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Le 8 juillet 1962, en la cathédrale de Reims, le chancelier fédéral Konrad Adenauer et le général de Gaulle ont posé l’un des premiers jalons de la réconciliation franco-allemande

Le 8 juillet 1962, en la cathédrale de Reims, le chancelier fédéral Konrad Adenauer et le général de Gaulle ont posé l’un des premiers jalons de la réconciliation franco-allemande, © picture-alliance / akg-images

08.07.2022 - Article

Pour ne rien manquer de l‘actualité en ce vendredi 8 juin 2022

Il y a 60 ans, l’un des premiers jalons de la réconciliation franco-allemande

Le 8 juillet 1962, une messe en la cathédrale de Reims réunissait le chancelier fédéral Konrad Adenauer et le général de Gaulle. 17 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les deux hommes posaient ainsi l’un des premiers jalons de la réconciliation franco-allemande.

Ils sortirent de la cathédrale sous les applaudissements pour un bain de foule chaleureux. Les milliers de Français présents réservèrent un accueil ouvert et cordial au chancelier fédéral, dont la visite officielle s’étendait sur une semaine. C’était le signe que le rapprochement franco-allemand reposait déjà sur des bases solides. Au mois de septembre, le général de Gaulle allait à son tour effectuer une visite marquante en Allemagne. Et six mois plus tard, le 22 janvier 1963, Konrad Adenauer et Charles de Gaulle signèrent à Paris le traité de l’Élysée, fondement de la coopération franco-allemande jusqu’à nos jours.

La cathédrale de Reims constituait un symbole fort. Lieu du baptême de Clovis et du sacre de nombreux rois de France, elle avait été en grande partie détruite par les bombardements allemands de la Première Guerre mondiale. Trente ans plus tard, Reims avait accueilli la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie, le 7 mai 1945.

Le Bundestag valide l’accélération de la transition énergétique

Le Bundestag et le Bundesrat ont approuvé cette semaine un important paquet législatif pour doper le développement des énergies renouvelables. Dès 2030, l’éolien et le solaire devront fournir au moins 80 % de l’électricité consommée en Allemagne. Leur part est d’un peu moins de 50 % aujourd’hui.

Pour ce faire, la loi vise une couverture de 2 % du territoire national par des parcs éoliens terrestres (contre 0,8 % environ aujourd’hui). Elle fixe des objectifs d’accroissement pour chaque land, en fonction de sa situation de départ.

Autre grand levier : les énergies renouvelables sont classées comme étant d’intérêt public majeur, et officiellement mises au service de la sécurité publique. Cela va permettre d’accélérer certaines procédures d’autorisation et procédures judiciaires.

Il s’agit du « paquet législatif le plus imposant en matière d’énergie depuis des années, voire depuis des décennies », selon Robert Habeck. Le ministre fédéral de l’Économie juge la répartition des objectifs entre les länder « juste et équitable ». Il espère un grand effort national pour atteindre les objectifs fixés et réduire ainsi la dépendance allemande aux énergies fossiles.

Les lauréats 2022 du Prix Franco-Allemand du Journalisme

Le Prix Franco-Allemand du Journalisme a été décerné mercredi 6 juillet à Paris. Il récompense cette année :

  • Michaela Wiegel pour l’article « Endstation Calais » dans le quotidien « Frankfurter Allgemeine Zeitung  » (catégorie Actualités),
  • Harriet Kloss et Markus Thöß pour le documentaire « Re : Das Attentat von Nizza – Leben nach dem Terroranschlag » sur les chaînes ZDF/ ARTE (catégorie Documentaire)
  • Claire Tesson pour le reportage « Déchets, la grande illusion » sur France Télévisions (catégorie investigation)
  • Le site d’information indépendant en russe et en anglais MEDUZA, créé à Riga par des journalistes russes exilés en Lettonie (catégorie Prix Spécial) et
  • Janis Gebhardt pour « Europa, was los?  » à la Bundeskunsthalle (catégorie Jeunes Talents). En savoir plus

Simultanément, le Grand Prix Franco-Allemand des Médias a été décerné à l’artiste allemand Anselm Kiefer et à l’historienne française Bénédicte Savoy. Le premier est récompensé pour son action en faveur de l’entente franco-allemande et des échanges culturels à travers l’Europe. La seconde l’est pour ses travaux de recherche et pour son engagement en faveur de la restitution des œuvres d’art dérobées dans les anciennes colonies françaises et allemandes. En savoir plus

Le moral des jeunes Européens s’assombrit

Selon une enquête YouGov pour la Fondation Tui, les jeunes Européens perdent leur habituel optimisme sous l’effet des crises qui s’accumulent. En Allemagne, 35 % des 16-26 ans se déclarent pessimistes pour l’avenir. Ce chiffre record est en hausse de six points par rapport à 2017. La part des pessimistes est également passée de 33 % à 41 % en France et de 29 % à 41 % au Royaume-Uni. Elle atteint 30 % en Grèce (+ 3 pts) et 32 % en Pologne (+ 14 pts). Les principales menaces citées sont le changement climatique (76 %), la guerre en Ukraine (64 %) et la pandémie (50 %). Mais s’ils sont plus pessimistes, les jeunes se sentent plutôt mieux dans leur tête. 36 % des sondés disent que leur état émotionnel est bon. C’est cinq points de plus qu’en 2017.

Monaco célèbre Helmut Newton

Le Nouveau Musée National de Monaco rend hommage au photographe Helmut Newton (1920-2004). L’exposition, intitulée « Newton, Riviera », est présentée jusqu’au 13 novembre à la Villa Sauber. Elle dévoile près de 280 clichés de mode, publicités, portraits et nus de l’artiste germano-australien. Helmut Newton a pour partie vécu et travaillé à Monaco à partir de 1981. Cette période de sa vie fut particulièrement féconde. Les chantiers de la ville et le garage de son immeuble ont servi de décor à ses clichés de mode. En savoir plus

Un cadeau de Napoléon au roi de Saxe de retour à Dresde

Une luxueuse tapisserie offerte en 1809 par Napoléon au roi de Saxe Frédéric-Auguste Ier est de retour au château de Dresde. Intitulée « L’évanouissement d’Esther », elle avait été perdue pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit d’un « chef-d’œuvre textile de l’art de cour parisien », souligne le directeur de la Voûte verte, Marius Winzeler.

L’œuvre mesure environ 16 m2 et provient de l’atelier des Gobelins, où elle a été fabriquée entre 1788 et 1791. Elle faisait partie du mobilier de la salle à manger du château de Dresde. Après la Première Guerre mondiale et la fin de la monarchie en Saxe, elle a été léguée à l’État libre de Saxe. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a été entreposée avec d’autres tapisseries des Gobelins au château Schleinitz, à Meißen, où elle a disparu en 1943. En 2020, un client de la maison Christie’s a voulu la mettre en vente. Des négociations sur sa restitution ont alors pu débuter.

Après avoir été examinée et nettoyée en 2021, elle va maintenant être restaurée. Les visiteurs du château de Dresde pourront la découvrir à partir de 2023.

Une tombe juive du XIIIe siècle découverte en Bavière

Une pierre tombale juive datée de l’année 1262 a été découverte à Rothenburg ob der Tauber (Bavière), entre Nuremberg et Stuttgart. Érigée pour un dénommé Jakob et sa fille Channah, elle constitue l’un des plus anciens témoignages matériels de la culture juive en Allemagne, selon l’Office bavarois pour la conservation du patrimoine. La plus ancienne trace écrite de la présence juive à Rothenburg date de 1180. La ville aurait connu à cette époque un épanouissement de la culture juive. Les juifs en auraient ensuite été chassés en 1520, avant de s’y réinstaller 350 ans plus tard.

Rédaction : A.L.

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