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Wolfgang Schäuble, député du Bundestag depuis 50 ans, un record, © picture alliance / NurPhoto | Emmanuele Contini
Pour ne rien manquer de l’actualité en ce mardi 13 décembre 2022.
Wolfgang Schäuble, 50 ans sur les bancs du Bundestag
La présidente du Bundestag, Bärbel Bas, rendra cette semaine un hommage officiel à l’ancien ministre Wolfgang Schäuble qui a fêté ce 13 décembre ses 50 ans sur les bancs du Parlement allemand. « C’est inédit dans l’histoire parlementaire allemande », a souligné Mme Bas. Wolfgang Schäuble exerce depuis 2021 son 14e mandat consécutif. De 2017 à 2021, il a également été président du Bundestag.
« Wolfgang Schäuble est un défenseur passionné de la démocratie représentative », a souligné Mme Bas. « Il connaît le Parlement sous différentes perspectives : comme simple député, président de commission, premier secrétaire et président de groupe parlementaire, chef de l’opposition et président de l’assemblée. Il a marqué l’histoire de notre pays comme peu d’autres depuis plusieurs décennies en tant que ministre de la chancellerie, que ministre fédéral de l’Intérieur et architecte de l’unification allemande, et en tant que ministre fédéral des Finances durant la crise financière et la crise des dettes souveraines européennes. Mais c’est surtout un grand Européen qui continue à se mobiliser pour l’Europe avec une inaltérable énergie. »
Olaf Scholz veut renforcer les relations économiques avec l’est de l’Europe
À l’occasion du 70e anniversaire du Comité oriental de l'économie allemande, qui représente les intérêts des entreprises allemandes en Europe de l’Est, le chancelier Olaf Scholz a plaidé pour le développement et la diversification des relations économiques avec l’est de l’Europe.
Le « tournant » provoqué par la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine requiert une nouvelle orientation, a-t-il exposé mardi. Il faut rendre l’Allemagne plus indépendante et plus forte, et « l’impératif de l’heure est la diversification », a-t-il dit. L’Allemagne doit réduire ses dépendances et rendre ses chaînes logistiques plus résilientes en recherchant de nouveaux partenaires.
Créé le 17 décembre 1952 à Cologne, le Comité oriental de l'économie allemande est porté par six grandes fédérations d’entreprises. Il rassemble près de 300 sociétés qui travaillent dans 29 pays de l’est et du sud-est de l’Europe et de l’Asie centrale.
« Les relations commerciales avec l’est de l’Europe représentent aujourd’hui près d’un cinquième du commerce extérieur allemand, soit davantage que le commerce avec les États-Unis et la Chine réunis », s’est félicité M. Scholz. La Pologne est le principal partenaire de l’Allemagne, devant la République tchèque.
Des perspectives majeures s’ouvrent aujourd’hui avec les pays des Balkans occidentaux. La transition énergétique et le développement des énergies renouvelables, en particulier, offrent d’importants débouchés aux entreprises allemandes.
Dès 2014, le Comité s’est, par ailleurs, tourné vers l’Ukraine. Aujourd’hui, il se mobilise pour les réfugiés, par exemple via un portail de recrutement et un bureau de coordination des mesures de soutien.
« Nous allons nous réorienter dans un monde transformé », a conclu Olaf Scholz. Mais « nous parviendrons à maintenir et à entretenir des relations économiques ».
Le chancelier a, par ailleurs, évoqué les ponts qu’il faudrait construire après la guerre. Le président russe Vladimir Poutine détruit la Russie avec ce conflit, estime-t-il. Mais la Russie restera le plus vaste pays d’Europe, et il faut se préparer à l’après, enchaîne-t-il.
« Aujourd’hui, nous renforçons les sanctions. Mais la Russie, quand elle aura mis fin à la guerre, et les citoyens russes, quand ils aspireront à un autre avenir, auront besoin de voir s’ouvrir à nouveau, dans une autre époque, l’opportunité de renouer des coopérations économiques », a dit le chancelier. Lire le discours du chancelier Olaf Scholz (en allemand)
La ministre allemande de l’Intérieur veut plus d’imams allemands
L’aide publique à la formation de prédicateurs musulmans en Allemagne et la lutte contre l’islamophobie figurent parmi les priorités de la ministre fédérale de l’Intérieur, Nancy Faeser, alors que s’ouvre une nouvelle phase de la « Conférence allemande sur l’islam » (DIK). La ministre a annoncé vouloir « réduire progressivement l’envoi d’imams en Allemagne par d’autres pays pour y mettre finalement un terme ». Des échanges sont déjà en cours entre son ministère et les autorités religieuses turques. Employer des imams germanophones, qui connaissent la vie réelle en Allemagne, est dans l’intérêt des communautés, a souligné Mme Faeser. L’Union turco-musulmane de l’Institut de la religion (Ditib) forme aujourd’hui une partie de son personnel dans son propre centre, situé dans la région de l’Eifel (ouest de l’Allemagne). Un Collège islamique a également été fondé à Osnabrück fin 2019 pour former des imams dans le cadre d’un cursus de deux ans.
Transports : feu vert à la création d’un abonnement mensuel à 49 €
Le chancelier Olaf Scholz et les ministres-présidents des länder se sont accordés en fin de semaine dernière sur le financement d’un abonnement mensuel pour les transports en commun au prix de 49 € par mois. Il sera valide dans les bus et les trains, à l’exception des liaisons à grandes vitesse, à l’échelle de tout le pays. Actuellement, les billets sont parfois beaucoup plus chers et ne valent que pour certaines régions. Le nouveau billet doit contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en incitant les Allemands à opter pour les transports en commun. Il remplacera le ticket mensuel à 9 € mis en place l’été dernier pour lutter contre l'inflation. Ce ticket avait connu un succès retentissant. 52 millions d'abonnements avaient été vendus en trois mois.
Le gouvernement veut inciter les Allemands à faire du sport
Restreint pendant la pandémie, le sport est plus que jamais le gage d’une bonne santé physique et mentale. C’est le message qu’a voulu faire passer ce mardi le gouvernement allemand en organisant à Berlin un Sommet sur l’exercice physique. Les ministres fédéraux de la Santé et de l’Intérieur, Karl Lauterbach et Nancy Faeser, étaient entourés de représentants de sept autres ministères, des länder, des communes et d’associations telles que le Comité olympique allemand. Ce sommet « est un signal de renouveau », annoncent-ils dans une déclaration conjointe.
Les signataires s’engagent à mettre en place des mesures concrètes donner à tous l’accès au sport et à l’exercice physique, quels que soient le lieu d’habitation, l’origine, le genre, l’âge, les possibilités financières et l’état de santé physique et mental.
Ils prévoient la création d’installations sportives, la construction de pistes cyclables sur tout le territoire, la mise en place d’une journée nationale du sport et le renforcement des clubs associatifs. Mais le cœur du projet est l’élaboration d’un plan de développement du sport. Des propositions concrètes seront mises en œuvre à partir de 2024. Plus d'informations
Daniel Barenboim de retour sur scène
En retrait depuis quelques mois pour raisons de santé, le pianiste et chef d’orchestre Daniel Barenboim prépare son retour sur scène. Il dirigera les concerts du Nouvel An les 31 décembre et 1er janvier, a fait savoir l’opéra national (Staatsoper) de Berlin, dont il est le directeur musical. Au programme figure la 9e Symphonie de Beethoven et sa célèbre « Ode à la joie ».
Opéré en février dernier à la colonne vertébrale, Daniel Barenboim avait annoncé début octobre son retrait provisoire en raison d’une maladie neurologique. Il avait dû décliner plusieurs concerts ces derniers mois. Il n’avait pas pu diriger non plus la nouvelle mise en scène de la Tétralogie wagnérienne créée à Berlin pour ses 80 ans, en novembre dernier. Le chef d’orchestre allemand Christian Thielemann l’avait remplacé à la baguette.
Rédaction : A.L