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« Faire le maximum pour donner un avenir à l'agriculture »
Le chancelier fédéral discute avec de jeunes agriculteurs et agricultrices lors de la Semaine verte à Berlin, © Gouvernement fédéral/Kugler
La Semaine verte est pour le chancelier l'occasion de se rendre compte de la compétitivité et de la capacité d'innovation des secteurs agricole, forestier et alimentaire. Afin de faire face aux énormes défis, Olaf Scholz veut participer à la recherche de solutions communes.
Entretiens avec de jeunes agriculteurs et agricultrices, visite d'une cuisine et d'une pâtisserie de démonstration, présentation de forêts et de marais intacts ainsi que de constructions en bois ou encore utilisation de robots et de drones dans l'agriculture : tous ces éléments de la visite du chancelier fédéral Olaf Scholz à la Semaine verte internationale (IGW) lui ont permis de se faire une idée de la grande diversité de ces trois secteurs.
Au programme figuraient également un entretien avec Joachim Rukwied, président de la Fédération des agriculteurs allemands (DBV), et Christoph Minhoff, PDG de la Fédération allemande de l'industrie alimentaire (BVE).
Relever les défis ensemble
« Une chose restera essentielle à l'avenir : que l'agriculture soit une réussite économique », a souligné le chancelier après sa visite. Il estime qu'il faut faire le maximum pour que l'agriculture ait encore demain sa place dans notre économie.
Le gouvernement fédéral est conscient des défis complexes auxquels le secteur agricole doit faire face à l'heure actuelle. L'enjeu se pose en ces termes : des aliments de qualité, offerts à un prix abordable et produits de manière durable, la protection de la nature et la préservation des paysages. De plus, les agriculteurs et agricultrices doivent s'adapter aux effets du changement climatique. Les périodes de sécheresse et les graves inondations leur donnent du fil à retordre. De surcroît, la filière agricole subit la pression des grands groupes alimentaires qui dominent le marché et doit répondre aux attentes de nombreux consommateurs et consommatrices soucieux d'un plus grand bien-être des animaux. Les denrées alimentaires provenant de l'agriculture biologique devront à l'avenir être plus nombreuses.
Concernant les grands changements en perspective, le chancelier a insisté sur le fait qu'il faudrait procéder en douceur et « sans perdre de vue ce qui est faisable ». Tous ceux qui travaillent dans le secteur agricole peuvent compter là-dessus, a-t-il affirmé.
Lors d'un entretien avec de jeunes agriculteurs et agricultrices, Olaf Scholz s'est montré impressionné par l'engagement dont font preuve tous ces jeunes experts dans l'intérêt de leurs fermes. Selon lui, cela donne confiance en l'avenir. Il est prévu que ces entretiens se poursuivent.
Maintenir le dialogue
Olaf Scholz a déclaré que le gouvernement fédéral avait l'intention par ailleurs de rechercher le dialogue avec l'agriculture paysanne et de discuter avec ceux et celles qui travaillent dans ce secteur « des mesures pragmatiques que nous pouvons prendre pour faciliter l'activité économique de ces entreprises et leur assurer un avenir économique prospère ».
Pour ce qui est de la simplification des formalités administratives, le gouvernement fédéral entend modifier les nombreuses dispositions sur lesquelles il est possible d'influer en Allemagne, ainsi que celles sur lesquelles il est un peu plus difficile d'agir car venant de Bruxelles, afin de faciliter la vie des agriculteurs, a-t-il assuré.
D'ici les vacances parlementaires, le gouvernement fédéral souhaite mener un dialogue avec le secteur agricole pour développer des stratégies permettant de le soutenir durablement. L'objectif de ce dialogue est d'améliorer concrètement la situation des agriculteurs et agricultrices et d'aboutir ainsi à un ensemble de mesures notamment destinées à supprimer tous obstacles bureaucratiques inutiles et à prévoir un financement de la transformation des étables.
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