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Amitié, partenariat et sécurité en une période marquée par les défis : le ministre Wadephul en visite à Londres, Oslo et Paris

Le ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul et son homologue français Jean-Noël Barrot au Quai d’Orsay à Paris © Photothek Media Lab
Le traité d’amitié germano-britannique, qui va être signé aujourd’hui à Londres, marque le début d’un nouveau chapitre dans les relations étroites entre l’Allemagne et le Royaume-Uni. Après son déplacement à Londres, le ministre des Affaires étrangères Wadephul se rendra ensuite à Oslo et à Paris.
Un signe de cohésion sur des questions centrales de notre époque
Le chef de la diplomatie allemande Johann Wadephul se rend à Londres, aux côtés du chancelier fédéral Friedrich Merz, afin d’y signer le traité d’amitié germano-britannique. Il rencontrera également son homologue britannique David Lammy afin de discuter des défis internationaux actuels. Qu’il s’agisse de l’Iran, de l’Ukraine ou de la situation dans l’Indopacifique : afin d’assurer la sécurité et la stabilité, il est essentiel que nous nous concertions avec nos partenaires et amis britanniques, ce bilatéralement, dans des formats tels que le format E3 (avec la France), le format Weimar+ (le Triangle de Weimar – l’Allemagne, la France et la Pologne – ainsi que d’autres partenaires européens) ou avec les États-Unis.
La signature du traité d’amitié germano-britannique, un fondement pour les décennies à venir

La signature, dans le Victoria and Albert Museum à Londres, du traité d’amitié et de coopération bilatérale entre la République fédérale d’Allemagne et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord donne une nouvelle dimension aux relations bilatérales entre les deux pays.
Le traité vient approfondir notre coopération dans des domaines importants comme la sécurité, la défense, l’économie, la migration et la société civile, et il crée un fondement bilatéral pour les prochaines décennies.
Les concertations et négociations intensives menées sous l’égide des ministères des Affaires étrangères de l’Allemagne et du Royaume-Uni et qui ont débuté en septembre 2024 n’ont même pas duré un an. Après consultation du conseil des ministres le 16 juillet 2025 et après la signature du traité le 17 juillet 2025, le Bundestag allemand doit encore adopter une loi de ratification correspondante.
Tandis que le traité fixe le cadre contractuel des relations germano-britanniques, un plan d’action connexe montre quelles améliorations concrètes un tel accord peut avoir pour les habitants des deux pays.
De plus amples informations, notamment concernant l’engagement de l’Allemagne et du Royaume-Uni, ainsi que le texte du traité et le plan d’action sont disponibles ici.
Entretiens en Norvège : gros plan sur la sécurité

Après son déplacement à Londres, Johann Wadephul se rendra à Oslo pour son premier déplacement officiel en Norvège. Il y rencontrera son homologue Espen Barth Eide. La Norvège et l’Allemagne sont des partenaires proches : nous coopérons au sein de l’OTAN, sommes liés à travers l’Espace économique européen et des relations bilatérales étroites en matière d’énergie, et nous défendons ensemble les droits humains, l’état de droit et la coopération dans les enceintes internationales.
La Norvège ayant une frontière directe avec la Russie, les défis en matière de politique de sécurité posés par l’agresseur russe y sont particulièrement manifestes. C’est la raison pour laquelle, lors de la visite du ministre allemand, les discussions porteront principalement sur les répercussions de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine sur l’architecture de sécurité en Europe. L’Allemagne et la Norvège souhaitent approfondir davantage leur coopération étroite au sein de l’OTAN. La protection des infrastructures critiques, la situation au Proche-Orient et des questions de politique énergétique et de défense seront également évoquées.
Coopération en matière d’armement, de défense et d’économie
Cela fait plus de 50 ans que l’Allemagne et la Norvège travaillent ensemble sur la base d’un accord-cadre en matière de défense, notamment dans le secteur de la marine. Le développement et l’achat communs de sous-marins sont un élément singulier de cette coopération et témoignent du caractère étroit de cette dernière et de la confiance entre les deux pays.
En outre, l’Allemagne est depuis de nombreuses années l’un des principaux partenaires commerciaux de la Norvège : les deux pays sont liés par une coopération étroite dans le domaine de l’énergie. Ainsi, environ 48 % des importations de gaz de l’Allemagne proviennent de la Norvège. Par ailleurs, depuis avril 2021, le câble NordLink permet d’échanger de l’énergie éolienne produite en Allemagne contre de l’énergie hydraulique produite en Norvège. Ainsi, la visite du ministre Wadephul aura aussi pour but de faire avancer ce partenariat énergétique commun.
Coup d’envoi d’un été franco-allemand
La France est le principal partenaire de l’Allemagne. Vendredi matin, le ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul rencontrera son homologue français Jean-Noël Barrot à Paris afin de mener avec lui des discussions approfondies. Tous les sujets essentiels de la politique européenne et internationale figurent à l’ordre du jour des deux ministres, du renforcement de la capacité de défense de l’UE aux crises au Proche-Orient, en passant par l’alliance transatlantique.
Il convient d’entretenir et de développer sans cesse une amitié et un partenariat aussi étroits. Au cours des prochaines semaines, de nombreuses rencontres et concertations, y compris au plus haut niveau, auront lieu entre l’Allemagne et la France, par exemple entre le président de la République Emmanuel Macron et le chancelier fédéral Friedrich Merz. Les gouvernements allemand et français se réuniront fin août à Toulon pour le Conseil des ministres franco-allemand, afin que le moteur franco-allemand soit bien préparé pour les prochaines années.
Après la prise de fonctions du nouveau gouvernement fédéral, il s’agit désormais de donner de nouvelles impulsions à nos relations fructueuses et très étroites avec la France, notamment afin de continuer à faire avancer des projets d’armement communs et de coopérer de manière stratégique, d’œuvrer conjointement au sein de l’UE à un budget modernisé pour les années à venir et de renforcer notre compétitivité en Europe.