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Les Nations Unies condamnent l’annexion russe : un signe de grande cohésion

Assemblée générale des Nations Unies mercredi soir à New York , © picture alliance/IMAGO/Pacific Press Agency/Lev Radin
Réunis en Assemblée générale, l’Allemagne et 142 autres des 193 pays membres des Nations Unies ont voté en faveur d’une résolution condamnant l’annexion par la Russie de régions de l’est de l’Ukraine. Ces pays font ainsi la démonstration nette de leur solidarité.
L’Allemagne a condamné l’annexion par la Russie de régions de l’est de l’Ukraine lors de l’Assemblée générale des Nations Unies : outre la République fédérale, 142 autres membres des Nations Unies ont voté en réunion d’urgence pour une résolution correspondante, affichant ainsi leur nette cohésion.
Si la décision de l’Assemblée générale des Nations Unies n’est pas contraignante au regard du droit international, elle montre cependant l’isolement de la Russie sur la scène mondiale. Seuls cinq pays se sont prononcés contre la résolution : à côté de la Russie elle-même, il s’agit du Bélarus, de la Syrie, du Nicaragua et de la Corée du Nord. 35 des 193 États membres se sont abstenus.
Les Nations Unies déclarent nuls les soi-disant référendums et les annexions
La résolution condamne l’annexion russe et la déclare nulle. De plus, elle demande à la Russie de revenir sur sa tentative d’annexion illégale des régions occupées de Louhansk, Donetsk, Zaporijjia et Kherson.
Avant la concertation, l’Allemagne avait appelé à condamner les annexions déclarées par la Russie des régions ukrainiennes de Louhansk, Donetsk, Kherson et Zaporijjia. « Les soi-disant référendums et les annexions illégales par la Russie n’ont aucune validité », a martelé le diplomate allemand Michael Geisler.
Les États-Unis avaient également appelé à une condamnation claire des annexions. « Aujourd’hui, c’est la Russie qui envahit l’Ukraine. Mais demain, cela pourrait être une autre nation dont le territoire serait violé. Cela pourrait être la vôtre. Vous pourriez être les prochains », a affirmé la représentante des États-Unis auprès des Nations Unies Linda Thomas-Greenfield. Les frontières d’un pays, si grand ou si petit soit-il, sont protégées par le droit international, a rappelé Mme Thomas-Greenfield.
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