L’endiguement de la crise climatique constitue une priorité absolue pour le gouvernement fédéral. Lors de la 28^e conférence mondiale sur le climat, la COP28 qui se tient aux Émirats arabes unis, il œuvre pour faire avancer l’action climatique internationale grâce à la mise en place d’accords concrets.

Le gouvernement fédéral participe depuis la première journée de la COP28 aux négociations climatiques grâce à la représentante spéciale pour la politique climatique internationale, la secrétaire d’État Jennifer Morgan. Cela fait déjà des mois qu’elle œuvre pour que nous soyons bien préparés aux négociations avec nos partenaires internationaux.

À l’ouverture de la COP28 était déjà présent le chancelier fédéral. D’autres membres du gouvernement ont également participé aux négociations. Le relais sera passé à Doubaï le jeudi 7 décembre : la ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock prendra la tête de la délégation allemande lors de la phase terminale des négociations de la conférence mondiale sur le climat.

Une protection du climat renforcée par la solidarité

Les participants à la COP28 sont passés à l’action dès le premier jour : l’Allemagne et le pays hôte de la conférence, les Émirats arabes unis, ont été les tous premiers donateurs à annoncer qu’ils versaient chacun 100 millions de dollars américains dans le fonds pour les pertes et préjudices. D’autres pays, parmi lesquels figurent les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, l’Italie ou encore le Danemark, ainsi que l’UE ont suivi et le fonds contient ainsi déjà plus de 700 millions d’euros.

La solidarité internationale avec les États particulièrement touchés par la crise climatique est l’un des principaux objectifs du gouvernement fédéral. C’est pour cela qu’elle s’était fortement engagée l’année dernière, lors de la COP27 en Égypte, pour la création d’un fonds « pertes et préjudices » destiné à gérer les dommages induits par la crise climatique et par lequel la communauté internationale se montre solidaire en ce qui concerne les répercussions de cette crise. Cela ne fonctionnera que si tous les États qui peuvent se le permettre en tant que grands émetteurs y apportent une contribution financière. La cheffe de la diplomatie allemande prônera cette position et négociera également en ce sens à Doubаï.

Remplacer les énergies fossiles par les énergies renouvelables, et ce à l’échelle internationale

L’objectif est clair depuis longtemps : le réchauffement climatique mondial doit être limité à 1,5 degré. La COP28 est l’occasion de dresser un premier bilan mondial de la situation actuelle en matière de protection du climat. Un aspect se dessine malheureusement déjà : nous ne sommes pas sur la bonne voie. Les objectifs climatiques nationaux et leur mise en œuvre jusqu’à présent ne suffisent pas.

En tant que négociatrice en chef du gouvernement fédéral, la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock s’engagera aux côtés de l’Union européenne lors des négociations climatiques à Doubaï pour que les États se prononcent en faveur d’une sortie progressive des énergies fossiles et que les énergies renouvelables soient développées. Concrètement, nous misons au minimum sur une multiplication par trois à travers le monde de l’utilisation des énergies renouvelables et par deux de l’efficacité énergétique d’ici 2030.