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Friedrich Merz salue la « cohésion » du G7
Le chancelier Friedrich Merz a participé les 16 et 17 juin au sommet du G7 au Canada. © Gouvernement fédéral/ Guido Bergmann
Le chancelier s’est déclaré satisfait à l’issue de sa première participation au sommet du G7. Réunis au Canada, les dirigeants des sept nations les plus industrialisées ont signé sept déclarations communes finales. Friedrich Merz a loué un consensus total sur tous les sujets.
Moyen-Orient, Ukraine, croissance mondiale, intelligence artificielle : un ordre du jour dense attendait les dirigeants des sept pays les plus industrialisés à la table du sommet du G7 (États-Unis, Allemagne, Italie, France, Royaume-Uni, Canada, Japon) en début de semaine à Kananaskis (Canada). L’Allemagne y était représentée pour la première fois par Friedrich Merz. Le chancelier s’est déclaré « très satisfait » du déroulement du sommet.
« Consensus total » entre les pays du G7
« Il y a eu un consensus total entre les pays du G7 sur tous les sujets, y compris sur les conclusions que nous tirons de ces sujets », a-t-il rapporté. Les participants ont notamment abordé la situation de l’économie mondiale, l’approvisionnement en matières premières, ainsi que les répercussions des conflits au Moyen-Orient et en Ukraine. « Nous avons échangé des points de vue différents et sommes parvenus à des résultats communs », s’est félicité le chancelier.
Concrètement, le G7 de Kananaskis a permis la signature de sept déclarations communes finales. Elles portent sur la lutte contre les migrations irrégulières et les passeurs, la lutte contre les incendies de forêt, la mise en œuvre d’un plan d’action sur les matières premières critiques, l’intelligence artificielle et une vision commune de l’avenir des technologies quantiques.
Position commune sur la guerre entre Israël et l’Iran
Le G7 a également publié une prise de position commune sur la guerre entre Israël et l’Iran. Il y réaffirme le droit d’Israël à la légitime défense, appelle à la protection des civils et énonce en toute clarté que l’Iran ne doit jamais posséder l’arme nucléaire.
Soutien à l’Ukraine
Au deuxième jour du sommet, après le départ du président américain, Donald Trump, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a rejoint le sommet. Le G7 comme l’Union européenne (UE) l’ont réaffirmé, a souligné M. Merz : « Nous continuerons à soutenir l’Ukraine militairement. » Le chancelier s’est déclaré « prudemment optimiste » sur le fait que des décisions soient prises par Washington dans les prochains jours pour la prise de nouvelles sanctions contre la Russie. Le G7 n’a toutefois pas publié de déclaration commune sur l’Ukraine.
« Ce sommet représente pour moi une opportunité majeure de dialogue, à un moment où le monde est confronté à de grands défis », a conclu le chef du gouvernement allemand. « Notre objectif principal est clair : les sept principales puissances industrielles sont unies et pleinement capables d’agir ».
A.L.