Cet accord s’aligne sur le modèle que le gouvernement fédéral entend désormais conclure progressivement avec de nombreux pays du monde, a déclaré le chancelier fédéral au cours d’un point de presse tenu dimanche dans la ville ouzbèke de Samarcande.

Avant la signature, Olaf Scholz avait visité dans cette même ville la célèbre place du Régistan (« place des sables ») et eu un entretien en tête-à-tête avec le président de la République d’Ouzbékistan, Chavkat Mirziyoïev. Outre le développement des relations économiques, cet entretien avait notamment porté sur la guerre d’agression russe, a précisé le chancelier. Avec les représentants des milieux d’affaires allemands qui l’accompagnaient, Olav Scholz a participé, lundi, à une table ronde économique germano-ouzbèke.

L’essentiel en bref du point de presse du chancelier fédéral :

• Accord de migration : comme l’a expliqué M. Scholz, l’accord relatif à un partenariat de mobilité en matière de migration permet « l’immigration nécessaire d’une main-d'œuvre très talentueuse dont nous avons besoin en Allemagne ». En même temps, a-t-il ajouté, y sont convenues des procédures simples et sans formalités administratives « pour rapatrier ceux qui doivent retourner dans leur pays ».
• Développer les relations bilatérales : au cours de l’entretien du chancelier avec le président Chavkat Mirziyoïev, il a également été question d’approfondir les relations bilatérales, l’accent étant mis sur les domaines de convergence entre les entreprises allemandes et les intérêts ouzbeks en matière de développement. L’Ouzbékistan est la deuxième économie d’Asie centrale. C’est un pays très riche en ressources naturelles.
• Autres thèmes : au cœur des discussions communes figuraient en outre la situation géographique du pays en tant que voisin de l’Afghanistan, l’avancée de l’Ouzbékistan sur la voie de la démocratisation, ainsi que la guerre d’agression russe.