Bienvenue sur les pages du Ministère fédéral des Affaires étrangères
La ministre Annalena Baerbock à propos du vote sur la résolution à l’Assemblée générale de l’ONU
Drapeaux des États membres devant le siège des Nations Unies, © Photothek
Concernant le vote qui a eu lieu à l’Assemblée générale de l’ONU, la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock a déclaré aujourd’hui (le 27 octobre 2023) :
Les attaques terroristes du Hamas ont non seulement infligé des souffrances terribles à Israël, mais elles ont également creusé des fossés profonds à travers le monde. C’est le scénario et le calcul des terroristes qui veulent semer la discorde et la haine entre nous. À cela, nous opposons, y compris au sein des Nations Unies, notre position claire : le fait que nous voyons la souffrance des Palestiniennes et des Palestiniens est crucial pour la sécurité d’Israël. C’est pourquoi nous nous engageons sans relâche pour améliorer la situation humanitaire de la population à Gaza.
Nous avons œuvré de manière intense aux côtés de nos partenaires pour parvenir à une résolution équilibrée sur la situation au Proche-Orient. Nous regardons tous ce conflit dans notre propre perspective et dans le contexte de notre propre histoire. À New York, nous avons réussi à faire en sorte que des points essentiels soient intégrés à la résolution, tels qu’une condamnation claire de tous les actes terroristes et au moins un appel à la libération des otages. Étant donné que la résolution n’appelle pas clairement la terreur du Hamas par son nom, que la libération de tous les otages n’est pas exigée de manière suffisamment forte et que le droit de légitime défense d’Israël n’est pas affirmé, nous sommes finalement convenus, avec nombre de nos partenaires européens, de ne pas accepter la résolution.
Nous savons tous que seule une solution négociée à deux États donnera aux Israéliens et aux Palestiniens la perspective de vivre en paix, en sécurité et dans la dignité. Pour cela, nous avons besoin de l’engagement total de la communauté internationale, tout comme nous avons besoin des Nations Unies.