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L’Université libre de Berlin (FU) et sa célèbre « Rostlaube », qui abrite les facultés de lettres et sciences humaines

L’Université libre de Berlin (FU) et sa célèbre « Rostlaube  », qui abrite les facultés de lettres et sciences humaines, © picture alliance/dpa | Christoph Soeder

02.06.2023 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en ce vendredi 2 juin 2023.

L’Université libre de Berlin fête ses 75 ans

« Penser librement. Faire croître la responsabilité. Façonner le changement » : c’est la devise choisie par l’Université libre de Berlin (FU) pour fêter son 75e anniversaire. Une cérémonie officielle a donné le coup d’envoi des célébrations, jeudi 1er juin. Au menu : un concert, une Nuit des sciences, un festival d’été, une course à pied et une collecte de dons en faveur de l’ONG Médecins sans frontières.

« La liberté était la valeur centrale et l’objectif supérieur visé lors de la fondation de l’Université libre il y a 75 ans », a rappelé le président de l’établissement Günter M. Ziegler.

L’appel à fonder une université « libre » a été lancé par des étudiants et des professeurs berlinois le 23 juin 1948. Ils réagissaient à la persécution d’étudiants critiques par l’Université Humboldt de Berlin, alors située en zone d’occupation soviétique.

Le 4 décembre 1848, une cérémonie officielle au Palais Titania a porté la FU sur les fonts baptismaux. Elle entendait offrir un lieu où apprendre, enseigner et faire de la recherche librement.

L’idée a immédiatement reçu un large soutien international, y compris financier. Cela a permis à la FU de s’établir rapidement comme une université de rang international. Par la suite, l’établissement a été l’un des pôles de la contestation étudiante de 1968. Après la Réunification, il a su se réformer et trouver sa place dans le nouveau paysage universitaire berlinois.

Depuis 2007, la FU est l’une des universités triées sur le volet qui bénéficient du soutien financier du gouvernement fédéral dans le cadre de l’Initiative pour l’excellence. Depuis 2018, elle participe au regroupement des universités berlinoises au sein de l’Alliance Berlin Universités (Berlin University Alliance), qui comprend également l’Université Humboldt, l’Université technique et la faculté de médecine-Charité. En savoir plus

Berlin demande à la Russie de fermer quatre de ses consulats en Allemagne

En réaction aux restrictions annoncées par Moscou sur les effectifs de fonctionnaires allemands présents en Russie, le gouvernement allemand a décidé de retirer la licence de quatre des cinq consulats généraux de Russie en Allemagne. Ils ont jusqu’à la fin de l’année pour fermer.

Samedi, Moscou avait annoncé limiter les effectifs des représentations et relais allemands en Russie à 350 personnes. Plusieurs centaines de fonctionnaires allemands (diplomates, professeurs, salariés des Goethe-Instituts) doivent par conséquent quitter la Russie.

Le gouvernement russe est « monté d’un cran dans l’escalade », a regretté, à Berlin, le ministère allemand des Affaires étrangères. « Cette décision injustifiée contraint le gouvernement fédéral à une réduction très importante de sa présence en Russie dans tous les domaines. »

L’Allemagne a décidé de fermer ses consulats à Kaliningrad, Iekaterinbourg et Novossibirsk pour ne conserver que son ambassade de Moscou, un consulat de Saint-Pétersbourg et une présence minimale de médiateurs culturels dans les écoles allemandes ou les Goethe-Instituts.

L’inflation a nettement ralenti au mois de mai

La hausse des prix est passée de 7,2 % sur un an au mois d’avril à 6,1 % en mai, selon l’Office fédéral des statistiques (destatis). C’est le plus faible niveau d’inflation enregistré en Allemagne depuis mars 2022. Cette évolution s’explique principalement par la faible augmentation des prix de l’énergie (+ 2,6%), par la baisse du prix de l’essence et par le lancement d’un abonnement mensuel de transports en commun à 49 € par le gouvernement. Les prix alimentaires, par contre, continuent de subir une forte inflation (14,9 %), même si elle ralentit. Elle s’élevait en avril à 17,2 %.

Carton plein pour l’abonnement de transports à 49 €

L’abonnement de transports en commun à 49 € (Deutschlandticket) lancé début mai par le gouvernement fédéral rencontre un vif succès. Il s’est vendu en un mois à plus de dix millions d’exemplaires. Parmi les acheteurs, près de 700 000 personnes n’étaient pas des usagers réguliers des transports en commun, selon la Fédération des entreprises allemandes de transport (VDV). L’abonnement permet de voyager dans toute l’Allemagne sur les réseaux de proximité et le réseau régional. Les trains grandes lignes (ICE, IC) ne sont pas concernés. « Le surcroît de demande généré par le Deutschlandticket a augmenté la fréquentation des transports en commun sans conduire, toutefois, à une surfréquentation », souligne la VDV. En savoir plus

Le taux de chômage reflue à 5,5%

Le marché du travail allemand résiste à la morosité de la conjoncture. Il connaît, certes, une moindre embellie saisonnière que d’ordinaire. Mais le nombre de demandeurs d’emploi s’est tout de même réduit de 42 000 au mois de mai. Il atteint 2,544 millions, selon l’Agence fédérale pour l’emploi (BA). Le taux de chômage est en recul de 0,2 point à 5,5 %.

« L’emploi continue à croître, mais avec moins d’élan », a commenté Daniel Terzenbach, membre de la direction de la BA. Le nombre de demandeurs d’emploi en données corrigées des variations saisonnières, qui reflète mieux l’évolution réelle du marché du travail, est en hausse de 9 000 personnes au mois de mai. Sur un an, le nombre de chômeurs est en hausse de 284 000. Le nombre d’emplois vacants recensés (767 000) reste élevé, mais il est en baisse de 98 000 par rapport à mai 2022.

Vers une nouvelle grève des cheminots

Le conflit tarifaire se durcit à la Deutsche Bahn. Après trois journées de négociations, la semaine dernière, à Fulda (Hesse), qualifiées de constructives par les deux parties, le syndicat du rail et des transports EVG a rejeté mardi une nouvelle proposition de la compagnie ferroviaire sur l’évolution des salaires face à l’inflation. Malgré les avancées, il estime que sa revendication centrale, une revalorisation de tous les salaires d’au moins 650 €, n’est pas satisfaite. Mercredi, la Deutsche Bahn a exclu toute nouvelle offre. « Cela n’a aucun sens pour le moment parce que l’EVG refuse de bouger d’un millimètre », a commenté le directeur des ressources humaines de l’entreprise, Martin Seiler. Les usagers doivent donc s’attendre à une nouvelle grève. « Il va sûrement y avoir une nouvelle grève d’avertissement d’ici peu », a déclaré Cosima Ingenschay, négocatrice en chef du syndicat. Les usagers seront prévenus, et tout débrayage est exclu jusqu’à la fin du week-end, a-t-elle ajouté.

Décès de l’alpiniste Luis Stitzinger dans l’Himalaya

Le corps de Luis Stitzinger a été retrouvé mardi sans vie sur les pentes du Kanchenjunga, dans l’Himalaya. Habitué des sommets de plus de 8000 mètres, l’alpiniste allemand originaire de Füssen (Bavière), dans l’Allgäu, et âgé de 54 ans, avait entrepris l’ascension sans oxygène et sans assistance du troisième sommet le plus haut du monde (8586 m). Après avoir atteint le sommet et entamé la descente, il n’avait plus donné signe de vie depuis jeudi. Des recherches avaient été entreprises dimanche, sans hélicoptère en raison des mauvaises conditions météo. Luis Stitzinger était considéré comme un professionnel de la montagne chevronné et prudent. Il était apprécié dans le milieu de l’alpinisme comme un expert plein de gentillesse et d’empathie.

Rédaction : A.L.

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