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Olaf Scholz : « l’Ukraine appartient à la famille européenne »

Le chancelier Olaf Scholz (g.) et le président français, Emmnauel Macron (dr.) jeudi à Kiev aux côtés du président ukrainien, Volodymir Zelensky (centre)

Le chancelier Olaf Scholz (g.) et le président français, Emmnauel Macron (dr.) jeudi à Kiev aux côtés du président ukrainien, Volodymir Zelensky (centre), © picture alliance/dpa | Kay Nietfeld picture alliance/dpa | Kay Nietfeld

17.06.2022 - Article

Le chancelier allemand a rencontré jeudi à Kiev le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Il a réaffirmé le soutien de l’Allemagne à la défense de l’Ukraine face à l’invasion russe. Il s’est aussi prononcé pour que l’UE octroie au pays le statut de candidat à l’adhésion.

Le chancelier Olaf Scholz (dr.), jeudi, dans le train le menant vers Kiev (Ukraine) aux côtés du président du Conseil italien, Mario Draghi (g.) et du président français, Emmanuel Macron (centre)
Le chancelier Olaf Scholz (dr.), jeudi, dans le train le menant vers Kiev (Ukraine) aux côtés du président du Conseil italien, Mario Draghi (g.) et du président français, Emmanuel Macron (centre)© picture alliance/dpa | Michael Fischer

Il est arrivé par le train de nuit, aux côtés du président français, Emmanuel Macron, et du président du Conseil italien, Mario Draghi. Le président roumain, Klaus Iohannis, les a rejoints sur place. Le chancelier allemand, Olaf Scholz, s’est rendu hier à Kiev, au 113e jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il y a rencontré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et réaffirmé le plein soutien de l’Allemagne à Kiev face à Moscou.

Accorder à l’Ukraine le statut de candidat à l’adhésion à l’UE

« Mes homologues et moi-même sommes venus à Kiev avec un message clair », a-t-il dit : « L’Ukraine appartient à la famille européenne ». Aux côtés d’Emmanuel Macron, le chancelier allemand s’est déclaré favorable à ce que l’Union européenne (UE) octroie à l’Ukraine et à la Moldavie le statut de candidats à l’adhésion à l’UE.

Kiev a déposé une demande auprès de Bruxelles le 24 février dernier. La Commission européenne devait faire connaître ce vendredi sa recommandation sur le sujet. Les 27 chefs d’Etat et de gouvernement décideront les 23 et 24 juin, lors du Conseil européen, s’ils souhaitent ouvrir à l’Ukraine ce chemin pouvant mener à l’adhésion.

Plein soutien à l’Ukraine face à l’agression russe

A Kiev, le chancelier allemand a exprimé son respect au président ukrainien. « L’Ukraine est engagée depuis 113 jours dans une résistance héroïque contre la Russie. Les soldats font preuve d’une grande bravoure », a-t-il souligné. La manière dont les Ukrainiens se défendent contre la Russie est admirable. L’Allemagne apporte son plein soutien, financier et humanitaire, à l’Ukraine dans ce combat pour son intégrité territoriale et sa souveraineté.

En outre, a ajouté M. Scholz, « l’Allemagne a rompu avec une longue tradition : nous soutenons l’Ukraine en lui livrant des armes. Et nous continuerons à le faire tant que l’Ukraine aura besoin de notre soutien », a dit le chancelier. Berlin a notamment livré à Kiev des systèmes modernes de défense antiaérienne Iris-T. Ces équipements sont capables de protéger une grande ville en cas d’attaque aérienne.

Olaf Scholz a jugé « inacceptable » le fait que la Russie tente de modifier par la violence les frontières à l’intérieur de l’Europe. « C’est pour cette raison que l’Allemagne, comme beaucoup de pays à travers le monde, s’est positionnée dès le premier jour aux côtés de l’Ukraine », a-t-il dit.

Dans ce contexte, le chancelier allemand s’est félicité que M. Zelensky ait accepté son invitation à participer au sommet du G7, prévu du 26 au 28 juin à Elmau (Bavière).

A Irpin, la « brutalité de la guerre

Olaf Scholz, Emmanuel Macron, Mario Draghi et Klaus Iohannis se sont ensuite rendus à Irpin, ville martyre dans la banlieue de Kiev.  »Une ville entière, qui n’abritait aucune infrastructure militaire, a été détruite« , a condamné Olaf Scholz.  »Cela en dit très, très long sur la brutalité de l’agression russe, qui ne vise que la destruction et la conquête.«  Le chancelier a ensuite ajouté sur Twitter :  »La destruction brutale de cette ville constitue un mémorial. Cette guerre doit se terminer.« 

A.L.

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