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C'est parti ! Le carnaval bat son plein en Allemagne

C'est parti ! Le carnaval bat son plein en Allemagne, © picture alliance/dpa | Rolf Vennenbernd

17.02.2023 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en Allemagne en ce vendredi 17 février 2023.

C’est la saison du carnaval !

Ils sont entrés en scène grimés de bonne humeur. Ils rayonnent dans leurs costumes bariolés et leurs drôles de perruques. Les fous du carnaval allemand ne sont jamais avares d’imagination. Depuis hier, ils ont entamé les défilés de rue à Cologne, Düsseldorf ou encore Mayence, les bastions de cette tradition séculaire. Après deux années de restrictions dues à la pandémie, ils s’en donnent à cœur joie, sans toutefois oublier ni la guerre en Ukraine, ni les victimes des séismes en Turquie et en Syrie. Le lundi des roses (20 février) rassemblera des milliers de joyeux drilles pour célébrer l’apogée du carnaval, deux jours avant le début du Carême.

Énergie : l’Allemagne et la Belgique veulent renforcer leur coopération

Les chefs de gouvernement allemand et belge, Olaf Scholz et Alexander De Croo veulent renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’énergie. C’est ce qu’ils ont annoncé mardi, à l’occasion des premières rencontres germano-belges sur l’énergie à Zeebruges (Belgique).

La Belgique prévoit d’engager dans les mois qui viennent des travaux visant à doubler sa capacité de livraison de gaz naturel liquéfié (GNL) à l’Allemagne. Elle est devenue, en 2022, l’un des principaux fournisseurs de gaz de Berlin après l’arrêt des livraisons russes. « Les douze derniers mois ont une nouvelle fois montré de manière impressionnante l’importance d’une étroite coopération européenne sur les questions d’énergie », a souligné M. Scholz.

Selon M. De Croo, les nouvelles infrastructures serviront aussi pour l’hydrogène. L’Allemagne et la Belgique entendent raccorder leurs infrastructures dans ce domaine d’ici à 2028.

Enfin, les liens se resserrent dans le domaine de l’électricité. Les opérateurs allemand Amprion et belge Elia ont signé une déclaration d’intention en vue de construire d’ici à 2037 un deuxième pont électrique entre Oberzier (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) et Lixhe, à la frontière belgo-néerlandaise. Une première infrastructure de ce genre d’une capacité de près de 1 000 mégawatts existe depuis 2020 entre Aix-la-Chapelle et Liège. Le chancelier Scholz a salué cette initiative. Les interconnexions électriques entre les États européens sont importantes pour faciliter l’entraide, a-t-il souligné. En savoir plus

La ville de Halle va accueillir un Centre d’avenir pour l’unité allemande

La ville de Halle, en Saxe-Anhalt, va accueillir un Centre d’avenir pour l’unité allemande et la transformation européenne. La cité située sur les rives de la Saale a été choisie par un jury face à cinq autres villes d’Allemagne centrale et orientale : Eisenach, Iéna, Leipzig et Francfort-sur-l’Oder. Elle avait mis en avant l’environnement scientifique et culturel d’excellence qu’elle offre à la future institution, dont l’inauguration est prévue en 2028. La ville a aussi vu grandir l’ancien ministre des Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher, et été l’un des centres du mouvement pour les droits civiques en RDA à l’automne 1989.

Le Centre d’avenir pour l’unité allemande et la transformation européenne devra être un « lieu vivant au cœur de l’Allemagne et de l’Europe », a commenté le maire de Halle, Egbert Geier. Sa mission : valoriser les réussites de l’unification allemande et mettre ces expériences à profit pour gérer les ruptures et les crises futures. Trente ans après l’unification, c’est un projet « plus utile que jamais », a souligné Reiner Haseloff, ministre-président de Saxe-Anhalt.

Le projet est financé par l’État fédéral. Le gouvernement va lancer un concours d’architecture et mettre sur la table 200 millions d’euros pour la construction d’un bâtiment moderne. Il financera également à hauteur de 40 millions d’euros par an le fonctionnement du centre.

Ouverture de la Berlinale sous le signe de la solidarité avec l’Ukraine

La 73e édition du Festival international du film de Berlin a débuté hier soir sous le signe de la solidarité avec l’Ukraine. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, était invité à s’exprimer par visioconférence lors de la soirée d’inauguration. Son intervention a été précédée d’une brève introduction de l’acteur et réalisateur américain, Sean Penn, qui présente à la Berlinale son long métrage « Superpower  », tourné l’an dernier en Ukraine.

« La Berlinale, ainsi que tous les réalisateurs et participants présents sont solidaires de la population ukrainienne qui lutte pour son indépendance, et condamnent avec la plus grande fermeté la guerre d’agression russe contre l’Ukraine. Nos pensées et notre sympathie vont aux victimes, à la population qui souffre, aux millions de gens qui ont quitté l’Ukraine et aux artistes qui sont restés pour défendre leur pays et pour continuer à filmer la guerre », ont affirmé les directeurs du festival, Mariette Rissenbeek et Carlo Chatrian.

Le long métrage « She came to Me  », signé Rebecca Miller et présenté dans la section Berlinale Special Gala, a été projeté en avant-première en ouverture de la Berlinale. La réalisatrice était présente avec toute l’équipe du film (Anne Hathaway, Marisa Tomei, Peter Dinklage, Joanna Kulig, Evan Ellison, etc.). 18 films, dont cinq allemands et deux français, sont engagés cette année dans la compétition pour remporter les Ours d’or et d’argent de la Berlinale d’ici au 26 février. En savoir plus

Exposition : comment l’intelligence artificielle renouvelle l’art de la photo

Le Musée d’art de Bonn présente du 16 février au 30 avril une exposition sur les bouleversements de la photographie d’art par les technologies numériques et l’intelligence artificielle. Photogrammétrie, scanner 3D, impression 3D, réalité augmentée, effets spéciaux numériques (computer-generated imagery), apprentissage automatique (machine learning) : les nouveaux outils élargissent considérablement le champ des possibles. Ils conduisent même parfois à redéfinir l’art photographique lui-même.

Ainsi, du photographe ou de l’ordinateur : qui est l’auteur ? De l’œil de l’artiste ou de l’algorithme de reconnaissance d’image, qui a la maîtrise de l’interprétation dans les univers visuels numériques ? Et que peut faire surgir la tension entre la réalité et le virtuel, entre la matérialité et l’immatériel ?

L’exposition, intitulée « Expect the Unexpected. Concepts actuels de la photographie », réunit des travaux réalisés ces dix dernières années. Les artistes font voler en éclats les frontières entre la photo, la peinture et la sculpture. Quand ils ne réinventent pas la photo en inversant tout le processus de création, à l’instar de Michael Reisch. Le photographe allemand réalise des œuvres à partir d’interférences générées par ordinateur qu’il convertit en objets en trois dimensions grâce à des programmes informatiques. Il imprime ensuite ces objets sur une imprimante 3D, puis il les photographie. En savoir plus

Rédaction : A.L.

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