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Le sport pour promouvoir l’égalité des genres

S4DA : le football apprend le fair-play et le respect

S4DA : le football apprend le fair-play et le respect, © TYSA / GIZ

10.04.2024 - Article

Le programme S4DA utilise la force du sport pour une évolution sociale positive : la consolidation de la parité hommes-femmes.

« Le sport rassemble tout le monde. C’est un langage que nous parlons toutes et tous », s’enthousiasme Mariam Ibrahim. Depuis 2014, le projet S4DA (Sport pour le développement en Afrique) utilise ce langage pour promouvoir l’égalité des genres dans une Afrique passionnée par le sport. Mariam Ibrahim, ancienne joueuse de l’équipe nationale de football d’Égypte, travaille au sein de l’équipe S4DA de la Deutsche Gesellschaft für internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ), c’est-à-à-dire l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement. Le projet, que la GIZ met en œuvre pour le compte du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), s’inscrit dans une approche partenariale : « Nous réunissons tous les participants et établissons un plan ensemble », précise la jeune femme.

Des filles et des garçons font du sport ensemble dans une école en Namibie
Des filles et des garçons font du sport ensemble dans une école en Namibie © Cobus Theyse / Sportministerium Namibia

« Nous utilisons le pouvoir du sport pour enseigner aux enfants et aux jeunes des compétences essentielles dans la vie », explique Mariam Ibrahim. S4DA passe par le sport et les activités physiques pour promouvoir l’égalité des sexes. Par le biais du sport, le programme renforce le rôle des femmes et des filles tout en favorisant une « masculinité positive » chez les garçons et les hommes. Le sport montre également comment faire preuve de fair-play et résoudre les conflits de manière pacifique, ce qui, en retour, contribue à une plus grande égalité des genres : les personnes qui ont fait du sport ensemble sont plus respectueuses les unes des autres en dehors du terrain également. « Faire partie d’une équipe, c’est comme faire partie d’une communauté », souligne Mariam Ibrahim.

Un modèle à suivre : l’entraîneuse Neema Othman, à Zanzibar
Un modèle à suivre : l’entraîneuse Neema Othman, à Zanzibar © FB / GIZ

Comment l’équipe s’y prend-elle ? « Nous formons des entraîneuses et entraîneurs qui entraîneront à leur tour des enfants et des jeunes », précise Mariam Ibrahim qui est également convaincue que le sport contribue fortement au développement durable.

© deutschland.de / Révisé par l’ambassade d’Allemagne, Paris

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