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L’Allemagne salue le pacte européen sur la migration et l’asile

Olaf Scholz sur la réforme de la politique migratoire européenne : « Avec cette réforme, nous limitons les migrations irrégulières et nous soulageons les États les plus touchés, y compris l’Allemagne ».

Olaf Scholz sur la réforme de la politique migratoire européenne : « Avec cette réforme, nous limitons les migrations irrégulières et nous soulageons les États les plus touchés, y compris l’Allemagne »., © picture alliance / Anadolu | Dursun Aydemir

21.12.2023 - Article

Après l’accord trouvé mercredi entre les 27 États membres de l’UE, le Parlement européen et la Commission européenne sur le pacte européen sur la migration et l’asile, le gouvernement allemand a salué une décision « très importante ».

Après plusieurs mois de négociations, les 27 États membres de l’Union européenne (UE), le Parlement européen et la Commission européenne se sont accordés mercredi sur le pacte européen sur la migration et l’asile. Le compromis vise à mieux lutter contre les migrations illégales dans l’UE. Le gouvernement allemand a salué une décision « très importante », « nécessaire » et « urgente ».

Il s’agit d’une « décision très importante », a déclaré le chancelier Olaf Scholz sur la plateforme X. « Nous limitons les migrations irrégulières et nous soulageons les États les plus touchés, y compris l’Allemagne ».

Le texte prévoit plusieurs dispositions. Y figurent notamment un contrôle renforcé des migrants à leur arrivée aux frontières extérieures de l’UE et des centres fermés situés près des frontières pour une expulsion plus rapide des déboutés du droit d’asile. L’accord crée aussi, pour la première fois, un mécanisme de solidarité obligatoire entre les États membres pour une répartition plus équitable de la charge liée aux migrants.

Mécanisme de solidarité

« Un accord sur un nouveau système européen en matière d’asile était urgent, et n’a que trop tardé », a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock. « Au sein de notre Europe commune, dont la libre circulation est l’un des principaux acquis, il faut des règles fiables pour tous en matière de migration et d’asile. »

La ministre a salué la création d’un mécanisme de solidarité entre États. « Les situations inhumaines qui règnent aux frontières extérieures de l’UE ne doivent pas demeurer le visage que l’Europe offre au monde », a-t-elle souligné.

Les négociations ont, par ailleurs, permis des avancées, par exemple le maintien des normes humanitaires dans les situations exceptionnelles de crises. « La vérité, c’est que chaque accord à Bruxelles est un compromis », a-t-elle dit.

« La clé » pour piloter les migrations

Cet accord « revêt une grande importance », a renchéri la ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Faeser. L’UE agit « avec une responsabilité humanitaire envers les personnes que nous devons protéger de la torture, de la guerre et du terrorisme. »

Selon Mme Faeser, le pacte européen sur la migration et l’asile constitue « la clé » pour « piloter les migrations de manière générale, ainsi que pour les ordonner, pour protéger les normes humanitaires pour les réfugiés et pour limiter les migrations irrégulières ».

Si l’UE veut rester l’Europe des frontières ouvertes à l’intérieur, « nous devons protéger nos frontières extérieures et parvenir à des procédures fonctionnelles », a-t-elle ajouté. « Nous voulons mettre un terme aux décès en Méditerranée, ainsi qu’au chaos […] aux frontières extérieures ».

A.L.

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