Près de six mois après le début de la guerre, le Conseil de sécurité des Nations unies à New York a exigé pour la première fois un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza. La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a salué cette demande et, en marge d’une visite en Israël, s’est dite « soulagée » par l’adoption de la résolution correspondante, « car chaque jour compte ». C’est vrai pour la population touchée par la famine à Gaza comme pour les otages du Hamas islamiste.

Suite à une rencontre avec le président palestinien Mahmoud Abbas, Mme Baerbock a vivement félicité l’Autorité palestinienne pour son rôle dans la résolution de l’ONU. En condamnant clairement les violences perpétrées par le Hamas contre la population civile le 7 octobre dernier en Israël, l’Autorité palestinienne dirigée par M. Abbas a apporté « une contribution importante » à la décision prise à New York. La ministre a également souligné qu’elle ne pouvait que se rallier à l’appel à déposer les armes lancé par l’Autorité palestinienne au Hamas.

Compte tenu de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, Mme Baerbock a mis en garde le gouvernement israélien contre l’offensive terrestre prévue à Rafah. « Il ne doit pas y avoir de grande offensive sur Rafah », a-t-elle insisté. Les personnes qui vivent sur place « ne peuvent pas s’évaporer comme par magie ». Il s’agissait de la septième visite en Israël de la ministre fédérale des Affaires étrangères depuis l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023.

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