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Le MOMEM (Museum Of Modern Electronic Music), premier musée d’Allemagne consacré à la musique électronique et à la culture des clubs a ouvert ses portes cette semaine à Francfort/Main

Le MOMEM (Museum Of Modern Electronic Music), premier musée d’Allemagne consacré à la musique électronique et à la culture des clubs a ouvert ses portes cette semaine à Francfort/Main, © picture alliance / Presse- und Wirtschaftsdienst | Bernd Kammerer

08.04.2022 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en ce vendredi 8 avril 2022

Francfort accueille un musée de la musique électronique

Une cérémonie à l’Église Saint-Paul et une rave géante dans les rues de la ville : le premier musée allemand consacré à la musique électronique vient d’ouvrir ses portes à Francfort-sur-le-Main. En projet depuis plusieurs années, le MOMEM (« Museum of Modern Electronic Music ») s’est installé dans un local souterrain de la Hauptwache, en plein centre-ville. Il présente l’histoire de la musique électronique et met l’accent sur la culture des clubs d’aujourd’hui. Le MOMEM « est un laboratoire pour expérimenter les nouvelles façons de produire ce nouveau genre musical, qui émergent à travers le monde », explique son directeur et fondateur, le producteur Alex Azary. Le musée s’intéresse, par ailleurs, aux influences croisées entre la musique électro et d’autres domaines de l’art et de la culture, tels que le design, la mode et la danse. Un concept qui séduit le maire de la ville, Peter Feldmann. « Francfort est étroitement lié à l’histoire de la musique électronique à travers des clubs tels que Dorian Gray et Omen », dit-il. « La ville reste une patrie pour de nombreux producteurs de musiques et DJ. » Le MOMEM consacre sa première exposition à la star des DJ francfortois, Sven Väth. En savoir plus

L’Allemagne entend redoubler d’efforts contre la désinformation

Dans le contexte de la guerre en Ukraine, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, souhaite renforcer la lutte contre les campagnes de désinformation menées par la Russie. Elle mise pour cela sur le mécanisme de réponse rapide du G7, un forum d’experts qui surveille la menace liée à la désinformation et élabore des réponses. « Pendant que les blindés russes détruisent des villes ukrainiennes, la machine de propagande du Kremlin censure les informations, restreint l’accès aux réseaux sociaux, diffuse de la désinformation et sanctionne les personnes qui ont encore le courage de dire la vérité », a-t-elle déclaré lors d’une conférence organisée mercredi à Berlin. « La désinformation constitue une attaque contre les valeurs fondamentales de nos démocraties libérales : contre notre ouverture, contre notre transparence et contre notre faculté de débattre et de mener des controverses de manière libre et équitable. » Par ailleurs, elle « entrave la capacité à répondre aux défis globaux auxquels nous faisons face ». L’Allemagne préside actuellement le groupe des sept pays les plus industrialisés (G7).

Le Bundestag rejette l’obligation vaccinale contre le Covid-19

Les députés allemands ont rejeté jeudi le projet d’instituer une obligation de vaccination contre le Covid-19 pour les personnes de plus de 60 ans. 378 parlementaires ont voté contre, 296 pour et neuf se sont abstenus. Plusieurs responsables politiques et économiques ont regretté le rejet de ce projet dont l’objectif était d’améliorer la prévention contre le Covid-19 à l’automne prochain.

Les lois fédérales promulguées sur Internet à partir de 2023

À partir de l’année prochaine, l’Allemagne promulguera ses lois exclusivement par voie électronique. L’Office fédéral pour la justice va mettre en place d’ici au 1er janvier une plateforme spécifique pour la publication du journal officiel (Bundesgesetzblatt), a annoncé le ministre fédéral de la Justice, Marco Buschmann. La version papier du Bundesgesetzblatt, qui fait foi actuellement, disparaîtra. L’Allemagne suit une voie ouverte par plusieurs pays européens, par l’Union européenne et par plusieurs länder allemands. La promulgation des lois par la seule voie électronique « accélère le processus de publication, facilite l’accès aux contenus officiels et économise des ressources », souligne M. Buschmann. Selon le ministre, la disparition de la version papier du Journal officiel permettra d’économiser une montagne de papier de 2,5 kilomètres de haut. En savoir plus

Angela Merkel dans l’objectif de Herlinde Koebl

Du 29 avril au 4 septembre, le Musée historique allemand (DHM) présentera une exposition de clichés de l’ancienne chancelière Angela Merkel par Herlinde Koebl. La célèbre photographe allemande a eu l’intuition de suivre la future chancelière dès 1991, lorsqu’elle est devenue ministre fédérale des Femmes et de la Jeunesse. Elle a suivi son ascension imprévisible dans un milieu d’hommes, puis ses quatre mandats successifs jusqu’à la fin 2021.

Les 47 clichés exposés ne font apparaître aucun symbole de pouvoir, malgré la médiatisation croissante de la dirigeante. Une atmosphère calme, intimiste se dégage de ces photos en gros plan. L’attention est tout entière portée sur le portrait. L’objectif devient le témoin d’une profonde transformation physique et psychique, et l’appareil le gardien d’une rencontre hors du commun.

Les portraits sont accompagnés de citations d’Angela Merkel ou d’extraits d’interviews réalisés entre 1991 et 1998. Celle qui allait entrer dans l’histoire en tant que première femme à la tête d’un gouvernement allemand répond chaque année à la question rituelle de la photographe : « qu’avez-vous appris ? ». En savoir plus

À Bonn, une exposition sur le pouvoir des couleurs

Sur les photos, le mobilier ou les écrans, elle est partout. La couleur a pris une importance considérable dans le monde contemporain. Elle intéresse désormais les artistes, mais aussi les psychologues, les publicitaires et tous les professionnels de la communication. Jusqu’au 7 août, le musée de la Bundeskunsthalle, à Bonn, consacre une exposition à son étonnant pouvoir. Ce voyage dans le temps remonte 150 ans en arrière pour révéler la croissance exponentielle de la place des couleurs dans l’art, mais aussi dans la société, la politique et le quotidien. On s’y arrête sur le passage du noir et blanc à la couleur à la télévision allemande en 1967. On suit les querelles artistiques chez les photographes quant au choix entre le noir et blanc et la couleur. On décrypte le langage créé autour de la couleur par les artistes et les architectes du XXe siècle. « Farbe ist Programm » (La couleur, un programme« ), tel est son titre. Les premiers films et photos en couleur y côtoient des explications sur la célèbre théorie des couleurs de J.W. Goethe. En savoir plus

Rédaction : A.L.

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