Bienvenue sur les pages du Ministère fédéral des Affaires étrangères

C’est dans l’actualité…

Matthew Lopez, Das Vermächtnis (The Inheritance), Residenztheater (Théâtre national bavarois), traduit de l’américain par Hannes Becker, librement adapté du roman „Howards End“ de E. M. Forster. Mise en scène

Matthew Lopez, Das Vermächtnis (The Inheritance), Residenztheater (Théâtre national bavarois), traduit de l’américain par Hannes Becker, librement adapté du roman « Howards End » de E. M. Forster. Mise en scène : Philipp Stölzl, © Rencontres théâtrales de Berlin 2023 | Berliner Festspiele, Photo : Sandra Then

12.05.2023 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en Allemagne en ce vendredi 12 mai 2023.

Ouverture des Rencontres théâtrales de Berlin

C’est l’un des grands rendez-vous de l’année pour le théâtre germanophone. Depuis 1963, les Rencontres théâtrales de Berlin présentent les dix productions les plus remarquables de la saison en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Elles s’ouvrent ce vendredi 12 mai sur une pièce en deux parties de sept heures en deux parties : «  The Inheritage  » de Matthew Lopez, mise en scène au Residenztheater de Munich par Philipp Stölzl. Les dix productions retenues parmi 450 spectacles sont éclectiques et transdisciplinaires. À l’affiche figurent notamment : « Ophelia’s Got Talent » de Florentina Holzinger (Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz, Berlin), « Der Einzige und sein Eigentum  » de Sebastian Hartmann et PC Nackt d’après Max Stirner (Deutsches Theater Berlin), « Der Bus nach Dachau. Ein 21st Century Erinnerungsstück » (Schauspielhaus Bochum et De Warme Winkel, co-production avec l’Internationaal Theater Amsterdam), « Nora » de Sivan Ben Yishai, Henrik Ibsen, Gerhild Steinbuch et Ivna Žic (Münchner Kammerspiele), « Le Songe d'une nuit d'été » de William Shakespeare (Theater Basel, Bâle) ou encore « Die Eingeborenen von Maria Blut » de Maria Lazar (Burgtheater, Vienne). Le festival s’achève le 28 mai. En savoir plus

Grève : le transport ferroviaire à nouveau paralysé lundi et mardi prochains

Dans son bras de fer avec les compagnies ferroviaires, le syndicat allemand des transports et du rail EVG a déposé un préavis de grève pour le début de la semaine prochaine. Il devrait à nouveau paralyser le trafic ferroviaire pendant 50 heures de dimanche à 22 heures jusqu’à mardi à minuit. La compagnie de transport ferroviaire allemande Deutsche Bahn s’attend à des « répercussions massives », y compris « sur le transport de fret transeuropéen ».

Il s’agit du troisième mouvement de grève massif dans les transports allemands depuis la fin mars. « Nous voulons, cette fois, affecter massivement l’économie parce que nous espérons que cela fera bouger les négociations salariales », justifie Kristian Loroch, l’un des négociateurs du syndicat EVG. Pour l’heure, syndicat et patronat s’accusent mutuellement de vouloir imposer un « diktat  » sur la négociation.

Le syndicat EVG estime que les concessions faites par la Deutsche Bahn ne répondent pas à son souci de donner un coup de pouce plus important aux salaires modestes, ni à la volonté des salariés de voir leur rémunération augmenter dès cette année pour faire face à l’inflation. Il réclame une augmentation générale des salaires de 650 € bruts dans le cadre d’un accord valable douze mois.

« Nous mettons sur la table [une augmentation] de 10 %, l’offre la plus élevée de toute l’histoire de la compagnie », répond le directeur des ressources humaines de la Deutsche Bahn, Martin Seiler. L’entreprise propose une prime exceptionnelle de 2850 € en 2023, assortie d’une augmentation des rémunérations à partir de 2024. Cette augmentation s’élèverait à 10 % pour les bas et moyens salaires et à 8 % pour les salaires plus élevés. L’accord sera signé pour 27 mois.

Les PME allemandes résilientes face à la multiplication des crises, selon une étude

Souplesse, adaptabilité, garantie d’un matelas financier, palette de fournisseurs diversifiée : près des trois quarts des PME allemandes se disent « très » (14 %) ou « plutôt résilientes » (62 %) malgré la multiplication des crises. C’est le résultat d’un sondage de l’institut Forsa pour la banque allemande Commerzbank auprès de 1 500 entreprises. Selon les répondants, la pénurie de main-d’œuvre constitue actuellement le premier défi (74 %) auquel elles sont confrontées, devant la hausse du coût de l’énergie (72 %), le renchérissement des matières premières (63 %) et la perturbation des chaînes logistiques internationales (54 %). Environ la moitié des PME ont mis en place des mesures en réponse à ces crises : optimisation de la consommation énergétique (56 %), baisse des coûts (48 %), recherche de nouveaux fournisseurs (39 %), etc. En savoir plus

Les Allemands retournent au cinéma

Ébranlées par la pandémie, les salles obscures reprennent des couleurs en Allemagne. Selon l’Office allemand de promotion du cinéma (Filmförderungsanstalt, FFA), elles ont vendu 24,4 millions de billets au premier trimestre pour un chiffre d’affaires de près de 250 millions d’euros. C’est un niveau de fréquentation similaire à celui d’avant le Covid-19. Par ailleurs, la part des films allemands a augmenté pour atteindre 29 %, se félicite la FFA. L’étude montre toutefois que le cinéma n’a plus la même importance aux yeux du public, et que le secteur doit redoubler d’efforts pour promouvoir les nouveaux films et le Septième Art.

La Deutsche Welle fête ses 70 ans

C’est une allocution radiodiffusée du président fédéral Theodor Heuss qui lui a fait faire ses premiers pas sur les ondes. La radio allemande Deutsche Welle est née il y a 70 ans, le 3 mai 1953, à Cologne.

Créée pour devenir la voix de la jeune République fédérale à l’étranger, elle a commencé à émettre en langues étrangères dès 1954. Elle diffuse aujourd’hui ses programmes dans 32 langues. Dès 1957, elle a proposé un programme d’apprentissage de la langue allemande (« Lernt Deutsch bei der Deutschen Welle »), ancêtre des offres interactives qu’elle diffuse aujourd’hui sur Internet.

D’autres innovations se sont ajoutées au fil des ans : la création d’un centre de formation pour les professionnels des médias des pays en développement (1964), une chaîne de télévision (1992) qui émet aujourd’hui en quatre langues (anglais, allemand, arabe, espagnol), un site Internet (1994), le Global Media Forum (2008) qui rassemble chaque année 2000 experts d’une centaine de pays et, depuis 2015, un prix le Freedom of Speech Award qui récompense l’engagement en faveur des droits de l’homme et de la liberté d’opinion.

« En fêtant les 70 ans de la Deutsche Welle, nous célébrons aussi 70 années durant lesquelles votre chaîne a mérité de la démocratie », a affirmé le chancelier Olaf Scholz lors d’une cérémonie anniversaire, jeudi, à Berlin.

« La Deutsche Welle ne symbolise pas seulement la liberté d’expression », a ajouté la ministre fédérale déléguée à la Culture, Claudia Roth. « Elle incarne la liberté d’expression dans le dialogue entre la démocratie allemande et le monde ». Ses émissions suscitent des débats qui, sans cela, resteraient tabous pour des raisons politiques ou religieuses dans les régions où elle émet.

Or, c’est justement dans les régions qui ne la reconnaissent pas, dans les régimes autoritaires et les dictatures que son travail est indispensable, a souligné la ministre déléguée. Mme Roth a cité la Russie, où la Deutsche Welle fait partie des rares médias étrangers qui conservent un public, notamment grâce aux plateformes numériques qui permette de contourner la censure. « La Deutsche Welle contribue ainsi à tenir le public russophone informé avec des informations fiables et basées sur des faits et à contrer la désinformation et la propagande agressive du régime de Vladimir Poutine. »

Rédaction : A.L.

Retour en haut de page