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Enterrement de la reine Elisabeth II d’Angleterre, lundi 19 septembre 2022

Enterrement de la reine Elisabeth II d’Angleterre, lundi 19 septembre 2022, © picture alliance/dpa/MAXPPP | Alexandre Marchi

20.09.2022 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en Allemagne en ce mardi 20 septembre 2022.

Le président allemand présent aux obsèques de la reine Elizabeth II

Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, était présent lundi à Londres pour dire adieu à la reine Elizabeth II d’Angleterre. Il a qualifié cet enterrement royal d’« événement historique ». « Depuis 70 ans », a-t-il dit, « nous étions habitués à nous rassembler derrière cette reine. Maintenant, chacun ressent un manque, pas seulement en Grande-Bretagne ou à Londres, mais dans le monde entier. » Dimanche soir, M. Steinmeier et son épouse, Elke Büdenbender, s’étaient inclinés devant le cercueil de la souveraine défunte à Westminster Hall. En Allemagne, la ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, a ordonné ce lundi la mise en berne des drapeaux sur les bâtiments officiels.

Une nouvelle « allocation citoyenne » va remplacer le minimum social « Hartz IV »

Dix-sept ans après sa création, le minimum social Hartz IV, devenu synonyme de précarité dans l’imaginaire collectif allemand, va disparaître le 1er janvier 2023. Il sera remplacé par une nouvelle « allocation citoyenne ». Le projet de loi a été présenté la semaine dernière en Conseil des ministres, à Berlin.

Selon ce texte, la somme perçue sera revalorisée à 502 € par mois pour un célibataire, contre 449 € dans le cadre du dispositif Hartz IV. S’y ajouteront 451 € pour le partenaire, 420 € par enfant de 14 à 17 ans, 368 € par enfant de 6 à 13 ans et 318 € par enfant de moins de 6 ans.

Autre nouveauté, les allocataires ne s’exposeront à aucune sanction durant les six premiers mois, par exemple en cas d’absence à un rendez-vous au pôle emploi. Il s’agit de tisser des relations de confiance entre les agences pour l’emploi et les bénéficiaires, des chômeurs de longue durée.

Le nouveau dispositif renoncera à plusieurs aspects de l’allocation Hartz IV qui pouvaient être ressentis comme humiliants, tels que les remboursements au centime près de trop-perçus modiques. Le plafond de patrimoine pour devenir bénéficiaire sera, par ailleurs, revu à la hausse. Il sera de 60 000 € pendant deux ans, quel que soit l’âge, puis de 15 000 €. Il se situe actuellement autour de 10 000 € pour un adulte.

Enfin, la réforme vise à recentrer le dispositif sur l’objectif du retour à l’emploi. Les pouvoirs publics ne vérifieront pas avant deux ans si l’allocataire occupe un logement trop grand ou trop luxueux. Il s’agit de faire en sorte qu’il ne passe pas un temps précieux à chercher un nouveau logement, et le consacre à sa recherche d’emploi.

De même, la priorité sera donnée au temps de formation plutôt qu’aux petits boulots. Selon le ministre fédéral du Travail et des Affaires sociales, les deux tiers des allocataires n’ont achevé aucun cursus de formation professionnelle.

Le projet de loi va maintenant être examiné par le Parlement. En savoir plus

Hausse record des prix à la production

En août, les prix payés par les producteurs de biens manufacturés ont augmenté de 7,9 % sur un mois et de 45,8 % sur un an, selon l’Office fédéral des statistiques (destatis). Il s’agit de la plus forte hausse enregistrée depuis la création des statistiques en 1949. La flambée des prix de l’énergie (+ 139 % sur un an), et notamment de l’électricité (+ 179 %) et du gaz (+ 265 %), est le principal moteur de cette hausse des prix. Les prix à la production hors énergie ont augmenté de 14 % sur un an. En savoir plus

Wim Wenders reçoit le Praemium Imperiale, « Prix Nobel » des arts

Le cinéaste allemand Wim Wenders est l’un des lauréats du prestigieux Praemium Imperiale, considéré comme le Prix Nobel des arts. La Japan Art Association le récompense pour ses films, mais aussi pour ses expositions photo et pour le travail de sa fondation, qui aide les jeunes réalisateurs à inventer de nouvelles formes narratives.

Le réalisateur de « Paris Texas », Palme d’or du festival de Cannes en 1984, est l’une des figures du Nouveau cinéma allemand. À partir des années 1960, il a fait partie de cette génération qui, à l’instar de Rainer Werner Fassbinder, Alexander Kluge, Werner Herzog et Volker Schlöndorff, a dépoussiéré le cinéma allemand d’après-guerre à travers de nouveaux thèmes, formats et modes de narration.

Maître du cinéma d’auteur, né en 1945 à Düsseldorf, Wim Wenders n’a cessé d’enchaîner les succès sur le grand écran : « L’Ami américain » (1977), « L’état des choses » (1982), « Les ailes du désir » (« Der Himmel über Berlin », 1987), « Buena Vista Social Club » (1999), « Le Sel de la Terre » (2014). Il reçoit le Praemium Imperiale aux côtés d’autres artistes, dont le dissident chinois Ai Weiwei et le pianiste polonais Krystian Zimerman.

Exposition : Wittenberg rend hommage à Lucas Cranach

Il y a 500 ans, au mois de septembre 1522, le réformateur Martin Luther (1483-1546) publiait sa traduction de la Bible en allemand. Imprimée à Wittenberg (Saxe-Anhalt), l’édition du moine augustin devint rapidement un best-seller. Mais elle dut sans doute une partie de ce succès à ses impressionnantes illustrations. Elles étaient, en effet, signées par l’un des plus grands peintres de la Renaissance, Lucas Cranach l’Ancien (1472-1553). À l’occasion du 550e anniversaire de ce dernier, la Fondation Cranach de Wittenberg leur consacre une exposition.

Elle s’intitule « Apocalypse, un regard vers l’abîme, et au-delà ». Elle présente jusqu’au 11 décembre une soixantaine de gravures et d’illustrations de l’Apocalypse, le dernier chapitre de la Bible. Ces œuvres ont été réalisées par Lucas Cranach l’Ancien, mais aussi par Albrecht Dürer (1471-1528), Max Beckmann (1884-1950) et d’autres artistes ayant vécu entre le XVIe et le XXe siècle.

Les œuvres de Lucas Cranach représentent des visions spectaculaires de l’effondrement et de la rédemption. Elles montrent des squelettes montés sur des chevaux, des foules brandissant des glaives, des dragons à sept têtes qui entraînent les spectateurs : autant de représentations qui correspondent à l’imaginaire du XVIe siècle. Elles révèlent aussi, à travers leurs motifs, la dette de Cranach envers les gravures sur bois d’Albrecht Dürer. L’épisode de l’Apocalypse est interprété comme une catharsis du monde, un jugement divin qui conduit à la victoire sur le Mal et à l’avènement de la Nouvelle Jérusalem. En savoir plus

Rédaction : A.L.

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