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Le plafond de verre se craquèle en Allemagne

Le plafond de verre se craquèle en Allemagne, © picture alliance/dpa | Annette Riedl

11.01.2023 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en ce mardi 10 janvier 2023.

Le plafond de verre se craquèle en Allemagne

En Allemagne, une femme employée à temps plein a aujourd’hui autant de chances d’accéder à un poste à responsabilités qu’un homme employé à plein temps. C’est le constat encourageant établi par l’Institut allemand de recherche économique (DIW), à Berlin, dans une enquête rapportée par le journal «  Bild am Sonntag  ». En 20 ans, les choses ont ainsi beaucoup changé dans les entreprises allemandes. En l’an 2000, moins de 5 % des femmes employées à temps plein exerçaient un poste à responsabilités, contre 9 % des hommes. En 2020, la proportion de cadres était de 7 % chez les travailleurs à temps plein, qu’ils soient femmes ou hommes. Le travail à temps partiel, nettement plus fréquent chez les femmes, demeure ainsi le principal obstacle à la progression de la carrière de celles-ci. Les femmes ne constituent qu’un tiers des salariés à temps plein en Allemagne. Et qu’un tiers des cadres.

Brésil : l’Allemagne exprime sa solidarité au président Lula

La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a exprimé la solidarité de l’Allemagne au président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, après la prise d’assaut, dimanche, de la place des Trois Pouvoirs, dans le quartier gouvernemental de Brasília, par des milliers de partisans de l'ancien président d'extrême droite brésilien, Jair Bolsonaro. Cet assaut constitue une « attaque lâche et violente contre le cœur de la démocratie brésilienne », a-t-elle déclaré. Le gouvernement allemand le condamne avec la plus grande fermeté. « Où que les démocraties soient agressées à travers le monde, il s’agit toujours aussi d’une attaque contre notre liberté et contre nos valeurs », a-t-elle ajouté.

Le gouvernement allemand convoque l’ambassadeur d’Iran

Le gouvernement allemand a convoqué lundi l’ambassadeur d’Iran à Berlin suite aux nouvelles exécutions de contestataires du régime de Téhéran. Selon la ministre fédérale des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, il s’agissait d’affirmer « sans ambiguïté » que la « répression brutale » des autorités iraniennes, la « terreur envers sa propre population » et les deux récentes exécutions ne resteraient « pas sans conséquence ».La cheffe de la diplomatie allemande a annoncé l’extension des sanctions européennes envers les fonctionnaires iraniens responsables des réactions brutales à l’encontre du mouvement de contestation. La question sera à l’ordre du jour de la prochaine réunion des ministres européens des Affaires étrangères, a-t-elle fait savoir. « Nous nous tenons aux côtés des gens qui ne désirent rien d’autre que de vivre dans la liberté et la sécurité », a-t-elle ajouté. Le mouvement de protestation en Iran est né à la mi-septembre après la mort en garde à vue de Mahsa Amini, jeune Kurde de 22 ans arrêtée par la police des mœurs pour non-respect du strict code vestimentaire islamique. La justice iranienne a, depuis, prononcé 17 condamnations à la peine capitale, dont quatre ont été exécutées.

Près de quatre entreprises sur dix s’attendent à une mauvaise année

Selon une enquête de l’institut IW de Cologne auprès de plus de 2 500 entreprises allemandes, beaucoup parmi elles s’attendent à une mauvaise année, notamment dans les secteurs de la construction, de l’industrie et du commerce. Près de quatre sur dix (39 %) s’attendent à une baisse de leur activité au cours des douze mois à venir en raison de la hausse du prix de l’énergie et des perturbations de chaînes logistiques. 35 % s’attendent à une stagnation de leur activité, et 26 % à une progression.

« Au début de l’année 2022, les entreprises restaient optimistes », commente l’IW. « Mais la hausse durable des prix de l’énergie et les pénuries de matériaux ont anéanti cette atmosphère positive ».

Le bâtiment est le secteur le plus durement touché, et semble même menacé d’une véritable récession. Plus de la moitié des entreprises de la construction s’attendent à une baisse de leur chiffre d’affaires. C’est 20 % de plus qu’à l’été 2022. Le climat est également morose dans l’industrie : 39 % des sociétés tablent sur une baisse de leur activité, et seulement 28 % à une hausse. Il est plus mitigé dans le secteur des services : les attentes pessimistes (32 %) et optimistes (29 %) sont presque à l’équilibre. En effet, les commerçants redoutent une mauvaise année. Mais les fournisseurs de services informatiques et les médias s’attendent à voir leurs carnets de commandes se remplir. En savoir plus

Le moral des consommateurs s’améliore

Le baromètre du moral des consommateurs de la fédération des commerçants allemands (HDE) est en légère progression pour le troisième mois consécutif. « Cette embellie semble reposer en particulier sur la récente amélioration des perspectives conjoncturelles », indique HDE. Le moral des consommateurs allemands reste néanmoins bas. De plus, les sondés sont peu optimistes quant à l’évolution de leurs revenus au cours des mois à venir, en particulier à cause de la hausse des prix de l’énergie. En savoir plus

Les obstacles à la naturalisation pourraient être considérablement réduits

Obtenir la nationalité allemande pourrait devenir possible sans avoir à renoncer à la nationalité du pays d'origine. C'est ce qui ressort d'un nouveau projet de réforme du code de la nationalité. Proposé par le ministère allemand de l'Intérieur, il vient d’être transmis au gouvernement pour approbation. Ce projet de « législation moderne sur la citoyenneté », inscrit dans l'accord de coalition, assouplirait en outre les exigences relatives à la maîtrise de la langue allemande pour certaines catégories de personnes. En effet, parler allemand est généralement une condition préalable à la naturalisation. Autre modification : la durée minimale de séjour avant le dépôt de la demande serait raccourcie. Selon l’agence de presse allemande dpa, les attestations de compétences linguistiques seraient allégées et l'obligation de passer un test de naturalisation pourrait être supprimée pour tous les étrangers âgés d'au moins 67 ans. (Source : deutschland.de)

2022 a été « une année de défis » pour le marché du livre

Le livre n’a pas échappé au tassement de la consommation en 2022. Selon la Fédération allemande du livre, le chiffre d’affaires des ventes effectuées à travers les principaux circuits de distribution (librairies, commerce en ligne, grands magasins) a baissé de 2,1 %. Après une année 2021 dynamique, le nombre d’ouvrages vendus a baissé de 3 %. Néanmoins, les ventes physiques de livres ont pu reprendre du poil de la bête après les fermetures prolongées de 2021 liées à la pandémie. Même si elles n’ont pas retrouvé leur niveau de 2019, elles ont augmenté de 4,8 %.

« 2022 a été une année de défis pour le marché du livre », constate Karin Schmidt-Friderichs, directrice de la Fédération allemande du livre. Les librairies et les maisons d’édition ont surmonté la pandémie à force d’engagement, d’innovation et de proximité avec le client. Mais cette période s’est accompagnée de nombreux défis sur le plan économique. Et le secteur fait aujourd’hui face à de nouveaux obstacles que sont les difficultés d’approvisionnement, la hausse des coûts de production et de l’énergie, ainsi qu’un niveau de consommation historiquement bas. Face à l’inflation généralisée, les clients réfléchissent à deux fois avant de débourser le moindre euro« .

Selon la société d’étude de marché Media Control, le roman le plus vendu en Allemagne l’an passé a été  »La brillante destinée d’Élizabeth Zott«  ( »Eine Frage der Chemie «  en allemand) de l’Américaine Bonnie Garmus. Puis viennent deux romans allemands parus à l’automne : le dernier thriller psychologique de Sebastian Fitzek  »Mimik«  et le récit  »Zur See«  de Dörte Hansen. En savoir plus

Rédaction : A.L.

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