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Après le sommet de l’OTAN à Helsinki - Améliorer ensemble la surveillance des infrastructures dans la zone Baltique
Le chancelier Scholz s’est entretenu à Helsinki avec les États riverains, membres de l'OTAN, © Gouvernement fédéral/Steffen Kugler
La sécurité dans la région était au cœur des discussions du sommet des alliés riverains de la mer Baltique à Helsinki. Lors du point de presse qui a suivi la rencontre, le chancelier a indiqué que la marine allemande participerait aussi à la surveillance des infrastructures dans la région.
À Helsinki, les chefs d’État et de gouvernement des alliés riverains de la mer Baltique ont rencontré le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, et la vice-présidente de la Commission européenne, Henna Virkkunen, l’objectif étant d’accroître la sécurité dans la région. Après le sabotage présumé de plusieurs câbles immergés, des mesures sont envisagées afin de sécuriser les infrastructures sous-marines de câbles électriques et de données en mer Baltique.
Lors du point de presse qui a suivi la rencontre, le chancelier Olaf Scholz a indiqué que la marine allemande devait elle aussi participer à la surveillance des infrastructures dans la région.
Le sommet de l’OTAN à Helsinki vise à améliorer l’échange d’informations entre les États riverains et à mettre ainsi en place un système de surveillance efficace dans la région de la mer Baltique.
Retrouvez ici l’essentiel en bref :
- Améliorer la surveillance : l’OTAN a déjà déployé sa propre unité chargée de faire le point sur la situation et d’exercer une surveillance dans la région. Afin d’améliorer ses capacités, l’Alliance a décidé de lancer la mission « Baltic Sentry » à laquelle participeront des navires et avions de la Bundeswehr. Les moyens technologiques de surveillance de la région devraient par ailleurs être améliorés et développés en collaboration avec le secteur de la défense.
- Explorer l’arsenal juridique : un groupe de travail des ministères des Affaires étrangères des États riverains explorera l’arsenal juridique permettant de lutter contre les navires qui causent des dommages. D’autres mesures relevant des législations européenne et nationale pourront également être nécessaires.
- Sanctions contre la flotte fantôme russe : puisque la Russie utilise des navires battant pavillon étranger pour contourner les sanctions occidentales qui lui sont infligées en raison de la guerre d’agression qu’elle mène contre l’Ukraine, les mesures prises à l’encontre de la flotte fantôme russe seront étendues.
Retrouvez ici la transcription de la conférence de presse (en allemand)
© Gouvernement fédéral