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L’Union chrétienne-démocrate (CDU), emmenée par Hendrik Wüst, est arrivée en tête des suffrages en Rhénanie-du-Nord-Westphalie

L’Union chrétienne-démocrate (CDU), emmenée par Hendrik Wüst, est arrivée en tête des suffrages en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, © picture alliance/dpa | Boris Roessler

16.05.2022 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en Allemagne en ce lundi 16 mai 2022

Nette victoire de la CDU en Rhénanie-du-Nord-Wesphalie

Fin d’une élection à suspense : dimanche, les électeurs de Rhénanie-du-Nord-Wesphalie ont offert une confortable majorité à l’Union chrétienne-démocrate (CDU). Donnée au coude-à-coude avec le SPD dans les sondages, la CDU est finalement arrivée en tête avec 35,7 % des voix. Elle creuse ainsi l’écart avec son rival social-démocrate, qui a enregistré un pourcentage historiquement bas (26,7 %). Cependant, elle ne pourra gouverner le land le plus peuplé d’Allemagne que si l’actuel ministre-président Hendrik Wüst (CDU, en photo) parvient à former une coalition. Les Verts, qui ont triplé leur dernier score pour se propulser à 18,2 %, sont considérés comme des partenaires probables. Les libéraux du FDP, en revanche, sortent très amoindris (5,9 %) de ce scrutin au terme de cinq années de gouvernement avec la CDU. Le parti populiste d’extrême droite AfD, en perte de vitesse, entre au Landtag avec 5,4 % des suffrages. Quant au parti de gauche Die Linke (2,1 %), il n’a pas atteint la barre des 5 % permettant d’avoir des députés au parlement régional.

Un quart des salariés allemands pratiquent toujours le télétravail

Bien que le télétravail ne soit plus obligatoire depuis le 20 mars en Allemagne, un quart des salariés (24,9 %) continuent à travailler un ou plusieurs jours par semaine depuis chez eux. C’est le constat que dresse l’institut Ifo sur la base d’une récente enquête. « Beaucoup d’entreprises se sont manifestement adaptées pour adopter durablement des modèles d’organisation plus souples », commente Jean-Victor Alipour, expert de l’Ifo. La proportion de salariés qui continuent de pratiquer le télétravail varie toutefois fortement d’un domaine à l’autre. Elle est au plus haut dans les services informatiques (72,3 % de salariés, contre 76,8 % en mars) et dans le secteur des services en général (35,5 % contre 38,7 % en mars). Elle est moindre, et a davantage reculé dans l’industrie manufacturière (16,3 % contre 18,6 % en mars) ou dans l’automobile (17,8 % contre 28,4 %). Selon l’Ifo, 56 % des emplois au total seraient susceptibles d’être exercés en télétravail. Le sujet reste ainsi pleinement d’actualité. Récemment, le ministre allemand de l’Economie, Robert Habeck, a suggéré un recours accru au télétravail pour réaliser des économies d’énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine.

Les Allemands font plus de bébés, mais pas assez pour infléchir la tendance

Selon l’Institut fédéral pour la recherche démographique (BiB), l’Allemagne a enregistré en 2021 un déficit des naissances inédit depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les Allemands font pourtant beaucoup d’enfants. 796 000 bébés sont nés l’an dernier : c’est du jamais vu depuis 25 ans. Mais ce généreux carnet rose n’a pas suffi à compenser le million de décès intervenus au cours de l’année. Il en a résulté un solde naturel négatif de 228 000.

Selon le BiB, il s’agit de la 50e année consécutive qui voit l’Allemagne enregistrer un solde naturel négatif. Le phénomène est structurel. Il s’explique par le vieillissement de la population : la hausse de l’espérance de vie a augmenté le nombre de personnes âgées, voire très âgées au sein de la société, sans que les naissances parviennent à compenser ce nombre aux premiers âges de la vie. La pandémie de Covid-19 a renforcé la tendance, sans toutefois apporter de changement décisif, notent les démographes.

En 50 ans, le nombre de décès a excédé en Allemagne le nombre de naissances de 6,1 millions. Seule l’immigration a permis la croissance de la population. En savoir plus

La pandémie n’a pas entraîné de hausse des suicides

Malgré les contraintes psychiques qu’elle a entraînées, la pandémie de Covid-19 n’a pas conduit à une hausse des suicides, selon une étude publiée dans la revue médicale « Deutsches Ärtzeblatt  ». Des chercheurs des universités de Leipzig, Ulm et Vienne (Autriche) ont comparé les statistiques des années antérieures à la pandémie (2017-2019) aux deux années marquées par le Covid-19 (2020-2021) sur une cohorte de onze millions de personnes en Allemagne. Ils n’ont constaté d’augmentation générale des suicides ni sur l’ensemble de la population, ni chez les personnes âgées soumises à un isolement accru, ni chez les enfants et les adolescents. Ils ont noté toutefois une baisse significative des suicides chez les octogénaires, et une hausse significative chez les nonagénaires. Les précédents historiques en matière de crises économiques, d’épidémies ou de périodes de menaces ayant montré un impact sur le taux de suicide, les chercheurs redoutaient un phénomène similaire dans le sillage du Covid-19.

Un duel de reines très actuel à l’affiche du festival des Nibelungen

La pièce devait présentée en 2020. La pandémie en a décidé autrement. Désormais le spectacle prend des accents plus qu’actuels. Conflits dans issue, spirale de la violence, guerre et paix : la pièce qui sera en haut de l’affiche lors du prochain Festival des Nibelungen de Worms (15-31 juillet) résonne étrangement avec l’actualité de la guerre en Ukraine. Elle met en scène une partie centrale de la légende : la querelle entre les reines Brunehilde (Genija Rykova) et Kriemhild (Gina Haller). Elle est signée du dramaturge autrichien Ferdinand Schmalz. « Il y est question d’alliances, de réseaux de pouvoir et de loyauté », rapporte ce dernier. Cela a été, pour lui, un moment d’effroi de constater que la réalité rejoignait l’argument de la pièce. Les spectateurs auront toutefois droit à une mise en scène spectaculaire. La scène sera installée en plein air à deux pas de la cathédrale de Worms. Elle transportera le public dans les paysages sauvages d’Islande, dans de sombres marais et jusque dans des espaces subaquatiques.

La musique de Haendel en vedette du festival international de musique de Spire

Du 16 septembre au 3 octobre, le festival international de musique de la cathédrale de Spire (Rhénanie-Palatinat) mettra à l’honneur le compositeur baroque Georg Friedrich Haendel (1685-1759). Quinze concerts seront à l’affiche dans la plus ancienne église romane du monde et dans d’autres lieux de la ville. Au programme figurent aussi des pièces du compositeur baroque Heinrich Schütz (1585-1672), mort il y a 350 ans, de la musique ancienne du nord de l’Europe et du chant grégorien. Le « Utrecht Te Deum and Jubilate » de Haendel sera joué en ouverture, l’oratorio «  Joshua » en clôture du festival. La prestation du chœur de la cathédrale de Westminster, programmée le 24 septembre, sera l’un des clous du festival.

Rédaction : A.L./M.F.

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