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Les Nations unies adoptent un Pacte pour l’avenir

Le chancelier Olaf Scholz s‘est exprimé au siège des Nations unies lors du Sommet de l’avenir des Nations unies à New York

Le chancelier Olaf Scholz s‘est exprimé au siège des Nations unies lors du Sommet de l’avenir des Nations unies à New York, © Gouvernement fédéral/Marvin Ibo Güngör

23.09.2024 - Article

Les États membres des Nations unies ont adopté à New York un Pacte pour l’avenir afin de mieux répondre aux problèmes du 21e siècle. Le texte a été négocié par l’Allemagne et la Namibie. Selon le chancelier Olaf Scholz, il peut « nous servir de boussole ».

La communauté internationale a adopté dimanche, à New York, un Pacte pour l’avenir. Ce texte en 56 points a pour objectif d’améliorer la réponse aux crises globales et aux conflits en renforçant le multilatéralisme et la coopération internationale. Il a été négocié au cours des deux dernières années par l’Allemagne et la Namibie. Le chancelier Olaf Scholz a affirmé dans son discours à New York qu’il pouvait « servir de boussole ».

« Le Pacte pour l’avenir peut nous servir de boussole », a déclaré le chef du gouvernement allemand devant les représentants des 193 pays. Il est comme « une boussole dont l’aiguille est pointée vers davantage de coopération et de partenariat plutôt que vers davantage de conflits et de fragmentation. »

« Boussole »

Le Pacte pour l’Avenir montre « que toutes les paroles sur la division, la polarisation et l’insécurité ne constitueront pas la fin de notre Organisation des Nations unies. Parce que nous continuons à coopérer. Parce que nous continuons à nous faire confiance. Parce que nous continuons d’adhérer aux principes fondamentaux de la Charte des Nations unies. Et parce que nous sommes toujours prêts à nous traiter dans le respect et l’équité. »

Le Pacte pour l’Avenir comprend des déclarations d’intention visant une réforme du Conseil de sécurité des Nations unies et des exigences pour un ajustement du système financier international en faveur des pays du Sud. Il doit établir un premier fondement pour la régulation de l’intelligence artificielle au niveau mondial. Enfin, il s’oppose à une course à l’armement dans l’espace. Selon le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, il « ouvre la voie à de nouvelles possibilités et opportunités pour la paix et la sécurité ».

Le chancelier Olaf Scholz se dirigeant vers la Maison allemande (à g,. Steffen Hebestreit, porte-parole du gouvernement)
Le chancelier Olaf Scholz se dirigeant vers la Maison allemande (à g,. Steffen Hebestreit, porte-parole du gouvernement) © Gouvernement fédéral/Marvin Ibo Güngör

Débat général de la 79e Assemblée générale des Nations unies

Le Sommet de l’Avenir donnait le coup d’envoi d’une semaine intense à New York. Mardi a débuté le débat général de la 79e Assemblée générale des Nations unies, en présence des représentants des 193 États membres. Il a pour thème : « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures ».

Ce débat doit aborder les foyers de crise actuels, de l’Ukraine au Proche-Orient, ainsi que la question de la réforme des Nations unies. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, s’exprimera jeudi devant l’assemblée.

À New York, elle a lancé aux côtés du chancelier Scholz la candidature de l’Allemagne à un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2027-2028.

Quant au débat sur une réforme des Nations unies, Berlin y est favorable. Le projet de réforme a pour objectif est d’adapter la structure de l’ONU, qui reflète l’ordre géopolitique de l’après-guerre, aux réalités du monde contemporain. L’Allemagne coopère ainsi en format « G4 » avec le Brésil, l’Inde et le Japon pour préparer le Conseil de sécurité aux défis du 21e siècle. Il s’agit, notamment, de renforcer la Voix du Sud global. En tant que soutien important et quatrième contributeur de l’ONU, l’Allemagne brigue, par ailleurs, un siège permanent au sein du Conseil de sécurité.

A.L.

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