Berlin à l’heure de la Fashion Week

Développement durable, diversité et recherche de la qualité sont les slogans de la Semaine de la mode (Fashion Week) qui a débuté lundi soir à Berlin. L’inauguration s’est déroulée au KantGarage, un garage historique du quartier de Charlottenbourg, situé à l’ouest de la ville. Le lieu accueille jusqu’à samedi les défilés et manifestations de la Fashion Week.

Ce site authentique datant de 1930 entend incarner une atmosphère de nouveau départ et de créativité qui sied particulièrement bien à la capitale allemande. « Notre ville est aussi plurielle que la mode qui y est créée », a souligné Franziska Giffey, bourgmestre régnante de la ville-État. « Elle offre sans cesse de nouveaux emplacements intéressants pour présenter les créations des couturiers établis aussi bien que celles des jeunes talents. »

À l’affiche figurent cette année les collections de Kilian Kerner, Marcel Ostertag, Marc Cain ou encore de créateurs ukrainiens tels que Jean Gritsfeldt. L’actrice américaine Andie MacDowell doit faire une apparition mercredi sur le podium de Marc Cain avec sa fille Rainey Qualley. La Semaine de la mode de Berlin a lieu tous les deux ans. En savoir plus

Boris Pistorius va succéder à Christine Lambrecht au ministère de la Défense

Le ministre de l’Intérieur de la Basse-Saxe, Boris Pistorius, sera nommé jeudi ministre fédéral de la Défense, après la démission de Christine Lambrecht, lundi, a annoncé le chancelier Olaf Scholz.

Juriste de formation, âgé de 62 ans, Boris Pistorius est « un responsable politique doté d’une longue expérience, rompu à la gestion administrative et spécialiste de la politique de sécurité depuis plusieurs années », a indiqué le chancelier. Sa « compétence, sa capacité à s’imposer et ses qualités de cœur » en font « la personne idéale » pour « conduire » la Bundeswehr « dans cette ère de tournant ».

Ministre de l’Intérieur et des Sports du land de Basse-Saxe depuis 2013, M. Pistorius a également été maire de la ville d’Osnabrück (Basse-Saxe) de 2006 à 2013.

Hydrogène : l’Union européenne et le Japon leaders dans la course aux brevets

Selon une étude de l’Office européen des brevets (OEB), l’Union européenne (UE) et le Japon dominent les dépôts de brevets internationaux en lien avec l'hydrogène, considéré comme l’une des technologies les plus prometteuses pour aller vers un avenir énergétique propre.

L’UE est le premier pôle avec 28 % des brevets déposés, dont 11 % venant d’Allemagne, 6 % de France et 3 % des Pays-Bas. Elle est suivie par le Japon (24 %). Les États-Unis (20 %) sont le seul grand pôle d'innovation à avoir perdu du terrain au cours de la dernière décennie.

Les brevets liés aux technologies de production d'hydrogène se sont largement orientés vers des méthodes alternatives à faibles émissions, telles que l'électrolyse, analyse l’OEB. Et l'Europe prend de l'avance en matière de capacité de fabrication d'électrolyseurs.

Parmi les applications finales, l'automobile reste le principal domaine d'activité des innovateurs. En revanche, le décollage ne s’est pas encore réellement opéré dans les transports longue distance, la production d'électricité et l'industrie lourde. En savoir plus

L’industrie allemande continue d’embaucher

Malgré la crise énergétique et les craintes de récession, les effectifs continuent d’augmenter dans l’industrie allemande. Fin novembre, le secteur employait 5,5 millions de personnes, soit 65 000 de plus qu’un an auparavant (+ 1,2 %) et 6 000 de plus qu’en octobre, selon l’Office fédéral des statistiques (destatis). C’est la 11^e hausse consécutive.

Les entreprises industrielles, confrontées à une pénurie croissante de main-d’œuvre qualifiée, réfléchissent avant de licencier des salariés pour faire face à la récession. Elles ont peur de ne pas retrouver facilement le personnel dont elles ont besoin une fois passé le creux de la vague.

Selon destatis, la tendance reste à l’embauche dans toutes les grandes branches industrielles (construction de machines-outils, métallurgie, électronique, optique, équipements électriques, instruments de traitement des données) à l’exception notable de l’automobile. Plus d'informations

« Terroriste du climat » élu mot politiquement incorrect de l’année

L’expression « terroriste du climat » (Klimaterrorist) a été élue mot politiquement incorrect de l’année il y a quelques jours en Allemagne. Le terme compare les activistes du climat à des terroristes en les criminalisant et en les diffamant, a justifié Constanze Spieß, membre et porte-parole du jury composé de professeurs de linguistique et de journalistes. Cette comparaison place ces formes pacifiques de protestation relevant de la désobéissance civile et de la résistance démocratique dans un contexte de violence et d’hostilité à l’État, ajoute-t-elle. 1 476 personnes avaient envoyé l’un des 497 mots différents présentés au jury. Les termes « tourisme social » et « architecture défensive » ont pris les deuxième et troisième places.

Le Chœur de l’Église Saint-Thomas de Leipzig commémore Jean-Sébastien Bach

Le Chœur de l’Église Saint-Thomas de Leipzig commémore cette année le 300^e anniversaire de la candidature de Jean-Sébastien Bach (1685-1750) au poste de Thomaskantor de l'église luthérienne Saint-Thomas de Leipzig, qu’il occupera pendant plus d’un quart de siècle, de 1723 à sa mort. En tant que Cantor et directeur musical, Bach était responsable de l'organisation musicale des deux églises principales de la ville (Saint-Nicolas et Saint-Thomas). Il enseignait la musique. Enfin, les devoirs de sa charge comprenaient également l’exécution de cantates lors de l’office du dimanche et des jours fériés. Le Chœur de l’Église Saint-Thomas de Leipzig interprétera le 21 mars prochain lors d’un concert les deux cantates choisies par le compositeur pour postuler à la charge de Cantor. Une série de concerts intitulée « Les 300 ans de Bach à Leipzig » débutera au mois de juin. En savoir plus

L’intérêt pour les archives de la Stasi ne se dément pas

Plus de 30 ans après la réunification, les 111 kilomètres de rayonnages contenant les archives de la Stasi, la police politique de l’ex-RDA, suscitent toujours la curiosité. Les Archives fédérales (Bundesachiv), auxquelles ces documents ont été versés en 2021, ont enregistré l’an passé plus de 29 000 demandes de consultation. Près de 7 600 d’entre elles concernaient des vérifications de sécurité, des vérifications concernant des employés de la fonction publique ou des questions relatives aux pensions. 2 242 requêtes étaient des demandes de réhabilitation ou de réparations de personnes ayant été persécutées par le régime de la RDA. 3,4 millions de personnes ont consulté des documents aux Archives de la Stasi depuis 1991.

Rédaction : A.L.