Bienvenue sur les pages du Ministère fédéral des Affaires étrangères

La ministre Annalena Baerbock en visite à Strasbourg auprès des institutions du Conseil de l’Europe

La ministre Baerbock lors de son discours devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe

La ministre Baerbock lors de son discours devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, © Kira Hofmann/photothek.de

25.01.2023 - Article

​​​​​​​La cheffe de la diplomatie allemande rend visite au Conseil de l’Europe quatre mois avant la tenue du premier sommet depuis 17 ans. Dans son discours devant l’Assemblée parlementaire, elle évoque l’avenir du conseil et ce qu’il doit faire dès à présent pour s’y préparer.

Discours devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe

Dans le cadre de sa visite, la ministre Annalena Baerbock rencontrera M. Martinus Kox, le président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), et prononcera un discours devant cette même assemblée. L’APCE, le forum central du débat parlementaire, se réunit tous les trois mois pour une session plénière d’une semaine. Avec son discours, la ministre souhaite donner des impulsions en amont du Sommet du Conseil de l’Europe à Reykjavík en mai prochain. Sous l’égide de la présidence islandaise, les chefs d’État et de gouvernement des États membres seront alors à nouveau réunis pour la première fois depuis 2005. Ce sommet doit permettre une réorientation stratégique du conseil après l’exclusion de la Russie en mars 2022.

Avant son départ, la ministre fédérale des Affaires étrangères a souligné :

Au même titre que l’OSCE, le Conseil de l’Europe joue plus que jamais un rôle essentiel en tant que lieu de rencontres et d’échanges, en tant que lieu où se manifeste cette même unité paneuropéenne que Vladimir Poutine veut briser. Nous ne devons pas reculer devant cette agression mais lui opposer avec détermination un « maintenant, plus que jamais ».

L’APCE peut adopter des recommandations et dispose de plusieurs pouvoirs décisionnels importants, tels que l’élection du ou de la secrétaire général(e) du Conseil de l’Europe. Elle rassemble 324 représentants des délégations nationales des États membres. La composition de ces délégations reflète quant à elle les rapports de majorité au sein des Parlements nationaux. Il existe cinq groupes politiques : le Groupe des socialistes, démocrates et verts (SOC) ; le Groupe du Parti populaire européen (PPE/DC) ; le Groupe des Conservateurs européens et Alliance démocratique (CE/AD) ; l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE) et le Groupe pour la gauche unitaire européenne (GUE).

Des entretiens à la Cour européenne des droits de l’homme

La ministre Baerbock lors de sa visite guidée de la CEDH où 75 700 affaires sont actuellement pendantes 
La ministre Baerbock lors de sa visite guidée de la CEDH où 75 700 affaires sont actuellement pendantes© © Kira Hofmann/photothek.de

L’« institution phare » du Conseil de l’Europe et de son système de protection des droits humains est la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Lors de sa visite, la ministre des Affaires étrangères rencontrera la présidente de la cour, Mme Síofra O’Leary, la première femme à occuper ce poste, ainsi que la juge allemande Anja Seibert-Fohr. Les défis qui se posent actuellement à la CEDH au vu des plus de 75 700 affaires pendantes seront au cœur des entretiens. La meilleure application des jugements de la cour est l’une des priorités de l’Allemagne. La majorité des jugements est certes mise en œuvre mais des déficits subsistent. Annalena Baerbock, ministre fédérale des Affaires étrangères a déclaré :

Un objectif central pour le sommet de Reykjavík doit être de renforcer la protection des droits humains. Les conventions du Conseil de l’Europe, telles que la Convention européenne des droits de l’homme, doivent être mises en œuvre systématiquement, la CEDH doit être soutenue et ses jugements doivent être respectés. Les États qui ne le font pas privent leurs citoyens de droits qui leur sont garantis.

La situation des droits humains au sein des États membres : un entretien avec la Commissaire aux droits de l’homme

La ministre des Affaires étrangères s’entretiendra par ailleurs avec la secrétaire générale du Conseil de l’Europe, Mme Marija Pejčinović Burić, ainsi qu’avec la Commissaire aux droits de l’homme, Mme Dunja Mijatović. La rencontre avec la Commissaire aux droits de l’homme doit avant tout permettre à la ministre de s’informer sur la situation des droits humains dans les 46 États membres, en mettant l’accent sur les territoires occupés par la Russie.

Retour en haut de page