Bienvenue sur les pages du Ministère fédéral des Affaires étrangères

L’Allemagne contribue à l’enquête sur les crimes de guerre en Syrie

Tobias Lindner, ministre adjoint et coordinateur pour la Syrie au ministère des Affaires étrangères, a accompagné la ministre Annalena Baerbock à Damas

Tobias Lindner, ministre adjoint et coordinateur pour la Syrie au ministère des Affaires étrangères, a accompagné la ministre Annalena Baerbock à Damas, © picture alliance/dpa | Jörg Blank

15.01.2025 - Communiqué de presse

Quelques semaines après la chute du terrible régime de Bachar Al-Assad, il reste essentiel pour la réconciliation et le nouveau départ du pays d’enquêter sur les violations les plus graves des droits humains.

Le coordinateur du ministère fédéral des Affaires étrangères pour la Syrie, le ministre adjoint Tobias Lindner, s’est réuni aujourd’hui à ce sujet avec M. Robert Petit, le directeur du Mécanisme international, impartial et indépendant – Syrie (IIIM), un outil de l’ONU qui recueille et conserve depuis 2016 déjà des éléments de preuve relatifs aux crimes brutaux commis en Syrie et partage ces pièces à conviction dans le cadre de procédures judiciaires.

L’Allemagne assiste l’IIIM depuis sa création et c’est aussi grâce au travail minutieux de ce mécanisme onusien que la justice allemande a été en mesure par le passé, conformément au principe de la compétence universelle, d’engager des poursuites pénales en Allemagne également en raison des graves violations des droits humains commises par le régime de Bachar Al-Assad. Le ministère fédéral des Affaires étrangères mobilise à présent 1 million d’euros de fonds propres afin de renforcer encore l’action de l’IIIM.

Le ministre adjoint Tobias Lindner a déclaré aujourd’hui à ce sujet :

Il y a quelques jours, j’ai pu voir de mes propres yeux à la prison Saydnaya de Damas aux côtés de la ministre fédérale des Affaires étrangères l’endroit où d’innombrables personnes ont été emprisonnées, torturées et assassinées par le régime de Bachar Al-Assad. L’IIIM réunit des preuves pour que les auteurs de ces terribles crimes commis contre un nombre infini de Syriennes et Syriens soient traduits en justice. Une chose est certaine, le travail d’enquête et la répression de ces atrocités doivent être menés par des acteurs syriens.

Ce n’est qu’ensemble que nous saurons faire la lumière. Le gouvernement de transition syrien a signalisé qu’il était disposé à collaborer avec l’IIIM.

Retour en haut de page