L’on entend écrire histoire d’espoir et de progrès pour les populations de la région et pour toute l’Europe. C’est ce qu’a assuré le chancelier fédéral Friedrich Merz lors du sommet du processus de Berlin à Londres.

Le processus de Berlin symbolise depuis plus de dix ans la coopération avec les pays des Balkans occidentaux. « Cela n’a jamais été plus important que dans la période que nous vivons », a déclaré le chancelier fédéral Friedrich Merz à Londres, lors d’un point de presse en lien avec le sommet du processus de Berlin sur les Balkans occidentaux.

M. Merz a décrit les six pays des Balkans occidentaux – Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie – comme partie intégrante de la famille européenne. Ils sont géographiquement entourés d’États membres de l’UE et entretiennent de très bonnes relations également avec l’Allemagne. « Nous entendons améliorer ces relations », a affirmé le chancelier.

L’essentiel

• Mettre en œuvre les réformes : il tient à chacun des pays des Balkans occidentaux de définir la durée de son chemin vers l’Union européenne, soutenu par le processus de Berlin. « Les réformes dans ces pays en sont la clé », a martelé Friedrich Merz. En tant qu’UE, aucune faveur ne sera accordée, car cela n’irait pas non plus dans le sens de l’avenir des pays candidats.
• Réguler l’immigration : il le faudra également à l’avenir – en Allemagne comme dans tous les pays de l’UE. « Nous en avons aussi besoin, notamment pour nos marchés de l’emploi », a insisté le chancelier. Au regard des défis sur ce plan, la politique européenne commune de migration et d’asile sera cependant abordée lors du Conseil européen à Bruxelles.
• Bâtir des ponts : le chancelier fédéral Friedrich Merz a demandé à la Serbie et au Kosovo de renforcer le dialogue en vue de normaliser leurs relations, les assurant de son soutien. « Le moment est venu pour les deux pays de mettre en œuvre complètement les engagements qu’ils ont pris », a souligné le chancelier. M. Merz s’est réjoui de l’adoption par toutes les parties, en amont du sommet, d’une déclaration commune sur la réconciliation et les relations de bon voisinage, qu’il s’agit dorénavant de faire vivre au quotidien.

Retrouvez ici la transcription de la déclaration (uniquement en allemand) :

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