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Utiliser tous les canaux de discussion : la ministre Annalena Baerbock se rend de nouveau au Proche-Orient

La ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock et son homologue des Émirats arabes unis Abdallah ben Zayed Al Nahyane

La ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock et son homologue des Émirats arabes unis Abdallah ben Zayed Al Nahyane, © Thomas Trutschel/photothek.de

10.11.2023 - Article

​​​​​​​Lors de son déplacement au Proche-Orient, le troisième depuis le 7 octobre, la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock se rendra aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite et à Israël. Lisez ici les motifs de sa visite.

L’attaque armée de l’organisation terroriste du Hamas contre l’État d’Israël remonte maintenant à un mois. Un mois qui a laissé des blessures profondes au Proche-Orient. Les images des habitants sur place ne laissent personne indifférent : le désespoir des familles israéliennes qui craignent toujours pour leurs enfants pris en otage par le Hamas. La douleur des personnes qui ont perdu leurs proches lors de l’attaque du Hamas. Dans le même temps, il y a la situation humanitaire catastrophique à Gaza, avec des milliers de morts et de blessés qui ont été délibérément utilisés comme boucliers humains par le Hamas.

Par ses actes de terreur, le Hamas veut semer la discorde dans la communauté internationale et anéantir les prudentes étapes de rapprochement d’Israël avec certains de ses voisins arabes. Il importe donc d’autant plus d’utiliser maintenant tous les canaux de discussion disponibles afin d’empêcher un embrasement imminent de la région. C’est la raison pour laquelle la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock se rend de nouveau, le 10 novembre, dans la région afin de discuter notamment de la situation au Proche-Orient avec ses homologues des Émirats arabes unis, d’Arabie saoudite et du Qatar. Il sera bien évidemment aussi question des efforts que nous déployons pour obtenir la libération des otages allemands.

Avant son départ le 10 novembre 2023, la ministre Annalena Baerbock a déclaré :

La chance historique d’une paix d’Israël avec ses voisins arabes ne doit pas être détruite. Car c’est précisément l’objectif des terroristes. Concernant les efforts que nous déployons pour obtenir la libération des otages, pour mettre en place des accès humanitaires vers Gaza ou pour empêcher un débordement régional de la violence, là aussi notre démarche n’aura de succès que si nous unissons nos forces avec les États arabes du Golfe.

Après ses entretiens dans les pays du Golfe, Annalena Baerbock se rendra à Israël. Pour la ministre, il s’agit déjà de sa troisième visite dans le pays depuis l’attaque armée du Hamas le 7 octobre dernier. Elle rencontrera ainsi de nouveau son homologue israélien Eli Cohen, à qui elle réitérera la solidarité de l’Allemagne.

L’annonce d’Israël, le 9 novembre, de vouloir mettre en place des pauses humanitaires pour la bande de Gaza constitue une lueur d’espoir. L’introduction de telles pauses humanitaires avait entre autres été préalablement réclamée par les États du G7 lors d’une réunion à Tokyo. Elles permettront d’approvisionner les habitants de Gaza en produits de première nécessité et d’alléger leur souffrance.

La ministre Annalena Baerbock a déclaré à ce sujet :

Dans sa défense contre la terreur du Hamas, Israël peut compter résolument et indéfectiblement sur l’Allemagne. En tant que démocraties, nous travaillons main dans la main. Bien entendu, Israël doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les civils. Cela vaut également si le Hamas continue de se retrancher derrière des centaines de milliers de civils et se cache, à dessein, directement sous des écoles ou des hôpitaux.

Même si des solutions politiques paraissent pour l’heure irréalisables, il est essentiel, y compris dans cette situation de crise actuelle, de ne pas perdre de vue une solution pérenne. Il est nécessaire de parvenir à une paix durable pour la population au Proche-Orient ; les Israéliens et les Palestiniens doivent pouvoir vivre côte à côte dans la paix, la sécurité et la dignité. Pour ce faire, une solution négociée à deux États s’impose. Or celle‑ci ne pourra réussir que si tous les États de la région s’impliquent.

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