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Décès d’Andreas Brehme, buteur décisif de la finale du Mondial 1990

Un grand moment : les joueurs allemands Andreas Brehme, Lothar Matthäus et Pierre Littbarski saluent la victoire le 8 juillet 1990 au Stade Olympique de Rome

Un grand moment : les joueurs allemands Andreas Brehme, Lothar Matthäus et Pierre Littbarski saluent la victoire le 8 juillet 1990 au Stade Olympique de Rome, © picture-alliance/ dpa | epa Daniel Garcia

20.02.2024 - Article

Six semaines après la mort du « Kaiser » Franz Beckenbauer, une autre légende du football allemand tire sa révérence : Andreas Brehme est décédé d’un infarctus à 63 ans. Figure du FC Bayern et de l’Inter de Milan, il était surtout l’auteur du but décisif en finale du Mondial 1990.

Nouveau deuil pour le football allemand : l’ancien défenseur de la Mannschaft Andreas Brehme est mort d’un infarctus à l’âge de 63 ans. Il était entré dans l’histoire lors d’une finale de Coupe du monde, le 8 juillet 1990, à Rome. Il avait marqué le pénalty décisif qui avait sacré l’Allemagne championne du monde face à l’Argentine de Diego Maradona.

Né en 1960 à Hambourg, Andreas Brehme était une légende, à l’instar de son mentor et ami Franz Beckenbauer, disparu le 7 janvier dernier. Le champion du monde a été sélectionné 86 fois en équipe d’Allemagne. Il a disputé trois Mondiaux, atteint la finale par deux fois (1986, 1990), et disputé la finale de l’Euro en 1992.

Son ambidextrie impressionnait. En 1986, il marqua du pied gauche un pénalty décisif contre le Mexique en Championnat du monde. En 1990, c’est du pied droit qu’il donnait la victoire à l’Allemagne en finale contre l’Argentine.

En club, il a marqué l’histoire du FC Bayern et de l’Inter de Milan. Avec le premier, il a gagné le championnat d’Allemagne en 1987. Avec le second, il a remporté le championnat italien en 1989, puis la Coupe de l’UEFA en 1991. Il était une vedette en Italie.

Par la suite, il a signé une fin de carrière brillante avec le FC Kaiserslautern en décrochant la Coupe d’Allemagne (1996), puis un titre sensationnel de champion d’Allemagne (1998) alors que le club venait d’être relégué.

En janvier, il avait commenté la mort de Franz Beckenbauer par ces mots : « Je crois qu’au ciel, il va fonder avec Pelé et Maradona un triangle magique. »

Aujourd’hui, c’est sa mémoire que le monde du football salue en Allemagne et à l’étranger. « Nous conservons Andreas Brehme pour toujours dans nos cœurs, le champion du monde et plus encore l’homme singulier » qu’il était, a déclaré le club du FC Bayern.

A.L.

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