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C’est dans l’actualité…

La ville hanséatique de Wismar (Mecklembourg-Poméranie occidentale) est inscrite depuis 20 ans sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO avec sa voisine Stralsund, © picture-alliance / Wolfram Steinberg | Wolfram Steinberg
Pour ne rien manquer de l‘actualité en ce vendredi 3 juin 2022
Wismar et Stralsund fêtent les 20 ans de leur inscription au Patrimoine mondial
De magnifiques enfilades de maisons à pignon, des abbayes, des hôtels de ville, des églises : le commerce hanséatique a fait au XIVe siècle la prospérité des villes de Wismar (photo) et de Stralsund sur les rives de la mer Baltique. Il nous a laissé un riche patrimoine architectural que l’UNESCO a adoubé le 27 juin 2002 en l’inscrivant sur la liste du Patrimoine mondial. Cela a permis de sauver les vieilles villes historiques de Wismar et Stralsund. À la fin des années 1980, elles étaient menacées par les conséquences de l’économie de pénurie de la RDA et par de nouveaux projets d’aménagement des centres-villes par le régime socialiste. À l’occasion du 20e anniversaire de cette distinction, Wismar et Stralsund accueillent les 5 et 6 juin l’édition allemande de la Journée du Patrimoine mondial. À l’affiche : un riche programme de visites guidées, d’expositions, de spectacles, de concerts, de débats, de contenus numériques et d’ateliers participatifs. L’ensemble formé par les villes hanséatiques de Wismar et de Stralsund est aujourd’hui l’un des 51 sites allemands classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO. En savoir plus
L’Allemagne va envoyer à l’Ukraine un système très moderne de défense antiaérienne
Le chancelier Olaf Scholz a annoncé mercredi, dans un discours au Bundestag, que l’Allemagne allait fournir à l’Ukraine »le système de défense antiaérienne le plus moderne dont [elle] dispose, le système Iris-T« . Ce système »permettra à l’Ukraine de protéger une grande ville entière contre les frappes aériennes russes« , a-t-il ajouté.
L’Allemagne livrera, par ailleurs, un système de radar capables de détecter des obusiers, mortiers et systèmes d’artillerie adverses. Elle a aussi conclu un accord avec la Grèce sur la livraison indirecte d’armement à l’Ukraine : Athènes livrera à Kiev des véhicules de transport de troupes blindés datant de l’époque du Pacte de Varsovie, et Berlin fournira à Athènes à titre de compensation des véhicules blindés plus modernes. Un accord d’échange d’armes similaire en faveur de Kiev avait déjà été signé avec la République tchèque.
»Nous avons livré des armes à l’Ukraine en continu depuis le début de cette guerre« , a souligné M. Scholz au Bundestag. »Nous avons pris cette décision immédiatement après le début [de l’invasion de l’Ukraine], rompant ainsi avec une pratique ancienne de l’État en Allemagne« , a-t-il ajouté tout en louant l’étroite concertation avec les États-Unis. »Vladimir Poutine ne doit pas gagner cette guerre« , a-t-il dit. L’invasion brutale de l’Ukraine par la Russie en vue de la conquérir en tout ou partie ne doit pas réussir.
Selon le chancelier, Berlin a livré à Kiev depuis le 24 février des systèmes de défense antiaériens et des armes antichars, plus de 15 millions de munitions, 100 000 grenades, plus de 5 000 mines antichars, des explosifs, des mitrailleuses, plusieurs dizaines de camions de matériel pour la défense anti-drones, le transport, les communications, les soins aux blessés ainsi que 54 véhicules blindés de transport de troupes en coopération avec le Danemark. Au cours des semaines à venir, l’Allemagne livrera encore 12 des obusiers blindés les plus modernes au monde en concertation avec les Pays-Bas. Par ailleurs, l’Ukraine a signé un accord avec l’industrie de l’armement sur la livraison de véhicules antiaériens Gepard. En savoir plus
L’activité partielle en recul dans tous les secteurs, selon l’Ifo
La proportion de salariés en activité partielle a poursuivi sa baisse au mois de mai, selon l’institut Ifo. Le dispositif ne concernait plus que 277 000 travailleurs (0,8 % des salariés) contre 399 000 en avril (1,2 % des salariés). »Le recul s’observe dans tous les secteurs« , commente Stefan Sauer, expert de l’Ifo. L’activité partielle est devenue insignifiante dans le commerce et la gastronomie depuis la fin des mesures sanitaires. Elle concerne encore 4,1 % des salariés de l’automobile, 3,9 % des salariés du textile et 4,2 % des salariés dans l’imprimerie. Il y a deux ans, la pandémie avait fait passer le nombre de travailleurs en activité partielle de 134 000 (février 2020) à un record de six millions (avril 2020).
45 millions d’euros pour éveiller l’intérêt des jeunes pour les sciences
La ministre fédérale de l’Éducation et de la Recherche, Bettina Stark-Watzinger, veut encourager les jeunes à s’intéresser aux mathématiques, aux sciences, à l’informatique et à la technologie. Elle a annoncé cette semaine un plan d’action de 45 millions d’euros en faveur de ces disciplines. Il donnera des »impulsions fortes« tout au long de la chaîne de formation scolaire et extrascolaire et »renforcera la coopération à tous les niveaux« . »La pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans les disciplines scientifiques met en danger la prospérité et la capacité d’innovation de l’Allemagne« , a souligné Mme Stark-Watzinger. »Nous ne pouvons pas laisser plus longtemps inexploité le potentiel qui existe dans ces domaines. Nous avons besoin d’une main-d’œuvre capable de venir à bout des grands défis tels que le changement climatique.« Parmi les programmes qui seront davantage subventionnés figurent, par exemple, le concours de projets de recherche pour les lycéens »Jugend forscht„ et la Maison des petits chercheurs pour les élèves de maternelle et de primaire. En savoir plus
À Bonn, le musée de la Bundeskunsthalle fête ses 30 ans
Il a pour vocation d’être un « étendard de la culture » en Allemagne et de « représenter adéquatement la richesse intellectuelle et culturelle de la République fédérale ». Le musée de la Bundeskunsthalle, à Bonn, fête ce week-end en grande pompe le 30e anniversaire de son inauguration, le 17 juin 1992.
L’idée de créer une vitrine culturelle existait depuis 1949. Mais c’est le chancelier Helmut Kohl qui lui a donné vie en posant la première pierre de la Bundeskunsthalle à l’automne 1989, quelques jours avant la chute du mur de Berlin. À partir de 1991, quand le Bundestag a décidé de transférer la capitale fédérale à Berlin, le projet a incarné l’engagement des autorités fédérales en faveur de Bonn. Et un contrepoids à la centralisation de la culture à Berlin.
Le musée a vite trouvé son public. Avant la pandémie, la Bundeskunsthalle était l’un des musées les plus visités d’Allemagne avec 500 000 visiteurs en 2019. En 30 ans, ses 280 expositions, ainsi que ses milliers de concerts, de spectacles de théâtre et de danse, de débats, de visites guidées et d’ateliers ont attiré 20 millions de visiteurs.
Le bâtiment est une œuvre novatrice de l’architecte autrichien Gustav Peichl. Il possède 5 600 mètres carrés de surface d’exposition, et 8 000 mètres carrés supplémentaires sur son célèbre toit surmonté de cônes bleus. Il accueille des expositions temporaires dans les domaines les plus variés, de l’art contemporain aux sciences en passant par l’histoire, la mode et l’histoire culturelle.
Ce sont souvent des événements qui attirent un public nombreux. Les expositions « Gloire divine et prestige du tsar » (2004), « Rome et les Barbares » (2008) et « Iran. Les premières civilisations entre l’eau et le désert » (2017) ont été de grands succès. L’exposition actuelle, consacrée au cerveau, profite des progrès mis en place à la faveur de la pandémie en matière de numérisation. En savoir plus
Exposition : Max Pechstein photographe
Les Collections d’art de Zwickau (Saxe) présentent un aspect méconnu du travail du peintre expressionniste Max Pechstein (1881-1955) : ses photographies. Elles rassemblent jusqu’au 11 septembre plus de 70 clichés pris en 1927 en Poméranie par l’artiste membre du mouvement « Die Brücke ». Ils dormaient dans des albums de famille, et sont exposés pour la première fois au grand public. Ils sont placés en regard de 35 toiles, aquarelles, dessins et gravures qu’ils ont servi à élaborer. L’exposition s’intitule « Seegewohnheiten », jeu de mots associant le terme « See » (lac ou mer, nombreux en Poméranie) et « Sehgewohnheiten » (habitudes visuelles). Des lettres illustrées de la main de Max Pechstein permettent au visiteur de pénétrer dans l’univers intellectuel et sensitif de l’artiste. Elles permettent aussi pour la première fois de dater les photos en noir et blanc exposées. En savoir plus
À Berlin, une exposition sur la vannerie
Inscrite au Patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis 2016, la vannerie fait l’objet d’une exposition au Musée des cultures européennes, à Berlin, jusqu’au 26 mai 2024. Intitulée « ALL HANDS ON », elle présente la complexité de ce savoir-faire ancestral et quelque 200 objets qui témoignent de sa variété : un vase égyptien âgé de 3 000 ans, une chaise en osier provenant de la cabine passager du Zeppelin LZ 120 « Bodensee » de 1919, un vêtement signé Dolce&Gabbana. Légers, stables et souples, les produits de la vannerie artisanale ont été appréciés de tous temps pour leur solidité et leur adaptabilité. Mais seul un être humain peut tresser un objet complexe à partir de matériaux tels que le sisal ou la fibre végétale. Ici, la machine ne se substitue pas à la main de l’homme. L’objectif de l’exposition est de maintenir ce savoir-faire vivant à l’heure où les vanniers se raréfient. En Allemagne, le métier ne s’apprend plus qu’à Lichtenfels, en Franconie. L’exposition permet de s’initier à ses nombreuses facettes sur des stands participatifs. Elle inaugure un cycle consacré à différentes techniques artisanales. En savoir plus
Rédaction : A.L.