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L’Allemagne a inauguré cette semaine son premier terminal méthanier flottant à Wilhelmshaven (Basse-Saxe), sur les rives de la mer du Nord, © picture alliance/dpa | Hauke-Christian Dittrich
Pour ne rien manquer de l’actualité en ce vendredi 18 novembre 2022.
Un premier terminal méthanier flottant inauguré à Wilhelmshaven
L’Allemagne a inauguré son premier terminal méthanier flottant à Wilhelmshaven (Basse-Saxe), sur les rives de la mer du Nord. Il s’agit de la première des six infrastructures de ce type en construction sur les côtes allemandes. Elles doivent permettre l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) en remplacement du gaz russe.
Selon le gouvernement allemand, deux terminaux entreront en service dès le début de l’année prochaine à Wilhelmshaven et Brunsbüttel (Schleswig-Holstein), sur les rives de la mer du Nord. Deux autres unités flottantes de stockage et de regazéification sont en construction à Stade (Basse-Saxe) en mer du Nord, et à Lubmin (Schleswig-Holstein) sur la mer Baltique. Un cinquième terminal est édifié par un consortium privé à Lubmin. Enfin, l’État louera un sixième terminal flottant à Wilhelmshaven à partir de l’hiver 2023/2024.
Le gaz importé grâce à ces infrastructures couvrira environ un tiers des besoins allemands. Les importations de GNL ne constituent toutefois qu’une solution de court terme, et seront limitées dans le temps. Les six terminaux seront reconvertis dans l’importation de sources d’énergies propres, telles que l’hydrogène.
Dans le cadre de sa Stratégie nationale pour l’hydrogène, le gouvernement allemand mise, en effet, beaucoup sur l’hydrogène vert pour décarboner l’industrie, en particulier la sidérurgie, l’industrie du ciment ou le transport routier. Mais l’Allemagne devra importer une partie de son hydrogène. Un accord a déjà été signé avec le Canada pour l’importation d’hydrogène vert (neutre en carbone) à partir de 2025. En savoir plus
Les grandes entreprises allemandes en forme
Selon une enquête de la société de conseil Ernst & Young, les grandes entreprises allemandes tirent leur épingle du jeu face à la crise de l’énergie, à l’inflation et aux incertitudes géopolitiques. Les entreprises du DAX (les 40 premières capitalisations à la bourse de Francfort/M.) ont même réalisé des bénéfices record durant l’été. Leur chiffre d’affaires a augmenté de 23 % au troisième trimestre, et leurs bénéfices de 28 %.
Les marques Mercedes, Volkswagen et Siemens sont parmi les plus profitables. Mais selon Ernst & Young, la majorité des entreprises du DAX a réussi à répercuter la hausse des coûts (personnel, achats, logistique, énergie) sur sa clientèle. Elles n’ont pas enregistré de baisse de la demande. Elles disposent d’un matelas de commandes pour amortir la crise. Et la baisse de l’euro par rapport au dollar dope leurs ventes aux États-Unis. L’Amérique du Nord est la zone où les ventes ont le plus augmenté au troisième trimestre.
Selon Ernst & Young, la stratégie de diversification porte également ses fruits. Les entreprises du DAX ont la capacité de réorienter leurs ventes en cas de baisse de la demande dans une zone particulière.
Cette bonne santé ne concerne, toutefois, pas les entreprises du secteur de l’énergie, note Ernst & Young. Celles-ci sont, au contraire, durement affectées par la crise actuelle.
55e édition de la Foire d’art contemporain Art Cologne
La 55e Foire internationale d’art moderne et contemporain Art Cologne a ouvert ses portes mercredi sur les rives du Rhin. Collectionneurs, acheteurs et amateurs d’art ont jusqu’à dimanche pour découvrir environ 200 stands de galeristes venus principalement d’Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas.
Le monde de l’art semble relativement imperméable aux aléas économiques actuels. On peut ainsi admirer dans les allées du salon un Monet à 6,5 millions d’euros, une toile de Gerhard Richter à 5,5 millions d’euros, un piano à queue de l’artiste Joseph Beuys à 5,2 millions d’euros ainsi que des œuvres de Max Ernst, Roy Lichtenstein ou Andy Warhol estimées entre un et deux millions d’euros.
La plus ancienne foire d’art au monde semble, en revanche, plus attentive au risque d’actions menées par des activistes du climat. Des chefs-d’œuvre en ont récemment fait les frais dans plusieurs musées allemands et étrangers. Sans montrer d’inquiétude particulière, les organisateurs d’Art Cologne ont indiqué que les services de sécurité du salon avaient été sensibilisé au problème. En savoir plus
Plus de 100 000 réfugiés ukrainiens ont trouvé un emploi stable
En août dernier, 109 000 réfugiés ukrainiens avaient trouvé un emploi pleinement soumis aux charges sociales en Allemagne, selon une porte-parole de l’Agence fédérale pour l’emploi (BA). Par ailleurs, au mois d’octobre, 96 000 fréquentaient des cours d’allemand en vue de s’insérer à leur tour. Un réfugié ukrainien sur cinq aurait trouvé un emploi stable, selon un sondage de l’institut Ifo auprès d’un échantillon représentatif de 1 500 d’entre eux. Plus de la moitié d’entre eux déclare occuper un emploi inférieur à ses qualifications. La majorité souhaite rester en Allemagne au cours des deux prochaines années. Un peu plus d’un tiers désire retourner en Ukraine.
L’Allemagne manque d’informaticiens
Selon un sondage de la fédération du secteur des nouvelles technologies, Bitkom, il manque actuellement en Allemagne 137 000 informaticiens, tous secteurs économiques confondus. C’est un record. Il en manquait 96 000 l’année dernière. 74 % des 854 entreprises interrogées se disent confrontées à une pénurie. Elles étaient 65 % en 2021. Les postes d’expert en informatique restent en moyenne vacants pendant plus de sept mois en Allemagne. Et la situation ne semble pas en voie d’amélioration. « Le manque de main-d’œuvre spécialisée en informatique pose des problèmes croissants aux entreprises, et il va considérablement s’accroître au cours des années à venir », affirme Achim Berg, président de Bitkom.
Le festival de littérature de Munich ouvre ses portes
Le 13e festival de littérature de Munich a ouvert ses portes mercredi. De retour au format habituel après les années de pandémie, il s’organise jusqu’au 4 décembre autour d’un programme intitulé « Forum », conçu par l’autrice d’origine ukrainienne Tanja Maljartschuk. Son mot d’ordre : « Être libre, et élaborer un nouveau récit sur l’Europe centrale ». Dans le cadre du festival seront décernés le Prix Hans et Sophie Scholl, ainsi que le prix télévisuel « LiteraVision ». En savoir plus
Rédaction : A.L.