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L’Europe en route vers l’espace

Voici à quoi ressemblera le décollage de la fusée Ariane 6

Voici à quoi ressemblera le décollage de la fusée Ariane 6, © ESA-David Ducros

04.07.2023 - Article

En tant qu’État membre de l’Agence spatiale européenne (ESA), l’Allemagne participe activement à des missions d’exploration spatiale.

L’Allemagne abrite plusieurs sites importants de l’Agence spatiale européenne (ESA). C’est par exemple au Centre européen des astronautes (EAC), près de Cologne, que les hommes et les femmes sélectionné(e)s par l’ESA s’entraînent pour leurs futures missions.

Darmstadt – siège de l’ESOC et d’EUMETSAT

L’un des centres de l’Europe spatiale se trouve lui aussi en Allemagne, dans une ville plus connue pour son université technique et ses chefs d’ְœuvre de l’Art nouveau : Darmstadt. C’est en effet ici qu’est implanté le Centre européen des opérations spatiales (ESOC). L’Organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques EUMETSAT, un partenaire essentiel de l’ESA, y siège également. Mais la contribution de l’Allemagne ne s’arrête pas là et elle joue un rôle important dans la réussite des missions spatiales.

Moteurs de fusée pour Ariane 6

Lampoldshausen, un quartier de la petite ville de Hardthausen-am-Kocher dans le Bade-Wurtemberg, accueille une infrastructure unique en Europe. C’est ici que sont testés les moteurs du nouveau lanceur européen Ariane 6, qu’on espère voir s’élever dans l’espace fin 2023. La spécificité est ici que l’étage supérieur complet de la fusée peut être testé à Lampoldshausen. De l’utilisation du logiciel à la combustion du carburant, l’ensemble des opérations est testé et analysé sur ce site qui participe ainsi à ce que l’Europe puisse franchir la prochaine étape dans l’exploration de l’espace avec Ariane 6. Associée au projet aux côtés de plusieurs entreprises innovantes, l’Allemagne prend en charge près d’un quart du coût total du programme de développement d’Ariane 6.

Missions vers Jupiter et vers la Lune

Alors que les fusées du modèle Ariane 6 doivent permettre d’atteindre différentes destinations, l’ESA a d’ores et déjà commencé sa mission vers Jupiter (JUICE) en avril dernier. À l’aide d’une sonde, l’ESA veut étudier dans quelles conditions les planètes parviennent à se former et comment la vie peut apparaître. Des instituts de recherche allemands ont été impliqués dans le développement de nombreux instruments techniques nécessaires à la mission. Par le biais de l’ESA, l’Allemagne contribue activement à la mission Artemis à destination de la Lune. Le module de service et de propulsion du vaisseau spatial Orion a été principalement construit en Allemagne et porte ainsi le nom de « Bremen ». La technologie provenant d’Allemagne continuera à être utilisée à l’avenir dans le cadre de la mission Artemis. Ce sont par exemple des capteurs produits par l’entreprise Jena-Optronik qui contrôlent la navigation dans l’espace du vaisseau Orion et qui devraient permettre par la suite d’en faire autant pour un atterrisseur lunaire de la mission.

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