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Un engagement fort en faveur du désarmement nucléaire : réunion en Suède des ministres des Affaires étrangères de l’Initiative de Stockholm

La cinquième réunion ministérielle du groupe à Stockholm, © Thomas Imo/photothek.net
L’Allemagne ambitionne de jouer un rôle dirigeant dans le renforcement des initiatives de désarmement international. C’est pourquoi la ministre Annalena Baerbock a été hier, aux côtés de son homologue suédoise Ann Linde, l’hôte de la cinquième réunion ministérielle du groupe à Stockholm.
L’Allemagne ambitionne de jouer un rôle dirigeant dans le renforcement des initiatives de désarmement international. C’est pourquoi la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock est aujourd’hui (14 décembre), aux côtés de son homologue suédoise Ann Linde, l’hôte de la cinquième réunion ministérielle du groupe à Stockholm.
Quels résultats l’Initiative de Stockholm a-t-elle obtenus jusqu’à présent?
Deux ans seulement après sa fondation en 2019, l’initiative a déjà obtenu beaucoup de résultats. En 2021, le groupe a élaboré des propositions visant à réduire les risques nucléaires (« Nuclear Risk Reduction Package »). Ces propositions vont notamment de la publication des arsenaux à une action accrue pour renforcer l’intégration de la dimension du genre dans les domaines du désarmement nucléaire et de la non-prolifération, en passant par un engagement renforcé pour la ratification du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE). De nombreux États appuient aujourd’hui les propositions et les demandes du groupe.
La réunion de l’Initiative de Stockholm et la conférence d’examen du TNP en 2022

Les États participant à l’Initiative de Stockholm sont prioritairement attachés au Traité sur la non-prolifération (TNP). Ce traité fait du désarmement nucléaire complet un objectif contraignant pour les États participants dotés d’armes nucléaires. En contrepartie, les États non dotés d’armes nucléaires renoncent à en acquérir. En même temps, le traité garantit l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. Sans ce traité, les États dotés d’armes nucléaires seraient aujourd’hui bien plus nombreux. Principal instrument permettant de tenir en échec les menaces nucléaires dans le monde, le traité est révisé tous les cinq ans, soit la prochaine fois en 2022.
Dans la perspective de cette conférence d’examen du TNP, le groupe de Stockholm intensifie le dialogue avec les pays reconnus dans le cadre du traité comme possédant des armes nucléaires, à savoir les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni. L’objectif de l’initiative de désarmement est ici de parvenir à des engagements contraignants des États dotés d’armes nucléaires sur la base des propositions de l’Initiative de Stockholm. L’Allemagne veut veiller à ce que la conférence d’examen qui aura lieu l’année prochaine donne une véritable impulsion au désarmement nucléaire.
L’objectif à long terme : un monde sans armes nucléaires
L’objectif de l’Allemagne reste un monde sans armes nucléaires. Au-delà de l’engagement allemand au sein de l’Initiative de Stockholm, l’Allemagne plaide pour des négociations entre les États-Unis et la Russie sur un désarmement complet dans le domaine substratégique. À l’avenir, des États dotés d’armes nucléaires comme la Chine devraient également être davantage associés au désarmement nucléaire et au contrôle des armes nucléaires.