Bienvenue sur les pages du Ministère fédéral des Affaires étrangères
C’est dans l’actualité…

C’est l’été... y compris pour les « Nouvelles d’Allemagne » ! Bonnes vacances à tous et rendez-vous à la rentrée !, © picture alliance / Zoonar | benis arapovic
Pour ne rien manquer de l’actualité en Allemagne en ce mardi 12 juillet 2022
La qualité des eaux de baignade au plus haut en Allemagne
Selon le dernier rapport de la Commission européenne et de l’Agence européenne pour l’environnement, 90,4 % des eaux de baignade affichent une excellente qualité en Allemagne. Cela représente 2 071 sites (lacs, bords de mer, fleuves) sur environ 2 300 répertoriés. Au niveau européen, 85 % des eaux de baignade obtiennent le label d’excellence.
L’Allemagne renforce son engagement militaire dans les Balkans
Le Bundestag a donné vendredi son feu vert au retour de l’Allemagne au sein de la force européenne Althea en Bosnie-Herzégovine. Le mandat est d’une durée d’un an. Il prévoit le déploiement d’un contingent allant jusqu’à 50 soldats. La Bundeswehr ne participait plus depuis 2012 à cette force européenne qui a succédé en 2004 à la Force de stabilisation de l'OTAN (SFOR). Selon le ministère allemand de la Défense, en Bosnie-Herzégovine, « des divisions ethniques imprègnent le quotidien, dominent la vie politique et bloquent progrès et réformes. Les campagnes de dénigrement nationalistes font désormais partie du discours politique. » Le gouvernement allemand redoute des manœuvres du président russe, Vladimir Poutine, pour accroître son influence dans la région et exacerber sa déstabilisation. En savoir plus
Volkswagen lance la construction d’une usine de batteries à Salzgitter
Volkswagen a solennellement posé jeudi la première pierre d’une usine de batteries à Salzgitter (Basse-Saxe). L’établissement, baptisé « Gigafactory », doit démarrer la production en 2025. Il vise la fabrication de batteries pour 500 000 véhicules électriques par an. Il doit devenir le cœur de l’écosystème électrique de Volkswagen. La marque allemande mise résolument sur les véhicules électriques et entend construire six usines de ce type en Europe.
Volkswagen ouvre « un nouveau chapitre du progrès » vers une industrie et une société neutres en carbone, s’est félicité le chancelier Olaf Scholz lors de la cérémonie. L’ère des « carburants fossiles s’achève », a-t-il dit. L’Allemagne veut mettre 15 millions de véhicules électriques sur les routes d’ici à 2030.
Volkswagen ambitionne de devenir le premier constructeur européen à fabriquer lui-même une partie de ses batteries. « Nous avons besoin d’une production autonome de batteries », a souligné M. Scholz. Dépendre de fabricants installés dans d’autres parties du monde pour des productions stratégiques est « un trop grand risque ». C’est l’un des enseignements de la pandémie et de la guerre en Ukraine.
L’inflation, première préoccupation des Allemands
Selon un sondage de l’assureur Allianz dans les trois premières économies de la zone euro, l’inflation préoccupe 57 % des Allemands. Elle arrive en tête de leurs préoccupations. Elle inquiète une proportion équivalente de Français (57 %), mais se positionne dans l’Hexagone derrière les craintes liées à l’accès aux soins de santé (62 %). En Italie, elle arrive en quatrième position avec 43,3 %, loin derrière l’emploi et la situation économique (71,7 %).
Dans les trois pays, une majorité de citoyens réclame des mesures pour la compenser. Environ 30 % des sondés seraient favorables à des baisses de taxes sur les carburants et l’alimentation, quelque 20 % à un contrôle ou à un plafonnement des prix de l’électricité et environ 9 % à des aides ciblées pour les ménages en difficulté. En Allemagne, 27,7 % approuveraient une baisse des taxes sur les carburants et l’alimentation, et 18,2 % le contrôle des prix de l’électricité.
De nombreux salariés de l’hôtellerie-restauration reconvertis dans le commerce
Confronté à une grave pénurie de main-d’œuvre, l’hôtellerie-restauration est le secteur qui a le plus pâti des reconversions professionnelles dues à la pandémie, selon une étude de l’institut IW. Il a perdu près de 216 000 salariés sur la seule année 2020.
Le secteur commercial a absorbé une grande partie de cette hémorragie. Près de 35 000 salariés s’y sont reconvertis, par exemple comme hôte ou hôtesse de caisse dans un supermarché. Un peu plus de 27 000 ont préféré des postes dans le secteur du transport et de la logistique (chauffeur, livraison). Un nombre équivalent a opté pour un emploi de secrétariat dans le secteur de la direction d’entreprise.
Ces reconversions ont concerné des salariés en emploi précaires qui ne pouvaient pas bénéficier du dispositif d’activité partielle en cas de fermeture. Mais ce qui devait être une solution temporaire s’est souvent pérennisé en raison de meilleures conditions de travail et d’horaires plus compatibles avec une vie de famille. Les titulaires de petits boulots ne sont toutefois pas les seuls à avoir quitté l’hôtellerie-restauration. Près de 60 000 salariés en CDI ont suivi le même chemin, constate l’IW.
Résultat : les hôteliers et restaurateurs sont aujourd’hui contraints de multiplier les jours de fermeture ou de renoncer à remplir leurs hôtels faute de personnel. Selon Thomas Geppert, directeur de la Fédération allemande de l’hôtellerie-restauration, le secteur va probablement devoir proposer de meilleures conditions de travail et/ ou faire appel à de la main-d’œuvre étrangère. En savoir plus
Une Allemagne plus diplômée, plurielle et individualisée qu’il y a 30 ans
Selon une enquête de l’Institut fédéral pour la recherche démographique (BiB), les Allemands n’ont jamais eu un niveau d’étude aussi élevé. 48 % des femmes et 45 % des hommes ont au moins le bac. Et 28 % des femmes et 26 % des hommes sont titulaires d’un diplôme universitaire. Ils n’étaient que respectivement 10 % et 18 % il y a 30 ans.
Les femmes et les seniors sont, par ailleurs, de plus en plus nombreux à travailler. 72 % des femmes ont un emploi rémunéré, contre 57 % en 1991. Entre 60 et 65 ans, les deux tiers des hommes et 57 % des femmes travaillent, un chiffre en forte hausse.
L’Allemagne de 2021 est plus plurielle que celle de 1991. Aujourd’hui, une personne sur quatre, et un enfant de moins de 10 ans sur deux est issu de l’immigration.
Enfin, les modes de vie se sont individualisés. L’arrivée du premier enfant a lieu trois ans plus tard qu’en 1991, et le modèle de la famille traditionnelle est moins répandu. À 30 ans, 24 % des hommes et 37 % des femmes vivent en couple avec des enfants. Ils étaient respectivement près de 40 % et 53 % en 1996. Entre 40 et 44 ans, près d’un homme sur quatre vit seul sans enfant, contre 16 % en 1996. En savoir plus
Berlin rend hommage au peintre Max Liebermann
À l’occasion du 175e anniversaire du peintre impressionniste allemand Max Liebermann (1847-1935), le musée Alte Nationalgalerie, à Berlin, lui rend hommage. Du 20 juillet au 13 novembre, il proposera une relecture de ses 13 œuvres phares dans le cadre d’une exposition multimédia. Des personnalités expliqueront en vidéo pourquoi l’œuvre du co-fondateur de la Sécession berlinoise les fascine autant. Leurs interventions offriront des perspectives personnelles, originales et parfois intimes sur l’œuvre de ce pionnier de l’art moderne en Allemagne.
Né le 20 juillet 1847 dans une famille de la grande bourgeoisie berlinoise, Max Liebermann a d’abord été un maître de la peinture réaliste. Ambulancier pendant la guerre franco-prussienne de 1870/71, il avait été choqué par son expérience du champ de bataille, en particulier lors du siège de Metz. C’est à son retour de la guerre qu’il a peint sa première grande œuvre, « Les plumeuses d’oies », lors d’un voyage aux Pays-Bas.
Puis il a « découvert » la lumière. Il s’est tourné vers une peinture impressionniste et naturaliste. Et ses voyages et ses nombreux contacts en Europe ont fait de lui l’un des précurseurs de la modernité picturale. Il a été le premier Allemand évoqué au Salon de Paris. Membre de l’Association des artistes berlinois (1885), exposé à l’Exposition universelle de Paris (1889), puis représentant de l’Allemagne à la Biennale de Venise, il a été à partir des années 1890 l’un des co-fondateurs de la Sécession berlinoise, en rupture avec l’art académique, et l’un de ses plus éminents représentants.
Rudolstadt, capitale des musiques du monde
Folk, ethno-jazz, chants traditionnels, musique expérimentale : du 7 au 10 juillet, la petite ville de Rudolstadt (Thuringe) a accueilli la 30e édition de son festival des musiques du monde, l’un des plus importants au monde. Quelque 20 000 spectateurs ont été au rendez-vous après deux années de pause pour cause de pandémie. Plus de 150 groupes, musiciens de rue et artistes solo d’une quarantaine de pays se sont succédé sur scène pour offrir plus de 300 concerts. Parmi eux figuraient plusieurs formations célèbres comme les groupes Pussy Riot et Goran Bregovic Wedding and Funeral Band. Le festival mettait cette année à l’honneur les pays de l’ex-Yougoslavie. Cuba leur succédera en 2023. En savoir plus
Rédaction : A.L.