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C’est dans l’actualité…7 mars 2023

Sécheresse à Treplin, dans le Brandebourg (est de l’Allemagne), en mai 2018

Sécheresse à Treplin, dans le Brandebourg (est de l’Allemagne), en mai 2018, © picture alliance /dpa-Zentralbild/Patrick Pleul

07.03.2023 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en Allemagne en ce mardi 7 mars 2023

Le coût du changement climatique d’ici 2050 évalué entre 280 et 900 milliards d’euro

Selon sa sévérité, le changement climatique devrait engendrer pour l’Allemagne un coût économique cumulé allant de 280 et 900 milliards d’euros d’ici à 2050. C’est ce qu’affirme une étude scientifique publiée lundi pour le compte du ministère fédéral de l’Économie et de la Protection du climat. Les dégâts liés au réchauffement ont déjà coûté 145 milliards d’euros de 2000 à 2021, dont 80 milliards depuis 2018, selon les auteurs. Il faut ajouter à cela des effets non chiffrables sur la santé, la mortalité, le fonctionnement des écosystèmes, la biodiversité et la qualité de vie.

Cela montre « qu’il nous faut prendre très au sérieux l’ambition climatique », a commenté Stefan Wenzel, secrétaire d’État parlementaire au ministère fédéral de l’Économie. « Sinon, nous courons le risque de mettre un fardeau très lourd sur les épaules des générations futures. […] Chaque euro investi dans la protection du climat réduit les coûts macroéconomiques liés aux événements climatiques extrêmes. »

Le gouvernement allemand prépare actuellement une stratégie d’adaptation assortie d’objectifs chiffrés pour amortir les conséquences du changement climatique. Cette stratégie sera au cœur d’une loi d’adaptation au changement climatique qui est en cours d’élaboration. En savoir plus

L’Allemagne veut installer 500 000 pompes à chaleur par an

Le gouvernement allemand veut accélérer le déploiement des énergies renouvelables. « Nous allons installer 500 000 pompes à chaleur par an à partir de 2024 », a fait savoir le chancelier Olaf Scholz, ce mardi, lors du Congrès de la Fédération des entreprises municipales.

Plus respectueuses du climat qu’un chauffage classique, les pompes à chaleur connaissent actuellement un grand succès en Allemagne. La production a augmenté de 50 % sur les neuf premiers mois de l’année 2022, selon l’Office fédéral des statistiques. Le nombre de dispositifs vendus est passé de 120 000 en 2020 à 236 000 en 2022.

L’Allemagne misera également les centrales au gaz, a annoncé M. Scholz. Le chancelier veut développer les centrales à l’hydrogène. « L’hydrogène peut, et doit se substituer au gaz naturel, au pétrole et au charbon, notamment dans l’industrie, l’énergie et les transports aérien, maritime et par poids lourds », a dit le chancelier.

L’Allemagne met, par ailleurs, tout en œuvre pour renforcer ses capacités de production d’énergie éolienne et solaire. Le Bundestag et le Bundesrat ont approuvé en fin de semaine dernière une loi qui accélère les procédures de planification et d’autorisation pour la construction de parcs éoliens, de fermes solaires et de réseaux de raccordement. L’Allemagne entend couvrir au moins 80 % de sa consommation d’électricité grâce aux énergies renouvelables d’ici à 2030.

Tourisme : les Allemands rêvent d’ailleurs

C’est dans une atmosphère optimiste, pour ne pas dire euphorique que s’est ouvert ce mardi le salon international du tourisme de Berlin (ITB). Après trois ans de pandémie, les Allemands rêvent plus que jamais de voyages. Les agences spécialisées ne comptent plus les demandes de réservation. Au mois de janvier, leur chiffre d’affaires avait doublé par rapport à 2022. Il dépassait de 12% celui de 2019, selon la Fédération allemande des agences de voyages. Les professionnels notent aussi un retour des réservations à l’avance.

La saison estivale (mai-octobre) concentre les deux tiers des réservations enregistrées depuis le début de l’année. Les envies d’ailleurs concernent aussi bien les voyages individuels que les voyages organisés. Elles concernent tous les types de destinations, des plus proches aux plus lointaines. La Méditerranée (Turquie, Espagne, Grèce, Egypte) a particulièrement la cote. Ni le haut niveau de l’inflation, ni les inquiétudes liée à la guerre en Ukraine ne semblent devoir contrarier cette envie de nouveaux horizons. En savoir plus

Le chômage devrait baisser dans les mois qui viennent

Le nombre de chômeurs devrait baisser en Allemagne dans les mois qui viennent, et l’emploi continuer à augmenter. C’est ce qu’indique le baromètre de l'Institut de recherche sur le marché du travail et l'emploi (IAB), selon son directeur, Bernd Fitzenberger. Les plans sociaux annoncés ces derniers temps ne modifient pas la tendance, ajoute-t-il. Le marché du travail allemand « demeure solide » et les perspectives conjoncturelles se sont « éclaircies » d’ici à la fin de l’année. Malgré « le ralentissement conjoncturel », on n’observe pas « de grande vague de licenciements du point de vue global ».

Exposition : la lumière des études à l’huile

L’ombre des nuages, la cadence du ressac, la fuite du vent, les infinis jeux de lumière sur un paysage : vers 1820, les peintres ont découvert la technique de l’étude à l’huile. L’école de Düsseldorf, l’Allemand Caspar David Friedrich et le Français Camille Corot en furent de grands adeptes. Jusqu’au 7 mai, le musée Kunstpalast de Düsseldorf propose une plongée au cœur cette révolution picturale. L’exposition, intitulée « Mehr Licht  » (« Davantage de lumière »), rassemble 170 œuvres de 75 artistes provenant de musées et de collections privées de toute l’Europe.

Grâce à l’étude à l’huile, les peintres ont pu mémoriser sur la toile l’expérience directe de la nature. Ils ont étudié les variations de la lumière sur un paysage au fil du jour. Ils ont saisi les caresses du vent sur l’herbe et la fougue des torrents. Le détail est devenu l’objet même du tableau. Les études à l’huile n’étaient pas destinées à la vente ou à des musées. Mais notre regard a changé. Elles apparaissent aujourd’hui comme des chefs-d’œuvre. En savoir plus

Une édition originale rare de Shakespeare exposée à Cologne

Le musée Wallraf-Richartz de Cologne présente jusqu’au 11 juin l’une des éditions originales des œuvres de William Shakespeare (1564-1616) les mieux conservées au monde. Il s’agit du Premier folio, le tout premier recueil des œuvres du dramaturge britannique, publié il y a tout juste 400 ans, sept ans après sa mort. Cette édition à reliure en cuir est aujourd’hui l’un des livres les plus chers au monde. Il n’en reste que 235 exemplaires à travers le monde. L’un d’entre eux appartient à la bibliothèque universitaire et municipale de Cologne. Il est exposé aux côtés de 40 œuvres graphiques sur le thème de l’art et du théâtre dans le cadre d’une exposition intitulée « Das ganze Drama » (« Tout le drame »). En savoir plus

Rédaction : A.L.

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