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Affronter les crises ensemble avec détermination et unité : la ministre Annalena Baerbock participe au Conseil de l’UE à Bruxelles
La ministre fédérale des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, © Kira Hofmann/photothek.de
Aujourd’hui, les ministres des Affaires étrangères de l’UE se réunissent à Bruxelles pour le Conseil de l’UE. La guerre de la Russie contre l’Ukraine, la situation au Bélarus et la situation au Proche‑Orient sont à l’ordre du jour.
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE se réunissent aujourd’hui à Bruxelles pour leur réunion mensuelle du Conseil. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba y participeront également par visioconférence et échangeront avec les partenaires européens. Notre soutien à l’Ukraine contre la guerre d’agression russe ainsi que notre aide à la population de Gaza continuent de dominer l’ordre du jour.
Un soutien solidaire et ferme à l’Ukraine
L’Allemagne et l’UE se tiennent aux côtés de l’Ukraine. Nous continuons d’appuyer celle‑ci sur les plans financier, humanitaire, militaire et économique. Depuis le début de la guerre d’agression russe, le soutien de l’Allemagne à l’Ukraine, financier et autre, s’élève jusqu’à présent à environ 32 milliards d’euros. L’Allemagne fait ainsi partie des pays qui soutiennent le plus l’Ukraine à travers le monde. Aujourd’hui, les ministres des Affaires étrangères vont poser un jalon particulièrement important en termes d’appui : l’augmentation, de 5 milliards d’euros supplémentaires, des aides militaires à l’Ukraine pour l’année 2024 dans le cadre de la « facilité européenne pour la paix ». Ces fonds additionnels permettront de financer des mesures de soutien militaire telles que des munitions.
La réunion du Conseil ayant lieu directement après les « élections » de ce week‑end en Russie, la situation en matière des droits humains sur place sera également évoquée, tout comme les restrictions de la liberté d’expression et des droits politiques. L’UE œuvre à des sanctions supplémentaires en réaction à la mort de l’opposant politique russe Alexeï Navalny. Plus d’une trentaine de personnes liées à sa mort doivent faire l’objet de sanctions sous l’instrument européen de lutte contre les violations des droits humains. L’Allemagne s’était engagée pour que cela soit le cas et avait soumis à Bruxelles des propositions quant aux personnes devant figurer sur les listes de sanctions.
Au Bélarus, pays voisin de la Russie, la situation en matière de démocratie et de droits humains est elle aussi mauvaise. Après le passage aux urnes de la population au mois de février, les cheffes et chefs de la diplomatie européens discuteront aujourd’hui de la situation difficile à laquelle font face l’opposition et la société civile sous Alexandre Loukachenko. Le gouvernement fédéral allemand a condamné avec la plus grande fermeté les répressions systématiques qui se sont déroulées lors des élections au Bélarus. Le régime d’Alexandre Loukachenko fait tout pour étouffer la volonté démocratique de la population.
Proche‑Orient : un cessez‑le‑feu humanitaire immédiat est nécessaire de toute urgence
La population civile dans la bande de Gaza continue de manquer de tout. L’aide humanitaire a du mal à atteindre les habitantes et les habitants, et elle est loin de répondre aux besoins en termes de quantités. Un cessez‑le‑feu humanitaire immédiat est nécessaire de toute urgence pour approvisionner la population de Gaza en biens humanitaires, mais aussi pour parvenir à la libération d’autres otages détenus par le Hamas. Pour ce faire, une percée dans les négociations doit rapidement être effectuée, même si cela devait nécessiter des concessions douloureuses.
Dans le même temps, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour acheminer plus d’aide humanitaire à Gaza. Nous larguons ainsi de l’aide humanitaire du Programme alimentaire mondial par voie aérienne au‑dessus de Gaza ; la Bundeswehr participe elle aussi à cet appui humanitaire aérien. Lors de la réunion d’aujourd’hui à Bruxelles, seront également de nouveau abordées cette situation difficile et la question de savoir comment l’Europe peut contribuer à une résolution durable du conflit. Les progrès réalisés pour une approche européenne commune afin de sanctionner les colons israéliens extrémistes seront également traités.