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Pour Annalena Baerbock, la libération des otages est un « devoir humanitaire »
La ministre allemande des Affaires étrangères est en Égypte pour des entretiens liés à la situation de crise au Proche-Orient. Le chancelier allemand Olaf Scholz s’est également entretenu avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou par téléphone.
Après des discussions de crise en Égypte, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a exhorté le Hamas à libérer tous les otages enlevés en Israël. La libération des otages est « un devoir humanitaire », a déclaré la ministre au Caire, un avis partagé par ses interlocuteurs. Elle a tenu à assurer : « Nous allons tout mettre en œuvre pour libérer les otages allemands, sans oublier qu’il y a aussi beaucoup d’autres nationalités. »
« Le gouvernement a connaissance de huit cas de ressortissants allemands parmi les personnes enlevées, la plupart d’entre eux ayant la double nationalité », a expliqué la ministre des Affaires étrangères après une entrevue avec son homologue égyptien Sameh Choukri dans la capitale égyptienne. Annalena Baerbock a également rencontré en Égypte le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, et le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit.
La ministre a appelé Israël à tenir compte de la situation humanitaire dans sa lutte contre le Hamas. À ses yeux, c’est le Hamas qui est responsable de la situation désespérée des habitants de Gaza. Elle a demandé que la lutte contre le Hamas soit menée « en respectant le plus possible la situation humanitaire, les femmes, les enfants et les hommes innocents ». « Je lance un appel à tous, chez nous comme dans le monde arabe, pour faire la distinction entre les terroristes et la population civile. Le combat est dirigé contre le Hamas et non contre les Palestiniens. »
De son côté, lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou, le chancelier allemand Olaf Scholz a réaffirmé la pleine solidarité de l’Allemagne avec le peuple israélien après l’attaque terroriste sanglante menée par le Hamas. Les deux chefs de gouvernement se sont accordés sur la nécessité « d’éviter un embrasement régional et en particulier toute intervention du Hezbollah dans le conflit », a fait savoir le porte-parole du gouvernement fédéral Steffen Hebestreit à l’issue de cet échange. À l’échelle internationale, la crainte que le conflit n’embrase toute la région grandit. Bon nombre d’observateurs se tournent vers le Hezbollah dans le sud du Liban. Cette organisation alliée au Hamas a déjà été impliquée dans une guerre avec Israël en 2006.
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