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Il s’agit du nouveau format d’une conférence qui s’est tenue en décembre à Aqaba en Jordanie. La solution d’une Syrie en paix réside en effet surtout dans la région.

Des États clés de la région, l’ONU, l’Union européenne et des partenaires occidentaux se réunissent pour des discussions dans la capitale saoudienne. La cheffe de la diplomatie allemande saisira également cette occasion pour mener des entretiens bilatéraux.

Les grandes questions qui se posent en Syrie détermineront l’ordre du jour de la réunion de travail, mais aussi les sujets discutés en marge de la conférence :

• Comment parvenir à mener une transition pacifique vers un système politique inclusif qui accorde des droits à l’ensemble des groupes de la société syrienne et garantisse leur participation civique ?
• Comment éclaircir le terrible passé du régime de Bachar Al‑Assad pour permettre de réparer les profondes fractures creusées au sein de la société syrienne, notamment avec l’aide de l’ONU ?
• Comment reconstruire l’infrastructure de sorte que l’État restitue l’accès des Syriennes et Syriens à des services tout à fait fondamentaux tels que l’électricité et l’eau ?
• Comment prévenir l’influence étrangère nocive en cette période de bouleversements ? Comment empêcher l’État islamique de monter de nouveau en puissance ?

Cela fait longtemps que la Syrie a aussi de forts besoins humanitaires. L’Allemagne s’engage depuis des années en tant que pourvoyeur d’aide humanitaire dans la région et elle soutiendra également la reconstruction en Syrie. Suite à l’effondrement du régime de Bachar Al‑Assad, les États de la région sont bien entendu les premiers à être sollicités pour que la Syrie prenne une direction qui accorde de meilleures conditions de vie à la population locale.

Lors de la conférence de Riyad, il sera question de la manière d’y parvenir.