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Conférence de presse du chancelier Friedrich Merz et du président du Conseil européen António Costa :

À l’issue de sa rencontre avec António Costa, le chancelier fédéral Friedrich Merz a souligné : « L’Europe doit rester unie et nous devons, chaque fois que possible, parler d’une seule voix © Gouvernement fédéral/Bergmann
« Nous, Européens, devons aujourd’hui faire face à d’immenses défis », a déclaré le chancelier Friedrich Merz lors de sa rencontre avec le président du Conseil européen, António Costa.
Le chancelier fédéral Friedrich Merz a reçu le président du Conseil européen, António Costa, à la Chancellerie fédérale. Lors de la conférence de presse conjointe, le chancelier a souligné : « Nous, Européens, devons aujourd’hui faire face à d’immenses défis – peut-être les plus grands depuis le lancement du projet européen. » Ces défis ne peuvent être surmontés que si l’Europe reste unie et parle d’une seule voix, a poursuivi M. Merz.
Lors de la rencontre avec la presse, le chancelier s’est également exprimé sur les événements actuels en Pologne. La violation de l’espace aérien polonais par des drones russes armés est « totalement inacceptable ». « Le gouvernement fédéral condamne avec la plus grande fermeté ce comportement agressif de la Russie », a-t-il déclaré.
L’essentiel de la déclaration du chancelier :
- Renforcer l’engagement en faveur de la défense de l’Europe : c’est là l’une des missions essentielles des États membres de l’UE, tant au niveau national qu’européen, pour les années et décennies à venir, a affirmé le chancelier fédéral Friedrich Merz. Les États membres renforceront le pilier européen de l’OTAN et continueront d’accroître leurs dépenses de défense. Pour rendre l’industrie européenne de défense plus performante, la simplification, la standardisation et les volumes de production sont déterminants, a déclaré le chancelier.
- Une économie européenne innovante et résiliente : il s’agit d’une condition indispensable pour un Europe forte, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, a déclaré le chancelier fédéral. Pour cela, il faut réduire la bureaucratie et faire avancer l’union des marchés des capitaux. Il faut en outre un cadre financier pluriannuel durable, qui mette clairement l’accent sur le financement des priorités d’avenir et soit équilibré et soutenable, a souligné le chancelier.