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Le chancelier reçoit les lauréats du concours « Jugend forscht »
Charlotte Klar et Katharina Austermann, deux lycéennes de 18 ans, ont expliqué leur projet au chancelier, © Gouvernement fédéral/Kugler
La semaine dernière, le chancelier Olaf Scholz a reçu les lauréats du concours « Jugend forscht » (« Jeunesse et Recherche ») à la Chancellerie fédérale. Comme le veut la tradition, le chancelier a également remis son « Prix spécial pour le projet le plus original ».
Le chancelier a tout d’abord évoqué l’histoire du concours, se souvenant que « Jugend forscht » existait déjà lorsqu’il était à l’école et rappelant que cette compétition impressionnante avait marqué le pays pendant plusieurs décennies. Il s’est dit très fier, reconnaissant et enthousiaste de pouvoir « être ici aujourd’hui avec tous les lauréats et tous ceux qui ont accompli quelque chose, et de me réjouir avec vous des résultats ».
Moins d’inquiétudes pour l’avenir
Olaf Scholz a souligné sa fierté de voir que, surtout en amont, « tant de jeunes se sont efforcés de mener à bien toute une série de recherches très importantes ». Au total, 9 400 jeunes ont soumis leurs projets au concours de cette année, dont plus de 40 % de filles et de jeunes femmes. Cela lui donne le sentiment d’être « un peu plus serein » quant à l’avenir de notre pays. Car « l’avenir dépend de la recherche et du développement », a déclaré M. Scholz. En effet, les choses déjà connues « n’apporteront ni le bien-être ni la richesse ».
« De la chaleur pour flotter ? »
Charlotte Klar et Katharina Austermann de Berlin se sont penchées sur un phénomène particulier : lorsque le carbone est chauffé, il peut se transformer en une forme particulière, à savoir en graphite pyrolytique. Le matériau présente alors une propriété particulière : il peut flotter au-dessus d’un agencement d’aimants en forme d’échiquier. Une question a particulièrement intéressé les deux lycéennes de 18 ans : le phénomène peut-il être manipulé par l’apport de chaleur ou de froid ?
Pour y répondre, elles ont mené une série d’expériences : elles ont notamment refroidi le graphite pyrolytique avec de la glace carbonique jusqu’à des températures négatives et ont observé qu’il était alors plus fortement repoussé par un aimant qu’à l’état chaud. Elles ont ainsi pu montrer que les propriétés magnétiques du graphite dépendent effectivement de la température.
Charlotte Klar et Katharina Austermann en savent plus que les manuels scolaires : « Notre objectif était d’élucider une contradiction dans la littérature. Nous avons réalisé différentes expériences. Lorsque nous avons vu les résultats des tests, nous avons eu la confirmation définitive que ce qui était présenté dans les manuels scolaires n’était pas tout à fait exact. »
Le chancelier fédéral Olaf Scholz a été enthousiasmé par la démarche des deux élèves et les a félicitées pour leur engagement et leur courage d’acquérir des connaissances spécialisées sur un sujet complexe, allant bien au-delà de la matière traitée à l’école, et a remis aux deux chercheuses son « Prix spécial pour le projet le plus original ».
L’histoire d’une réussite
Pour la finale de la 58e édition du concours « Jugend forscht », 173 jeunes se sont présentés devant un jury d’experts sélectionnés avec un total de 108 projets. Les finalistes s’étaient qualifiés dans le cadre de 120 concours organisés aux niveaux régional et national. Les projets se répartissent en sept domaines : « monde du travail », « biologie », « chimie », « sciences de la terre et de l’espace », « mathématiques/informatique », « physique » et « technique ». Les cinq meilleurs projets de chaque discipline sont récompensés par des prix en espèces et d’autres prix tels que des stages de recherche et des bourses.
Enthousiasme pour les métiers MINT
Le gouvernement fédéral s’engage à travers une multitude d’initiatives pour recruter davantage de spécialistes dans les domaines « MINT » (mathématiques, informatique, sciences naturelles, technique). En effet, il manque actuellement 310 000 travailleurs en Allemagne dans ces domaines. C’est là qu’intervient le « Plan d’action MINT 2.0 ». Il regroupe des mesures tout au long de la chaîne de formation, c’est-à-dire de l’école maternelle à l’université et à la formation initiale et continue. L’objectif est d’enthousiasmer les enfants dès la maternelle pour les mathématiques, l’informatique, les sciences naturelles et la technique. Pour ce faire, les spécialistes et les enseignants sont soutenus grâce à un programme éducatif spécial, afin d’accompagner les enfants dans la découverte, la recherche et l’apprentissage.
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