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Le 9e Berlin Energy Transition Dialogue est lancé au ministère fédéral des Affaires étrangères sous le thème « Transition énergétique : assurer un avenir vert »

Le président de la République du Kenya William Ruto prononce un discours lors du Berlin Energy Transition Dialogue (Dialogue de Berlin sur la transition énergétique : BETD)

Le président de la République du Kenya William Ruto prononce un discours lors du Berlin Energy Transition Dialogue (Dialogue de Berlin sur la transition énergétique : BETD), © Janine Schmitz/photothek.de

30.03.2023 - Article

Des délégations provenant de plus de 90 pays discutent à Berlin de l’accélération de la transition énergétique. Il apparaît ainsi clairement qu’il est nécessaire de renforcer la coopération internationale pour parvenir à un tournant énergétique mondial.

La guerre d’agression russe en Ukraine nous a démontré que la transition énergétique va au-delà de la protection du climat. Il est également question de notre sécurité alors que les énergies fossiles nous rendent dépendants et vulnérables. Nous avons donc besoin de plus d’énergies renouvelables pour endiguer la crise climatique mondiale, mais également pour garantir notre indépendance, notre approvisionnement énergétique et notre prospérité sur le long terme.

« Transition énergétique : assurer un avenir vert »

Des personnes assistent au BETD dans la Weltsaal du ministère fédéral des Affaires étrangères
Des personnes assistent au BETD dans la Weltsaal du ministère fédéral des Affaires étrangères© Janine Schmitz/photothek.de

Lors du 9e Berlin Energy Transition Dialogue (Dialogue de Berlin sur la transition énergétique : BETD) qui débute aujourd’hui au ministère fédéral des Affaires étrangères sous le thème « Transition énergétique : assurer un avenir vert », il est question de discuter de la manière dont nous pouvons accélérer ensemble la transition énergétique mondiale ainsi que la sortie des énergies fossiles. Environ 2 000 personnes débattent avec des représentantes et représentants issus du secteur de l’économie, d’organisations internationales ayant trait à l’énergie et de la société civile de plus de 90 pays. Il est ainsi question de déterminer comment ils comptent porter des solutions ambitieuses pour le développement des énergies renouvelables.

Parmi les participants figure le président de la République du Kenya William Ruto, alors que son pays s’est engagé sur un chemin ambitieux qui prévoit une alimentation en électricité cent pour cent issue d’énergies renouvelables d’ici 2030. Le Kenya sert ainsi d’exemple, non seulement en Afrique, mais dans le monde entier.

La ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock a déclaré en ouverture du 9e Berlin Energy Transition Dialogue :

Le BETD est un lieu de rencontre mondial pour ceux qui souhaitent saisir cette opportunité ou qui sont déjà sur la voie. Le Kenya montre par exemple qu’il est possible de passer entièrement aux énergies renouvelables. La transition énergétique mondiale doit à présent s’accélérer : pour le climat et pour notre prospérité.

Faire avancer la transition énergétique à travers le monde

La cheffe de la diplomatie allemande aux côtés de Damilola Ogunbiyi, CEO de SEforALL, UN SGSR Sustainable Energy for All et Co-Chair de UN-Energy
La cheffe de la diplomatie allemande aux côtés de Damilola Ogunbiyi, CEO de SEforALL, UN SGSR Sustainable Energy for All et Co-Chair de UN-Energy© Janine Schmitz/photothek.de

La crise climatique est le plus grand défi du XXIe siècle. Aujourd’hui déjà, plus de trois milliards de personnes vivent dans des régions fortement menacées par le dérèglement climatique. Dans le même temps, la crise climatique exacerbe les conflits préexistants alors que les ressources se font de plus en plus rares. La communauté internationale s’est donc engagée à limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 degré maximum, car il s’agit là d’un seuil critique pour la planète.

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a démontré que nous ne serons en mesure de rester à portée d’un réchauffement de 1,5 degré que si nous divisons les émissions mondiales de moitié d’ici 2030. Nous n’y parviendrons toutefois que si, sur chaque continent, des pays décident d’être plus ambitieux qu’à présent en termes de transition énergétique. Le gouvernement fédéral apporte ainsi son soutien à d’autres pays pour qu’ils puissent accélérer leur propre transition énergétique et atteindre leurs objectifs climatiques nationaux. La transition énergétique offre également d’immenses opportunités commerciales.

En ce qui concerne les opportunités commerciales de la transition énergétique, la cheffe de la diplomatie allemande a souligné :

Non seulement le passage en masse aux énergies renouvelables est urgent pour réussir à maîtriser la crise climatique, mais il représente en outre une incroyable opportunité commerciale pour les entreprises et les États. Les investissements d’aujourd’hui seront décisifs pour déterminer ceux qui prendront la tête de cette nouvelle révolution industrielle. L’Allemagne apporte son soutien à des partenaires du monde entier pour qu’ils saisissent cette chance qui s’offre à eux. Les pays qui investissent par exemple aujourd’hui dans l’hydrogène vert pourraient être les vainqueurs de demain.

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