Le Bundestag et l’Assemblée nationale veulent intensifier leur coopération. Une Assemblée parlementaire commune constituera la base institutionnelle de cette coopération bilatérale, appuyant et surveillant les gouvernements, a annoncé le président du Bundestag, Wolfgang Schäuble, à l’issue d’une réunion de travail des présidents des deux parlements le 20 septembre à Lübeck.

Cette Assemblée est prévue par l’accord parlementaire sur le nouveau Traité de l’Elysée qu’élabore depuis janvier un groupe de travail composé de députés du Bundestag et de l’Assemblée nationale. Le président de ce groupe, Andreas Jung (CDU), a déclaré que ce texte novateur pourrait servir de modèle à d’autres accords parlementaires.

Le président de l’Assemblée nationale française, Richard Ferrand, a également approuvé le projet. « Avec cet accord, nous, les parlementaires, voulons contribuer au nouveau Traité de l’Élysée », a-t-il indiqué. La rencontre de Lübeck a été la première entre M. Schäuble et son homologue français, qui a récemment succédé à François de Rugy, désormais ministre de l’Environnement dans le gouvernement d’Emmanuel Macron.

L’Assemblée parlementaire devrait se composer de 50 députés de chaque pays et se voir attribué un certain nombre de compétences. Elle aura entre autres pour mission de veiller à ce que la nouvelle version du Traité de l’Élysée contienne des projets particulièrement concrets pour les citoyens, a expliqué M. Schäuble. L’Assemblée parlementaire n’aura cependant pas de compétence budgétaire, pouvait-on lire dans les quotidiens « Stuttgarter Zeitung » et « Stuttgarter Nachrichten » du 21 septembre.

Pour le président du groupe de travail, le député du Bundestag Andreas Jung, la rencontre de Lübeck est une étape importante sur la voie menant à un accord bilatéral entre les deux parlements. Les présidences des deux parlements auraient d’ores et déjà manifesté leur soutien à l’esquisse de l’accord, qui porterait sur 18 points.

Source : dpa, traduction : deutschland.de

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