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Comment l’UE aide les travailleurs et les travailleuses

Les travailleurs et travailleuses qui vivent dans un autre pays de l’Union européenne ont le même accès à l’emploi que les ressortissantes et ressortissants de ce pays

Les travailleurs et travailleuses qui vivent dans un autre pays de l’Union européenne ont le même accès à l’emploi que les ressortissantes et ressortissants de ce pays, © picture alliance / NurPhoto | Michel Stoupak

13.05.2024 - Article

Grâce à la liberté de circulation, les citoyennes et citoyens de l’UE peuvent choisir librement leur lieu de travail au sein de l’Union européenne. Ceux qui travaillent en dehors de leur pays d’origine sont par ailleurs protégés par l’UE.

Le meilleur pour commencer : afin de travailler dans un autre État membre de l’UE, les citoyennes et citoyens européens n’ont pas besoin de permis de travail. Par ailleurs, ceux qui vivent dans un autre pays de l’Union européenne ont le même accès à l’emploi que les ressortissantes et ressortissants de ce pays. Tous les États membres reconnaissent en outre les qualifications professionnelles acquises dans les autres pays membres. Cela signifie que les personnes intéressées n’ont pas besoin de faire reconnaître leur diplôme dans un autre pays membre que le leur afin de pouvoir y postuler à un emploi.

Aide à la recherche d’emploi

Le réseau européen de l’emploi rassemble employés et employeurs au sein de l’UE ainsi qu’en Islande, au Liechtenstein, en Norvège et en Suisse. Le portail européen sur la mobilité de l’emploi (EURES) aide également les personnes à trouver un travail dans le pays membre d’origine ou dans un autre pays de l’UE.

Les citoyennes et citoyens de l’UE peuvent déjà séjourner dans un autre État membre pour y rechercher un emploi. Le droit de séjour s’applique en premier lieu jusqu’à six mois. Un séjour de plus longue durée est uniquement possible si les personnes intéressées peuvent prouver qu’elles sont toujours en recherche d’un emploi et qu’elles ont une perspective d’être employées.

Actuellement, quelque 13,5 millions de citoyennes et citoyens européens vivent ou travaillent dans un autre État de l’UE. Dans un sondage effectué en 2022 à l’échelle européenne, presque un Européen sur cinq a indiqué vouloir travailler à l’étranger. La motivation derrière cela était non seulement un meilleur revenu, mais également l’opportunité de vivre la culture et le mode de vie d’un autre État membre européen.

Une protection pour la main‑d’œuvre détachée

L’UE protège les travailleurs et travailleuses détachés. Il s’agit là d’employés qui sont envoyés par leur entreprise dans un autre pays européen pour une période limitée afin d’y travailler ou d’y fournir des services. En principe, la législation du pays dans lequel l’entreprise a son siège officiel s’applique à ces employés.

Cependant, la législation européenne pour les travailleurs et travailleuses détachés s’applique également à eux, ce qui leur permet de bénéficier, pendant la durée de leur détachement, des mêmes dispositions en matière de santé et de sécurité que leurs collègues ressortissants du pays hôte. Pour les employés détachés qui travaillent plus de douze mois à l’étranger, le droit du travail du pays hôte s’applique.

Sécurité et santé au travail

Dans ses États membres, l’UE veille à une meilleure protection de la santé sur le lieu de travail. Une directive européenne garantit dans toute l’Europe des exigences minimales en matière de sécurité et de protection de la santé au travail, aussi bien en ce qui concerne la sécurité technique que la prévention de maladies.

Cette directive oblige les employeurs à prendre des mesures de prévention appropriées afin de rendre l’environnement de travail plus sûr et plus sain. Une évaluation des risques clarifie si des mesures sont nécessaires. L’UE contribue ainsi à un niveau de protection élevé pour les travailleurs et les travailleuses.

La jeunesse en Europe

Grâce à la garantie de l’UE pour la jeunesse, chaque jeune de moins de trente ans se voit offrir un emploi, une formation continue, une place d’apprentissage ou un stage dans les quatre mois qui suivent la fin de sa scolarité ou en cas de chômage.

L’UE promeut en outre la mobilité des jeunes travailleurs et travailleuses. La plateforme « Ton premier emploi EURES » compare ainsi des CV avec des offres d’emploi ou de stage, afin que les personnes débutant sur le marché du travail et les employeurs puissent se retrouver dans l’ensemble de l’UE.

© Gouvernement fédéral

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