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Limiter le changement climatique

Brume matinale dans la région marécageuse Murnauer Moos en Bavière

Brume matinale dans la région marécageuse Murnauer Moos en Bavière, © picture alliance / blickwinkel / M. Kuehn

05.04.2022 - Article

Les effets du changement climatique sont visibles dans le monde entier, mais peuvent-ils être atténués par une action déterminée ? Quels sont les moyens pour réduire les émissions nocives et quelles mesures sont requises à court et moyen termes ? Le dernier rapport du GIEC y apporte des réponses.

Fonte du pergélisol, des glaciers, de l’Arctique et de l’Antarctique, augmentation des températures moyennes à l’échelle mondiale : le changement climatique bat son plein. Nous ignorons cependant à quel point le climat va évoluer et si nous sommes en mesure de limiter les effets les plus graves de ce dérèglement. En signant l’accord de Paris sur le Climat, la communauté internationale s’est fixé pour objectif de limiter nettement le réchauffement climatique à moins de 2 degrés et si possible à 1,5 degré. Pour y parvenir, une réduction drastique des émissions nocives de gaz à effet de serre s’impose. Le rapport actuel du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) indique clairement que les plans de réduction décidés jusqu’ici par les différents pays signataires de l’accord ne suffisent pas à atteindre cet objectif. Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, bien qu’à un rythme plus lent qu’il y a encore dix ans.

Une consommation accrue des ressources, due à un niveau de vie et à des habitudes de consommation plus élevés à travers le monde ainsi qu’à la croissance démographique mondiale, est notamment responsable de cette augmentation. Il y a cependant également de bonnes nouvelles : le nombre de possibilités technologiques permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre augmente, tandis que les coûts des technologies clés génériques, par exemple celles qui bénéficient à la transition énergétique mondiale, diminuent. Ainsi, les coûts de l’énergie solaire ont baissé de 85 %, ceux de l’énergie éolienne de 55 % et ceux des batteries au lithium-ion de 85 % de 2010 à 2019, de même que le recours à ces technologies a augmenté. À l’occasion de la publication, le 4 avril, du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique, la secrétaire d’État des Affaires étrangères chargée du climat, Jennifer Morgan, a déclaré :

Le rapport publié aujourd’hui fait de nouveau apparaître avec une clarté effrayante que le monde brûle et que la communauté internationale n’agit pas suffisamment pour éteindre l’incendie. Tous les États doivent désormais faire davantage pour que l’objectif du 1,5 degré reste possible et pour éviter ainsi des conséquences irréversibles encore plus dramatiques pour nos vies et l’environnement sur notre planète. Nous ferons en sorte, notamment dans le cadre de notre présidence du G7, de persuader d’autres pays à accroître leurs ambitions climatiques et à orienter leur action ainsi que leur politique sur l’objectif du 1,5 degré.

Comment limiter le changement climatique ?

Le 4 avril, le GIEC a présenté le troisième volet de son sixième Rapport d’évaluation, qui résume l’état actuel de la recherche internationale, évalue les progrès accomplis pour limiter les émissions et décrit des moyens d’atténuer le changement climatique : quels sont les coûts de ces derniers ? Quels sont les risques ? Quelles contributions les différents secteurs peuvent-ils apporter ? Car il est essentiel que tous les secteurs et toutes les régions du monde participent pleinement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Déclarations de la ministre fédérale de la Recherche Bettina Stark-Watzinger et de la secrétaire d’État Jennifer Morgan sur le nouveau rapport du GIEC (en allemand)



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