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Le chancelier fédéral Friedrich Merz est à Kiev : « Nous sommes unis. Pour l’Ukraine. Pour la liberté. »
Entretien à Kiev : les chefs d’État et de gouvernement Keir Starmer, Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Volodymyr Zelensky et Donald Tusk © Gouvernement fédéral/Jesco Denzel
Pour la première fois, Friedrich Merz, Emmanuel Macron, Donald Tusk et Keir Starmer se sont rendus ensemble à Kiev. Signe fort de solidarité avec l’Ukraine, cette visite a permis aux dirigeants d’exiger de concert avec les États-Unis un cessez-le-feu de 30 jours pour de nouveaux pourparlers de paix.
Aux côtés du président français Emmanuel Macron, du premier ministre polonais Donald Tusk et du premier ministre britannique Keir Starmer, le chancelier fédéral Friedrich Merz était en visite à Kiev. Ils y ont rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Une réunion virtuelle de la coalition des volontaires s’est tenue dans le cadre de la visite. Après avoir échangé entre eux, les cinq chefs d’État et de gouvernement se sont par ailleurs entretenus par téléphone avec le président américain Donald Trump.
30 jours de cessez-le-feu sont exigés
Lors de la déclaration qu’il a ensuite donnée à la presse, le chancelier fédéral a souligné l’exigence faite à la Russie d’un cessez-le-feu sans condition d’une durée de 30 jours dès lundi. « Il doit être clair », a-t-il précisé, « que si la Russie refuse ce cessez-le-feu, alors nous continuerons à défendre l’Ukraine et nous accroîtrons encore la pression sur la Russie. »
Il a mis en avant le soutien apporté par les États-Unis à cette initiative. Conjointement avec le président américain, tout ce qui est possible sera fait pour soutenir l’Ukraine, y compris un élargissement des sanctions.
Dans une déclaration conjointe PDF, 161 KB, (en allemand) publiée par les quatre chefs d’État et de gouvernement dans la nuit de vendredi à samedi, on peut lire qu’il doit « y avoir un cessez-le-feu complet et inconditionnel pendant au moins 30 jours [...] pour laisser la place à la diplomatie. Au cours de cette période, le travail diplomatique devrait se concentrer sur la définition des fondements sécuritaires, politiques et humanitaires de la paix. »
Un voyage en signe de solidarité
Les dirigeants ont déclaré conjointement que leur voyage commun était un signe de « solidarité avec l’Ukraine face à l’invasion barbare durable et contraire au droit international commise par la Russie ».
Dans le cadre de leur visite, les chefs d’État et de gouvernement ont rendu hommage sur la place de l’Indépendance (Maïdan) aux victimes de la guerre d’agression russe. Des drapeaux y sont plantés en mémoire des Ukrainiennes et des Ukrainiens tués.
© Gouvernement fédéral