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Partenariat entre l’Allemagne et « Nordic 5 » : une voie à suivre pour l’UE

Le chancelier fédéral a eu un entretien bilatéral avec le premier ministre finlandais Petteri Orpo © Gouvernement fédéral/Guido Bergmann
L’Allemagne et les pays nordiques ont de « très nombreux points communs » a déclaré le chancelier fédéral mardi, à Turku. Il s’agit donc d’un partenariat précieux, stable et qui montre la voie à suivre pour l’UE, a-t-il ajouté.
« L’Allemagne et les pays nordiques sont très proches, non seulement géographiquement, mais aussi culturellement et politiquement. » C’est en ces termes que le chancelier allemand Friedrich Merz a remercié, lors d’une conférence de presse commune qui s’est tenue mardi, le premier ministre finlandais Petteri Orpo de l’avoir invité à Turku.
M. Merz s’était rendu lundi dans la plus ancienne ville de Finlande, où il avait participé en tant qu’invité d’honneur à un dîner lors du sommet des cinq pays nordiques (N5), à savoir le Danemark, la Finlande, l’Islande, la Norvège et la Suède. Outre les premiers ministres des N5, des représentants politiques du Groenland ainsi que des îles Féroé et d’Åland étaient également présents. À l’issue de son entretien avec Petteri Orpo, M. Merz a également été reçu mardi par le président finlandais Alexander Stubb.
L’essentiel de l’entretien
- Renforcer la sécurité dans la région de la mer Baltique : selon le chancelier fédéral Friedrich Merz, les questions de sécurité ont occupé une large place tant dans les discussions bilatérales que dans le cadre du N5. Les attaques hybrides, les câbles coupés et les pipelines endommagés menacent tous la sécurité : « Nous prenons cela très au sérieux, ensemble ». Parmi les mesures de protection prises figurent par exemple la mission de l’OTAN « Baltic Sentry », mais aussi les sanctions de l’UE imposées à la Russie et une coopération très étroite dans le domaine de la gestion des crises. La flotte fantôme russe est également visée par le 17e train de sanctions de l’UE. « Vladimir Poutine ne comprend que le langage de la force, pas celui de la faiblesse. »
- Lutter contre la migration irrégulière : la sécurisation des frontières extérieures de l’UE est une priorité. Friedrich Merz a exprimé sa « plus grande reconnaissance » à la Finlande pour leur sécurisation. Il n’y a pas d’autre pays dans l’UE qui partage une frontière extérieure aussi longue avec la Russie : plus de 1300 kilomètres. La Russie et le Bélarus ont ici instrumentalisé la migration dans le cadre d’une guerre hybride contre l’Occident. « Nous n’accepterons pas cela », a réaffirmé le chancelier. La Finlande ne sera pas laissée seule. « Les frontières extérieures de la Finlande sont aussi nos frontières extérieures », a souligné M. Merz.
- Soutenir résolument l’Ukraine : la guerre contre l’Ukraine est un défi pour l’Europe et sa liberté, a indiqué le chancelier. Néanmoins, on peut déjà constater que « la Russie a fait un mauvais calcul ». Au lieu de diviser l’Europe et d’affaiblir l’OTAN, la guerre d’agression contre l’Ukraine a eu exactement l’effet inverse. Avec l’adhésion de la Suède et de la Finlande, l’OTAN est devenue plus forte que jamais, a souligné le chancelier fédéral Friedrich Merz. Il a annoncé que le soutien commun à l’Ukraine se poursuivrait et se développerait.
Retrouvez ici la transcription de la conférence de presse (uniquement en allemand)
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