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Créée par l’artiste Maria Eichhorn, la contribution allemande à la Biennale d’art de Venise a été inaugurée ce vendredi, © picture alliance/dpa | Felix Hörhager
Pour ne rien manquer de l‘actualité en ce vendredi 22 avril 2022
Inauguration du Pavillon allemand à la Biennale de Venise
Le Pavillon allemand a ouvert ses portes ce vendredi à la 59e Biennale de Venise. Il présente une œuvre de Maria Eichhorn intitulée « Relocating a Structure ». L’artiste berlinoise a mis au jour la structure architecturale du bâtiment, et ce faisant dévoilé l’histoire de l’édifice, que les nazis avaient transformé pour l’adapter au style architectural fasciste. Elle avait, dans un premier temps, pensé à déplacer l’ensemble du bâtiment, depuis longtemps controversé en raison de son histoire, pendant le temps de la Biennale, puis à le raser. Mais le seul fait d’imaginer cette destruction constitue en soi une œuvre d’art, explique-t-elle aujourd’hui. Une réflexion qui s’applique au passé, mais possède également une valeur universelle, qui fait écho dans le contexte de guerre actuel. « Que faire des stratifications qu’a laissées l’histoire ? D’abord, faire comme si elles n’existaient pas. » Relocating a Structure « montre comment s’y prendre. Puis l’œuvre laisse au public et aux responsables politiques le soin d’achever le travail », commente le quotidien « Süddeutsche Zeitung ». La Biennale de Venise se tient jusqu’au 27 novembre.
L’Allemagne a accueilli plus de 366 000 réfugiés ukrainiens
Huit semaines après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Allemagne continue d’accueillir sur son sol plus de 2 000 réfugiés par jour, selon le ministère allemand de l’Intérieur. La police fédérale en a comptabilisé 366 304 au total depuis le 24 février, principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées. Le nombre de femmes, d’hommes et d’enfants qui ont fui la guerre en Ukraine pour trouver refuge en Allemagne est cependant approximatif faute de contrôles systématiques aux frontières et parce que les Ukrainiens peuvent séjourner 90 jours sans visa dans l’Union européenne.
Beaucoup de PME allemandes veulent gagner en efficacité énergétique
Selon un sondage de la fédération de PME ZGV publié par le quotidien « Handelsblatt », les PME allemandes sont de plus en plus nombreuses à vouloir investir pour améliorer leur efficacité énergétique pour faire face à la hausse des prix et aux incertitudes liées à la guerre en Ukraine. 54 % des 42 000 sociétés interrogées dans 18 secteurs différents entendent prendre des mesures en ce sens. « Il est devenu plus important que jamais d’accélérer la mise en place de mesures pour gagner en efficacité énergétique » sauf à risquer des « pénuries potentiellement fatales », souligne le directeur exécutif de ZGV, Ludwig Veltmann.
Selon le sondage, 47 % des PME interrogées utilisent le gaz comme principale source d’énergie, un quart d’entre elles l’électricité et 16 % le pétrole. 58 % ont des contrats de livraison d’une durée comprise entre un et trois ans, 12 % d’une durée d’un an ou moins.
À Wiesbaden, une exposition sur l’eau et sa valeur
Wiesbaden, ville d’eau et capitale de la Hesse, présente jusqu’au 5 février 2023 une exposition sur l’eau. Intitulée « La valeur de l’eau. Tout coule ? », elle retrace l’histoire de l’eau à Wiesbaden, explique les usages du précieux liquide, les conflits qu’il engendre et son importance pour l’ensemble du cycle de la nature. Elle présente la reconstitution de la rive du Rhin sur une longueur de cinq mètres, expliquant le fonctionnement de son écosystème. Elle aborde également les thèmes d’avenir. « La valeur de l’eau croît », explique le commissaire de l’exposition, Hannes Lerp. « Le changement climatique, l’imperméabilisation des sols et l’agriculture industrielle » constituent autant de défis. L’exposition explique les évolutions qui nous attendent et comment agir pour protéger durablement la ressource aquatique.
L’eau est omniprésente à Wiesbaden. « Des 27 sources de la ville jaillissent chaque jour deux millions de litres d’eau thermale », souligne le musée de Wiesbaden. « 55 ruisseaux descendent des hauteurs du Taunus en direction de la ville, et le Rhin baigne les rives de la ville au débit de 2 300 mètres cubes par seconde. » Déjà connue à l´époque romaine sous le nom d’« Aquae Mattiacorum », Wiesbaden est devenue au XIXe siècle une ville d’eau de première importance en Europe.
« L’utopie, pour quoi faire ? » : un dialogue entre Helmut Schmidt et Max Frisch
« L’utopie, pour quoi faire ? » : c’est le titre d’une exposition qui s’ouvre ce vendredi à la Bibliothèque national et universitaire de Hambourg. Elle dévoile les nombreux échanges entre Helmut Schmidt (1918-2015) et l’écrivain suisse Max Frisch (1911-1991), qui fut longtemps un interlocuteur privilégié du chancelier allemand (1974-1982). Les lettres, photos, extraits de films, bandes son et objets privés, présentés jusqu’au 22 mai, témoignent de leur réflexion à deux voix sur la démocratie, l’économie et la société. Max Frisch, auteur d’« Homo Faber », l’un des romans les plus du XXe siècle, a accompagné le chancelier Schmidt lors de sa visite d’État en Chine en 1975, la première d’un chef de gouvernement de la République fédérale dans l’Empire du milieu, révèle l’exposition. Il était également l’un des participants à la réunion d’intellectuels convoquée par Helmut Schmidt au lendemain de l’« Automne allemand » pour réfléchir sur le terrorisme, à la fin des années 1970.
Rédaction : A.L.