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Pour un cessez-le-feu humanitaire et la libération de tous les otages : la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock se rend à nouveau au Proche et Moyen-Orient
La ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock avec son homologue jordanien Ayman Safadi, © Photothek Media Lab
La ministre Annalena Baerbock se rend au Proche et Moyen-Orient du 4 au 6 septembre ; c’est sa onzième visite dans la région depuis le massacre du Hamas et l’intervention israélienne à Gaza.
Chez de nombreux habitants d’Israël et de Gaza, le 7 octobre marque le début d’un cauchemar qui n’en finit plus, que ce soit pour les familles des otages enlevés par le Hamas ou pour la population à Gaza, où la situation humanitaire est au bord de l’effondrement. Depuis le week-end dernier, une triste certitude s’est imposée concernant le destin de six autres otages israéliens, dont les corps sans vie ont dû être ramenés de Gaza. Un cessez-le-feu humanitaire et la libération des otages israéliens sont au cœur de tous les entretiens que la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock aura avec ses partenaires à Riyad, Amman, Tel Aviv et Ramallah.
Avant son départ, Mme Baerbock a déclaré :
Il faut continuer à orienter tous les efforts en direction d’un cessez-le-feu humanitaire qui conduise à la libération des otages. Et qui mette un terme à la mort. Il n’existe en effet aucune solution militaire, ni pour Gaza, ni pour la situation en Cisjordanie.
Agir ensemble pour la stabilité dans la région
L’ensemble de la région est en proie à la violence et est menacé d’un embrasement général : tandis que les tensions s’accroissent entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais, les attaques de missiles des Houthis yéménites mettent en danger le trafic maritime international en mer Rouge. En tant qu’acteur-clé de la région, l’Arabie saoudite joue un rôle particulier. À Riyad, la cheffe de la diplomatie allemande rencontrera son homologue Faisal bin Farhan Al Saud. Depuis des années, la Jordanie elle aussi n’est pas seulement un partenaire important mais elle est également directement affectée par l’absence de résolution du conflit du Proche-Orient. Le partenariat avec elle est essentiel pour l’Allemagne dès lorsqu’il s’agit de nos efforts inlassables pour fournir de l’aide humanitaire à Gaza. Annalena Baerbock discutera avec le ministre des Affaires étrangères Ayman Safadi des prochaines étapes devant mener à la paix et la stabilité.
La menace d’une escalade violente planait ces derniers temps sur la Cisjordanie occupée par Israël. En tant que puissance occupante, Israël est responsable de la sécurité des Palestiniens vivant sur place et des poursuites pénales contre les colons israéliens radicaux qui y commettent des actes de violence. La ministre Annalena Baerbock et ses partenaires dans la région mettent tout en œuvre pour empêcher que la Cisjordanie ne sombre à son tour dans la violence. Pour qu’il soit mis fin à la violence, pour que l’aide humanitaire à Gaza soit augmentée et pour que tous les otages israéliens soient libérés, il faut enfin, maintenant, un cessez-le-feu humanitaire et une adhésion à la solution à deux États. Tel sera le point abordé par Annalena Baerbock dans ses entretiens avec le gouvernement israélien, et notamment avec son homologue Israël Katz et le ministre de la Défense Yoav Galant. La ministre fédérale rencontrera en outre des proches des otages israéliens. À Ramallah, des entretiens avec le premier ministre de l’Autorité palestinienne Mohammad Mustafa sont également à son programme.
Les vaccins contre la polio, première étape du renforcement de l’aide humanitaire à Gaza
Des lueurs d’espoir concrètes sont aussi apparues depuis la semaine dernière : grâce à des accords de trêve, il a enfin été possible de procéder à la vaccination des enfants de Gaza contre le virus de la polio récemment réapparu. Le gouvernement fédéral allemand soutient l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans sa campagne de vaccination et travaille depuis des mois avec ses partenaires pour renforcer l’aide humanitaire à Gaza. L’OMS a souligné que la paix était le meilleur remède. C’est pour elle que nous continuons d’agir infatigablement.