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Ukraine, Turquie, sécurité économique : la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock assiste au Conseil des affaires étrangères de l’UE du mois de juillet

La ministre fédérale des Affaires étrangères Baerbock et le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell

La ministre fédérale des Affaires étrangères Baerbock et le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, © Janine Schmitz/photothek.de

20.07.2023 - Article

​​​​​​​Jeudi 20 juillet, les ministres des Affaires étrangères de l’UE se réunissent à Bruxelles pour évoquer notamment la poursuite du soutien à l’Ukraine, les relations entre l’UE et la Turquie, la sécurité économique ainsi que de nouvelles sanctions. Gros plan sur l’ordre du jour exact.

L’agenda du dernier Conseil des affaires étrangères de l’UE avant la pause politique estivale à Bruxelles est bien rempli. Les ministres des Affaires étrangères européens discuteront par visioconférence avec leur homologue ukrainien Dmytro Kuleba de la situation actuelle en Ukraine. Les États membres de l’UE évalueront ensuite sans participants externes quelles sont les possibilités de renforcer le soutien apporté à l’Ukraine dans sa lutte contre la guerre d’agression russe. Il sera principalement question de définir les contours des éventuelles garanties de sécurité accordées à l’Ukraine, faisant ainsi suite aux entretiens menés en marge du sommet de l’OTAN la semaine dernière à Vilnius. Les ministres des Affaires étrangères discuteront par ailleurs de la façon dont il pourra être demandé à la Russie de rendre des comptes pour les crimes commis en Ukraine.

Relations UE-Turquie

L’entretien de bonnes relations avec la Turquie constitue pour l’Union européenne un intérêt stratégique, bien que les relations soient complexes. Les liens étroits entre les citoyennes et citoyens de part et d’autre, le statut de la Turquie en tant que pays candidat à l’adhésion à l’UE ainsi que le partenariat établi par sa présence dans l’OTAN font face à des déficits qui peuvent revêtir une certaine gravité dans les domaines de l’état de droit et des droits fondamentaux. La Commission européenne en a fait le constat à plusieurs reprises. Lors du Conseil des Affaires étrangères fin juin 2023, les chefs d’État et de gouvernement de l’UE ont appelé la Commission européenne, suite à une initiative de l’Allemagne, à présenter d’ici l’automne un rapport sur le cours mené par la Turquie suite à la réélection du président turc Recep Tayyip Erdoğan. Les ministres des Affaires étrangères discuteront ainsi aujourd’hui de l’état actuel des relations entre l’UE et la Turquie.

Sécurité économique

Les chaînes d’approvisionnement interrompues pendant la pandémie de Covid-19 ou encore l’instrumentalisation par la Russie du gaz et du pétrole montrent que la résilience et la souveraineté économiques jouent de plus en plus souvent aussi un rôle en matière de sécurité. L’UE a présenté le 20 juin dernier sa « stratégie européenne en matière de sécurité économique » axée sur les trois volets « promouvoir, protéger et établir des partenariats ». L’Europe des Vingt-Sept examinera quelle dimension la sécurité économique occupe en matière de politique extérieure. La « Stratégie pour la Chine » de l’Allemagne dévoilée la semaine dernière retiendra également l’attention dans ce contexte.

Échange avec Antony Blinken

Les relations entre l’Union européenne et les États-Unis ont rarement été si étroites qu’actuellement. Cette coordination renforcée se traduit aujourd’hui par la participation du ministre des Affaires étrangères américain Antony Blinken à une visioconférence avec les ministres européens pour un échange approfondi, en particulier au sujet du soutien commun apporté à l’Ukraine. D’autres thématiques de politique extérieure telles que la situation dans les Balkans occidentaux ou le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan seront probablement aussi abordées.

Autres sujets : sanctions, COP28...

Dans de nombreuses régions du monde, la situation en matière de droits humains demeure grave pour les femmes et les filles. Dans le cadre du régime mondial de sanctions en matière de droits de l’homme qui existe déjà, l’UE prévoit ainsi d’inscrire de nouveaux responsables sur la liste correspondante, notamment en Afghanistan, au Soudan du Sud et en République centrafricaine, en raison de violations des droits humains et de violences sexuelles à l’encontre des femmes. À l’initiative du groupe d’amis germano-danois en faveur d’une diplomatie climatique ambitieuse de l’UE, les ministres des Affaires étrangères discuteront par ailleurs des préparatifs de la 28e Conférence mondiale sur le climat (COP28) qui se tiendra en décembre prochain.

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