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Contre le terrorisme, Berlin apporte son soutien à la Force conjointe du G5 au Sahel

14.12.2017 - Communiqué de presse

La chancelière Angela Merkel a appelé mercredi aux côtés du président français, Emmanuel Macron, à la mise en place rapide de la Force conjointe antiterroriste du G5 au Sahel.

La chancelière Angela Merkel a appelé mercredi aux côtés du président français, Emmanuel Macron, à la mise en place rapide de la Force conjointe antiterroriste du G5 au Sahel. Elle a assuré ce projet porté par le Tchad, le Niger, le Mali, le Burkina Faso et la Mauritanie du soutien logistique et financier de l’Allemagne. « Le terrorisme islamiste se propage. Nous n’avons pas le temps d’attendre, il faut débuter ce combat au plus vite », a-t-elle souligné lors d’une réunion à La CelleSaint-Cloud (Yvelines).

Angela Merkel répondait au souhait exprimé par Emmanuel Macron : apporter rapidement un soutien financier et politique accru à la Force conjointe du G5. La France et l’Allemagne appuient depuis le mois d’avril la mise en place de cette force, décidée en février par les pays africains de la région (G5) pour endiguer la menace djihadiste exacerbée par le chaos en Libye, l’extension de la secte Boko Haram au Nigéria et celle de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda au nord du Mali. L’Union européenne (UE) coordonne les projets de soutien à la Force conjointe. Mais l’initiative manquait jusqu’à présent de ressources pour lutter efficacement contre le terrorisme dans cette région pauvre située au sud du Sahara.

La sécurité, condition du développement

La réunion de soutien de La Celle-Saint-Cloud va changer la donne. L’Arabie saoudite, par exemple, a promis 100 millions d’euros, les Émirats arabes unis 30 millions et l’UE 50 millions.

La chancelière s’est félicitée de ce soutien actif à la Force conjointe. L’Allemagne entend verser environ un milliard d’euros d’aide au développement aux pays du Sahel d’ici à 2021, a-t-elle annoncé. Mais cela « ne servira à rien si les populations ne peuvent pas vivre en sécurité ». La sécurité est la condition du développement.L’Allemagne est, par ailleurs, directement engagée au Mali. Elle forme des soldats maliens et participe à la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali). Elle appuie aussi activement le processus de paix.

A.L.

Plus d’informations :

Office de presse et d'information du gouvernement fédéral (en allemand)

Présidence de la République : conférence de presse lors de la réunion de soutien au G5 Sahel (vidéo)

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