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Un nouveau grand fabricant de puces électroniques va s’implanter dans le pays
Une usine de puces électroniques TSMC. Une usine de puces électroniques comme celle-ci doit voir le jour à Dresde. TSMC compte y produire des semi-conducteurs destinés à des installations éoliennes ou photovoltaïques ainsi qu’à des pompes à chaleur, © Taiwan Semiconductor Manufacturing Co., Ltd.
Le fabricant taïwanais de semi-conducteurs TSMC compte investir plusieurs milliards d’euros dans la construction d’une usine de puces électroniques à Dresde.
Le chancelier fédéral se réjouit de cette décision du conseil d’administration de TSMC. « L’Allemagne est en passe de devenir l’un des premiers sites de production de semi-conducteurs en Europe », s’est félicité Olaf Scholz. Et d’ajouter : « L’Allemagne est un site industriel performant où l’on investit dans les technologies les plus modernes. »
Avec Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), c’est un nouveau géant de la fonderie de semi-conducteurs qui s’implante en Allemagne, démontrant que l’Allemagne est un site attractif et compétitif, notamment dans les technologies de pointe telles que la micro-électronique.
Le conseil d’administration de TSMC a annoncé sa décision d’investir en Allemagne mardi dernier. Bosch, Infineon, autre fabricant de semi-conducteurs, et la société néerlandaise NXP sont également impliqués dans le projet de Dresde. Le ministère de l'économie et de la protection du climat a annoncé que TSMC prévoyait pour sa part d’injecter au moins 10 milliards d’euros.
Des investissements décisifs pour la capacité de l’Allemagne et de l’Europe à affronter l’avenir
Pour le chancelier fédéral Olaf Scholz, les grands investissements dans la fabrication de semi-conducteurs sont « décisifs pour la résilience des structures de production à l’échelle mondiale ». Il estime qu’ils sont également déterminants pour la capacité du continent européen et, naturellement, de l’Allemagne à affronter l’avenir.
Les travaux de construction débuteront dès que possible
Robert Habeck, le ministre fédéral de l’Économie, a lui aussi souligné le rôle extrêmement important des investissements de TSMC dans la sécurisation de l’approvisionnement de l’Allemagne et de l’Europe en semi-conducteurs. Il a annoncé que le gouvernement fédéral allait soutenir ce projet dans le cadre du règlement européen sur les semi-conducteurs (« Chips Act »). Dans un contexte de concurrence internationale pour TSMC comme pour l’Allemagne en tant que site d’investissement, le gouvernement fédéral a décidé d’autoriser un lancement accéléré du projet, a précisé Robert Habeck.
En février dernier, le ministère fédéral de l’Économie avait déjà autorisé un lancement anticipé du projet porté par Infineon. La première pierre de cette usine de puces électroniques a ainsi été posée le 2 mai dernier. Infineon table sur un démarrage de la production à Dresde à l’automne 2026.
Avec la production de semi-conducteurs sur leur sol, l’Allemagne et l’Europe gagnent en indépendance
Il est primordial pour l’Europe et l’Allemagne de continuer à développer leurs propres capacités de conception et de fabrication de puces électroniques. Car celles-ci sont incontournables. Sans elles, pas d’ordinateur, d’installation éolienne ou photovoltaïque, de pompe à chaleur ou de voiture électrique. Tous ces équipements ont besoin de semi-conducteurs qui sont donc cruciaux pour la transition vers une économie climatiquement neutre.
Une série de grands investissement de la Saxe-Anhalt à la Sarre
En juin dernier, le gouvernement fédéral a également signé une déclaration d’intention avec Intel. Cet autre acteur majeur de l’industrie des puces électroniques prévoit d’investir plus de 30 milliards d’euros dans une nouvelle usine de semi-conducteurs à Magdebourg.
En février, la société états-unienne Wolfspeed et l’entreprise allemande ZF Friedrichshafen ont en outre annoncé la construction commune d’une usine de semi-conducteurs.
Le gouvernement fédéral améliore le cadre général pour l’économie
« En venant s’ajouter à tous les investissements auxquels nous avons assisté ces dernières années - dans la production automobile pour les véhicules électriques, dans la production de batteries, ou encore dans des aciéries modernes où l’on développe actuellement les capacités de production d’acier sans émissions de CO2, ces nouveaux projets sont extrêmement encourageants. »L’Allemagne est un site industriel performant où l’on investit dans les technologies les plus modernes« , s’est réjouit Olaf Scholz.
L’Allemagne est un site attractif et compétitif, et elle doit le rester. Le gouvernement fédéral entend donc continuer à améliorer le cadre général pour les investissements en Allemagne. Il a déjà pris de nombreuses mesures concrètes en ce sens et prévoit d’en adopter de nouvelles, par exemple en vue d’accélérer les procédures d’autorisation, de simplifier les démarches administratives et d’attirer de la main d’œuvre qualifiée.
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